Connect with us

International

Salvador : béatification de deux prêtres assassinés pendant la guerre civile

AFP

Deux prêtres catholiques, Rutilio Grande et Cosme Spessotto, assassinés au Salvador pour avoir défendu les pauvres à l’aube de la guerre civile qui a ravagé le pays entre 1980 et 1992, seront béatifiés samedi. 

Le jésuite Rutilio Grande, né en 1928 à El Paisnal, une localité située à 40 km de la capitale San Salvador, avait été nommé en 1972 curé de la paroisse d’Aguilares, une région de plantations de cannes à sucre. 

Sur place, il découvre les mauvais traitements que subissent les travailleurs agricoles.  

« Il était en faveur des pauvres », raconte à l’AFP Maria Vicenta Gonzalez, 63 ans, qui accompagnait souvent le prêtre dans ses visites aux travailleurs. « Je suis contente car ils vont en faire un Saint, il le mérite », ajoute-t-elle. 

Advertisement
20251101_amnistia_mh_cuotas_728x90
20251101_amnistia_mh_sin_intereres_728x90
20251101_amnistia_mh_sin_multas_728x90
20250701_dengue_728x90
20250901_vacunacion_vsr-728x90
20250901_minsal_tetra_-728x90
20250701_vacunacion-influenza-728x90
20250701_vacunacion_vph-728x90
20250715_donacion_sangre_central_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Elle se souvient que le curé dénonçait pendant les messes les injustices contre les travailleurs, les salaires de misère, les interminables journées de travail. 

Le 12 mars 1977, alors qu’il circule en voiture sur une route d’El Paisnal, le prête est tué par balles par des membres de l’ancienne Garde nationale, désormais dissoute. Deux paysans sont aussi tués. 

Cet assassinat marque le début de la répression lancée par le pouvoir militaire et menée par des escadrons de la mort contre les membres de l’Eglise catholique qui dénoncent les injustices sociales. 

Après la mort de son ami Rutilio, l’archevêque de San Salvador, Oscar Arnulfo Romero, reprend le flambeau et devient « la voix des sans voix ». Cet engagement lui vaudra, lui aussi, d’être assassiné en février 1980 alors qu’il célèbre une messe. Il est canonisé par le Vatican en 2018. 

Un autre prêtre sera béatifié samedi à San Salvador, l’Italien Cosme Spessotto. 

Advertisement
20251101_amnistia_mh_cuotas_728x90
20251101_amnistia_mh_sin_intereres_728x90
20251101_amnistia_mh_sin_multas_728x90
20250701_dengue_728x90
20250901_vacunacion_vsr-728x90
20250901_minsal_tetra_-728x90
20250701_vacunacion-influenza-728x90
20250701_vacunacion_vph-728x90
20250715_donacion_sangre_central_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Le franciscain était arrivé dans le pays en 1950 et nommé quelques années plus tard curé de la paroisse de San Juan Nonualco, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale.

Au début des années 1980, il reçoit des menaces de mort. « Il défendait toutes les personnes qui étaient en danger », se remémore Miriam Marroquin qui l’a connu. Il est assassiné le 14 juin 1980. 

Par ces deux béatifications, le pape François souhaite rendre hommage à l’Eglise latino-américaine qui s’est engagée pour la défense des pauvres et contre les injustices sociales, rappelle le Vatican. 

Lors de son voyage au Panama en 2019, François avait raconté à un groupe de jésuites qu’à l’entrée de sa chambre il avait un cadre avec un morceau de tissu taché du sang d’Oscar Romero et les notes d’une catéchèse de Rutilio Grande.

Advertisement
20251101_amnistia_mh_cuotas_728x90
20251101_amnistia_mh_sin_intereres_728x90
20251101_amnistia_mh_sin_multas_728x90
20250701_dengue_728x90
20250901_vacunacion_vsr-728x90
20250901_minsal_tetra_-728x90
20250701_vacunacion-influenza-728x90
20250701_vacunacion_vph-728x90
20250715_donacion_sangre_central_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow
Continue Reading
Advertisement
20251101_amnistia_mh_cuotas_300x250
20251101_amnistia_mh_sin_multas_300x250
20251101_amnistia_mh_sin_intereses_300x250
20250701_dengue_300x250_01
20250701_dengue_300x250_02
20250901_vacunacion_vsr-300x250
20250901_vacunacion_tetravalente-300x250
20250701_vacunacion-influenza-300x250
20250701_vacunacion_vph-300x250
20250715_donacion_sangre_central_300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

International

Honduras : tensions électorales entre accusations de fraude et conspirations

Le Honduras se dirige vers la phase finale des élections générales du 30 novembre dans un climat de polarisation politique élevée, marqué par des accusations de fraude, la diffusion d’audios suggérant une possible manipulation des résultats et une défiance croissante envers les institutions électorales.

Le procureur général, Johel Zelaya, a publié la semaine dernière des enregistrements qui impliqueraient prétendument la conseillère du CNE, Cossette López, le député Tomás Zambrano et un militaire en activité, et a annoncé une enquête pour possible « association illicite » liée à une tentative de manipulation du processus.

