Connect with us

International

Omicron: l’Afrique du Sud juge « tristes » les restrictions de voyage sur le continent

AFP

L’Afrique du Sud, où a été détecté le nouveau variant du Covid-19 baptisé Omicron, a jugé lundi « triste » et « regrettable » que certains pays africains suivent le vent de panique et imposent des restrictions de voyage sur le continent.

L’annonce jeudi par les scientifiques du pays d’Afrique australe qui ont détecté le variant a provoqué la réaction de nombreux pays comme la France, les Etats-Unis ou encore les Philippines qui, en quelques heures, ont décidé d’interdire sur leur territoire des voyageurs en provenance de la région. 

« Il est tout à fait regrettable, malheureux, et je dirais même triste que des pays africains aient imposé des restrictions de voyage », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Clayson Monyela, lors d’une conférence de presse en ligne organisée par le ministère de la Santé.

Le Rwanda a annoncé dimanche la suspension des vols directs à destination et en provenance de neuf pays d’Afrique australe, et imposé une quarantaine dans des hôtels pour les voyageurs arrivés au cours des sept derniers jours.

Advertisement
20250801_pv_central_minsal_728x90
20250701_dengue_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Maurice avait auparavant annoncé suspendre « avec regret » tous les vols en provenance d’Afrique australe, tout comme les Seychelles. L’Angola a annulé les vols avec le Mozambique, la Namibie et l’Afrique du Sud jusqu’à nouvel ordre. 

« Ce que je ne comprends pas, c’est que certains des pays africains qui agissent ainsi connaissent les difficultés pour le continent lorsque les pays européens prennent une telle décision », a expliqué M. Monyela, ajoutant que le ministère est actuellement en discussion avec les gouvernements en question. 

L’Afrique du Sud redoute des conséquences sur son économie et notamment le tourisme. Ces restrictions « doivent être annulées immédiatement », a poursuivi le porte-parole, rappelant que l’Afrique du Sud a récemment fait des « dons substantiels » de vaccins à certains des pays qui imposent actuellement des interdictions de vol.

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a exigé dimanche la « levée immédiate et urgente » des restrictions, les jugeant dépourvues de « justification scientifique ».

Le président du Malawi, Lazarus Chakwera, a accusé les pays occidentaux d’ »afrophobie » en fermant leurs frontières. Le Botswana, où le variant a été « signalé » pour la première fois, selon les scientifiques, a également mis en garde contre la « géopolitisation » du virus.

Advertisement
20250801_pv_central_minsal_728x90
20250701_dengue_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

De nombreuses incertitudes planent encore sur la dangerosité et la transmissibilité du variant aux multiples mutations. Mais les experts redoutent qu’il soit extrêmement contagieux et échappe à certaines parties du système immunitaire. 

L’Afrique du Sud a déjà constaté ces dernières semaines une hausse des contaminations et des hospitalisations. Près des trois quarts des cas signalés récemment sont dus au variant Omicron.

Pays africain officiellement le plus touché par la pandémie, l’Afrique du Sud compte plus de 2,9 millions de cas et près de 89.800 morts. Moins d’un quart des Sud-Africains sont complètement vaccinés, plus qu’ailleurs en Afrique mais loin derrière le reste du monde.

Continue Reading
Advertisement
20250801_pv_central_minsal_300x200
20250701_dengue_300x250_01
20250701_dengue_300x250_02
20250501_mh_noexigencia_dui_300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

International

Chili : le corps du dernier mineur disparu retrouvé après l’éboulement à El Teniente

Le sauvetage des cinq mineurs portés disparus après un éboulement dans l’immense gisement d’El Teniente, appartenant à la société publique chilienne Codelco, s’est achevé dimanche avec la découverte du dernier corps, a annoncé le parquet.

L’accident, survenu jeudi, est l’un des plus graves de ces trois dernières décennies dans cette mine et a fait, le jour même, un mort et neuf blessés.

