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Amérique centrale

Le Nicaragua devrait sortir de l’OEA, demande le Parlement au président Ortega

AFP

Le président nicaraguayen Daniel Ortega, interdit d’entrée aux Etats-Unis, devrait faire sortir son pays de l’Organisation des Etats Américains (OEA), a demandé mardi le Parlement, où il détient une majorité écrasante.

Le Parlement nicaraguayen, contrôlé par l’ex-guérilla Front sandiniste de libération nationale (FSLN), a demandé à Daniel Ortega « en sa qualité de chef d’Etat (…) de dénoncer la Charte de l’Organisation des Etats Américains (OEA) », ce qui implique le retrait du Nicaragua de l’organisation.

La demande de retrait de l’OEA fait suite « aux actions répétées d’ingérence de l’OEA dans les affaires internes du Nicaragua », a déclaré le président du Parlement Gustavo Porras.

L’article 143 de la Charte de l’OEA permet à un Etat de se retirer de l’organisation à l’issue d’une procédure de deux années.

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La vice-présidente Rosario Murillo a exprimé sa satisfaction en estimant que la demande du Parlement « est conforme à notre exigence de respect des décisions souveraines et dignes de notre peuple ».

Le président américain Joe Biden a annoncé que l’accès au territoire des Etats-Unis était dorénavant interdit au président Ortega, à son épouse et vice-présidente Rosario Murillo, à leurs ministres ainsi qu’à d’autres hauts responsables du régime.

« La répression et les abus du gouvernement de (Daniel) Ortega et de ceux qui le soutiennent exigent une action des Etats-Unis », a-t-il déclaré mardi à Washignton. 

Ces sanctions s’ajoutent à celles déjà en vigueur contre des hauts responsables nicaraguayens et à des proches du couple au pouvoir.

L’Assemblée générale de l’OEA avait déclaré vendredi que les élections nicaraguayennes du 7 novembre « n’ont été ni libres, ni justes, ni transparentes et n’ont pas de légitimité démocratique », ouvrant la voie à une possible suspension du Nicaragua.

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Daniel Ortega, au pouvoir depuis 2007, a été réélu le 7 novembre pour un quatrième mandat présidentiel consécutif. Le scrutin a été la cible de sévères critiques de la communauté internationale, notamment en raison de l’absence de tout adversaire sérieux, sept candidats potentiels ayant été arrêtés au cours des six mois avant l’élection.

La sortie de l’OEA isolera encore plus le Nicaragua et aggravera la pauvreté, a mis en garde l’ancien diplomate Edgar Parrales. Le Nicaragua, notamment, n’aurait plus accès aux « prêts, à la coopération et aux dons de la communauté internationale » tandis qu’il y aura « encore davantage d’exode des Nicaraguayens », a-t-il dit à l’AFP.

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Amérique centrale

Le Honduras reconnaît une “erreur involontaire” sur l’origine d’un conteneur saisi

Le Secrétariat d’État aux Affaires étrangères et à la Coopération internationale de la République du Honduras, par le biais de la note verbale n° 054ASE/SRECI-2025, a présenté ses excuses au gouvernement du Salvador pour une information erronée concernant un chargement de produits chimiques sensibles saisis le 9 juillet dernier, dont la provenance avait été attribuée à tort au Salvador.

Dans cette note, le Secrétariat d’État a indiqué qu’après enquête de ses services opérationnels, il a été conclu qu’« une erreur involontaire a été commise par le service de relations publiques de la Direction nationale des services de police frontaliers ».

« En conséquence, le Secrétariat d’État demande au distingué gouvernement de la République du Salvador d’accepter les excuses du gouvernement de la République du Honduras pour la perception erronée générée par l’information diffusée, en réitérant que la mention du Salvador comme supposé pays d’origine du chargement en question était une erreur involontaire, sans aucune intention malveillante, politique ou diplomatique », précise le document.