López et Zambrano ont nié l’authenticité des audios, évoquant une manipulation numérique, et ont accusé le conseiller du CNE Marlon Ochoa, du parti au pouvoir Libre, d’avoir remis les enregistrements au bureau du procureur, qui les a rendus publics le 29 octobre.

L’ancien candidat présidentiel pour PINU-SD, Olban Valladares, a qualifié les accusations d’« infondées et en grande partie absurdes et maladroites ». Valladares a averti que la situation est « sombre » en raison de l’anxiété sociale, de ses répercussions économiques possibles et du « degré d’agitation et de violence » généré par des secteurs proches du gouvernement cherchant à « conserver le pouvoir à tout prix », constituant selon lui la « plus grande menace pour la démocratie » dans le pays.

Pour sa part, la présidente Xiomara Castro a qualifié les événements de « conspiration criminelle » visant à provoquer un coup électoral, ordonnant aux forces armées d’enquêter sur la possible implication de militaires et à son ministre des Affaires étrangères, Javier Bu, de dénoncer l’affaire auprès de la communauté internationale. Castro a assuré que les mêmes groupes qui ont « violé la Constitution lors du coup d’État de 2009 contre son mari Manuel Zelaya et commis les fraudes électorales de 2013 et 2017 » tenteraient à nouveau de « supplanter la volonté du peuple ».

Advertisement

20251101_amnistia_mh_cuotas_728x90
20251101_amnistia_mh_sin_intereres_728x90
20251101_amnistia_mh_sin_multas_728x90
20250701_dengue_728x90
20250901_vacunacion_vsr-728x90
20250901_minsal_tetra_-728x90
20250701_vacunacion-influenza-728x90
20250701_vacunacion_vph-728x90
20250715_donacion_sangre_central_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

Continue Reading

International

Le Mexique accueillerà le sommet de l’APEC en 2028

Le Mexique sera le pays hôte du sommet de l’APEC en 2028, ont annoncé à l’unanimité les dirigeants des 21 économies membres de ce forum.

« Nous avons obtenu le siège de 2028. Le Mexique accueillera l’APEC après de nombreuses années. Cela nous permettra de servir de pont entre les Amériques et l’Asie. L’ensemble du bassin Pacifique sera, en 2028, au Mexique », a déclaré le Secrétaire à l’Économie, Marcelo Ebrard, à l’issue de sa participation au forum de la Coopération Économique Asie-Pacifique (APEC) à Gyeongju, en République de Corée.

L’APEC rassemble 21 économies de cette région, représentant à elles seules plus de 60 % du PIB mondial et près de la moitié du commerce international. La présidence et l’organisation du sommet de 2028 par le Mexique figurent parmi les accords adoptés dans la Déclaration de Gyeongju, où Ebrard représentait la présidente Claudia Sheinbaum.

« Le fait que les membres aient voté pour que le Mexique accueille le sommet en 2028 démontre l’importance qu’ils accordent à notre pays », a ajouté Ebrard, selon un communiqué diffusé dimanche.

Par ailleurs, Ebrard a rencontré des hauts responsables américains, dont le Secrétaire au Commerce Howard Lutnick, le Secrétaire au Trésor Scott Bessent, ainsi que le représentant commercial Jamieson Greer.

Advertisement

20251101_amnistia_mh_cuotas_728x90
20251101_amnistia_mh_sin_intereres_728x90
20251101_amnistia_mh_sin_multas_728x90
20250701_dengue_728x90
20250901_vacunacion_vsr-728x90
20250901_minsal_tetra_-728x90
20250701_vacunacion-influenza-728x90
20250701_vacunacion_vph-728x90
20250715_donacion_sangre_central_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

« Nous avons fait avancer certaines discussions avec les États-Unis. Chaque semaine, nous progressons et nous avons franchi de nouvelles étapes », a commenté Ebrard.

Continue Reading

International

Les États-Unis renforcent leur présence militaire dans les Caraïbes face au Venezuela

Les États-Unis ont renforcé leur déploiement militaire dans les eaux des Caraïbes et pourraient déjà planifier des frappes contre des objectifs au Venezuela, ce qui accroît les craintes d’une offensive de Washington contre le gouvernement de Nicolás Maduro, bien que Donald Trump ait nié cette possibilité aujourd’hui.

Selon des journalistes spécialisés dans la défense, les forces armées américaines ont déjà déployé le croiseur lance-missiles USS Gettysburg dans les Caraïbes, arrivé vendredi depuis Norfolk, en Virginie. Il s’ajouterait au croiseur lance-missiles USS Lake Erie, selon Dan Lamothe du Washington Post et le média spécialisé The War Zone, citant des sources de la Marine américaine.

De plus, dans quelques jours, le porte-avions USS Gerald Ford, le plus moderne et le plus important de la flotte américaine, devrait arriver dans les Caraïbes pour rejoindre le reste des forces navales stationnées au large du Venezuela.

Continue Reading

Trending

News Central