Avec 4.500 km de galeries souterraines, El Teniente est la plus grande mine de cuivre souterraine au monde. Elle appartient à Codelco, premier producteur mondial de cuivre.

« Aujourd’hui, nous avons finalement retrouvé le corps du dernier travailleur qui était porté disparu », a déclaré à la presse le procureur régional de la région d’O’Higgins, Aquiles Cubillos.

Dans la nuit de samedi à dimanche, les corps de trois autres mineurs avaient déjà été retrouvés, s’ajoutant à celui d’un premier ouvrier découvert samedi après-midi. Tous ont été localisés dans la même zone où l’éboulement, provoqué par un « événement sismique », est survenu jeudi. L’origine de cet événement – naturelle ou liée aux forages – fait toujours l’objet d’une enquête.

Advertisement

20250801_pv_central_minsal_728x90
20250701_dengue_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

Continue Reading

Amérique centrale

Bukele défend la réélection illimitée et dénonce les “préjugés” contre le Salvador

Nayib Bukele entame sa cinquième année de mandat avec un soutien historique

Le président salvadorien Nayib Bukele a rejeté ce dimanche l’idée que l’approbation de la réélection présidentielle indéfinie au Salvador marque « la fin de la démocratie ». Selon lui, les critiques à l’égard de cette décision proviennent du fait qu’elle a été prise par un pays « petit et pauvre ».

Jeudi, le Congrès salvadorien a approuvé une réforme constitutionnelle autorisant la réélection illimitée, prolongeant le mandat présidentiel de cinq à six ans et supprimant le second tour électoral.

« 90 % des pays développés permettent la réélection illimitée de leur chef de gouvernement et personne ne s’en émeut », a réagi Bukele sur le réseau social X. « Mais lorsque un petit pays pauvre comme le Salvador tente de faire la même chose, soudain, c’est la fin de la démocratie », a-t-il expliqué.

Continue Reading

International

Trump déploie deux sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev

Le président des États-Unis, Donald Trump, a ordonné ce vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réponse aux « déclarations provocatrices » de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, qui a averti d’un possible conflit entre les deux pays.

« Face aux déclarations provocatrices de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, actuel vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, j’ai ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires dans les régions concernées, au cas où ces propos insensés et incendiaires iraient plus loin », a déclaré Trump sur la plateforme Truth Social.

Le président républicain a ajouté dans son message : « Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues ; j’espère que ce ne sera pas l’un de ces cas. »

Trump réagissait ainsi aux propos de Medvedev, qui cette semaine a critiqué l’ultimatum lancé par les États-Unis à la Russie pour qu’elle mette fin à la guerre en Ukraine, avertissant qu’il pourrait mener à un affrontement direct entre les deux puissances.

« Trump joue au jeu des ultimatums avec la Russie : 50 ou 10 jours… Il devrait se rappeler de deux choses. Premièrement : la Russie n’est ni Israël ni même l’Iran. Et deuxièmement : chaque nouvel ultimatum est un pas vers la guerre. Pas entre la Russie et l’Ukraine, mais avec son propre pays », écrivait Medvedev lundi sur son compte X.

Advertisement

20250801_pv_central_minsal_728x90
20250701_dengue_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

Depuis plusieurs mois, Trump exprime sa frustration face au refus du président russe Vladimir Poutine de stopper les bombardements en Ukraine. Il a réduit à 10 jours le délai donné à Moscou pour conclure une trêve dans les combats.

Dans un autre message publié vendredi sur Truth Social, Trump a affirmé que près de 20 000 soldats russes sont morts ce mois-ci dans la guerre, portant le total depuis le début de l’année à 112 500.

« Tant de morts inutiles ! L’Ukraine, toutefois, a également beaucoup souffert. Elle a perdu environ 8 000 soldats depuis le 1er janvier 2025, et ce chiffre n’inclut pas les disparus », a-t-il ajouté.

Le républicain a conclu en soulignant que « c’est une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu ».

Advertisement

20250801_pv_central_minsal_728x90
20250701_dengue_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

Continue Reading

Trending

News Central