La saisie avait eu lieu dans le département frontalier d’Ocotepeque, à l’ouest du Honduras.

Le chargement contenait environ 6 000 gallons de substances chimiques destinées au secteur agricole et était transporté dans un conteneur sans documents d’importation ni licence pour la manipulation de matériaux dangereux.

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Amérique centrale

Guatemala : hausse des meurtres en juin après une tendance à la baisse

Guatemala a connu une recrudescence des homicides au cours du sixième mois de l’année, avec un taux annuel de 17,3 meurtres pour 100 000 habitants. Bien que ce taux soit inférieur à celui de 2016, qui était de 28,1, il est néanmoins supérieur à celui de 2024, qui s’élevait à 16 homicides pour 100 000 habitants, selon le Rapport sur la violence homicide publié par l’organisation Diálogos.

Les projections de l’organisation ont été dépassées à la clôture du mois de juin, ce qui démontre une augmentation des homicides sur le territoire. Le modèle de prévision de Diálogos estimait que les meurtres se maintiendraient entre 160 et 230 cas ; toutefois, les registres officiels de la Police nationale civile (PNC) ont rapporté un total de 254, soit 24 morts de plus que prévu.

Dans 213 cas, les criminels ont utilisé une arme à feu, dans 13 une arme blanche, 11 fois des objets contondants, 15 attaques par strangulation, et il y a eu deux homicides par lynchage.

« Cette augmentation représente un changement dans la tendance à la baisse observée depuis 2009. Cette situation exige une attention urgente et la mise en œuvre de mesures intégrales de prévention pour contenir la violence et renforcer la sécurité citoyenne », a partagé l’organisation.

Bien que juin montre une hausse, mai est devenu le mois du premier semestre 2025 avec le plus d’assassinats, avec 303 victimes, suivi de mars avec 275 et avril avec 260.

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Amérique centrale

Unicef fournit des kits de contrôle de l’eau à 300 écoles isolées au Panama

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a fait don de kits pour mesurer la qualité de l’eau à 300 écoles situées dans des zones difficilement accessibles au Panama, au moment où le pays est secoué par une polémique liée à la contamination de ses ressources hydriques, a annoncé lundi le ministère panaméen de la Santé.

« Avec cette initiative, nous cherchons à renforcer les stratégies visant à améliorer l’accès à l’eau potable pour les enfants et les adolescents de notre pays », a déclaré le ministre de la Santé, Fernando Boyd Galindo.

Ces kits sont destinés à quelque 300 écoles des zones « urbaines, rurales et indigènes, situées dans des régions d’accès difficile », selon le communiqué officiel. L’Unicef offrira également une assistance technique aux agents sanitaires afin qu’ils puissent effectuer des tests et assurer le suivi de la qualité de l’eau.

La représentante de l’Unicef au Panama, Sandie Blanchet, a expliqué qu’« il s’agit d’une première étape visant à renforcer le suivi de la qualité de l’eau dans les écoles et à poser les bases d’un système de surveillance continue, qui pourra s’étendre à l’avenir aux centres de santé et aux prestataires de services ».

L’Unicef, dans le cadre de son programme de coopération avec le Panama, « continuera de fournir un appui technique pour renforcer les équipes locales et le système d’information des aqueducs ruraux », précise encore le communiqué.

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Cette initiative intervient plus d’un mois après la découverte de la contamination du fleuve principal de la péninsule d’Azuero (centre du pays), ce qui a entraîné la suspension de l’eau potable destinée à la consommation humaine, en raison d’une mauvaise gestion des déchets des décharges, des exploitations d’élevage et de la déforestation, selon le gouvernement.

Par ailleurs, sur les 4 000 puits d’eau du Panama, seuls 1 300 disposent d’un permis officiel, ce qui « révèle une exploitation non réglementée » et représente « un risque pour les ressources hydriques », d’après une étude récente du ministère de l’Environnement.

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