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International

Colombie: une hausse de la délinquance qui fait débat

AFP

Finie la pandémie de Covid-19, c’est désormais le thème de l’insécurité dans les grandes villes de Colombie qui défraie la chronique à Bogota.

Pas un jour sans que la presse ne se fasse l’écho d’un vol violent, d’un braquage de restaurant ou d’un homicide sanglant. Souvent illustré par des scènes de violences filmées par les caméras de sécurité qui hérissent les résidences et les coins de rue à Bogota.

« La perception de l’insécurité (urbaine) croît dans le pays », constate le quotidien de référence El Espectador, dans un pays pourtant familiarisé avec la violence, gangréné par le narcotrafic et qui peine à sortir de six décennies de conflit armé.

« La dynamique criminelle a changé. Le pays vit une situation inédite, qui appelle à la création d’un front commun contre la délinquance », a estimé le chef de la police colombienne, Jorge Luis Vargas.

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« La police déploie d’énormes efforts pour contrôler les crimes qui ont malheureusement augmenté: les homicides, principalement dus aux rivalités entre criminels qui se disputent le trafic de drogues, les vols de motos, de voitures et de téléphones portables, ainsi que les vols avec violences, en hausse de 10 à 14% », a expliqué la maire de Bogota, Claudia Lopez. 

Près de 1.500 militaires ont été déployés récemment en renfort de la police dans les rues de Bogota et d’autres grandes villes.

Un vaste projet de loi, concocté par les ministères de la Justice, de l’Intérieur et de la Défense serait en préparation pour « combattre cette vague de délinquance urbaine », selon la presse.

Que disent les chiffres ? Les dernières statistiques officielles de la municipalité de Bogota montrent une augmentation des vols (+22,8%) et des homicides (+15,3%) par rapport à 2020. Un vol a lieu toutes les cinq minutes dans la capitale. La tendance est la même à Cali, Barranquilla, Medellin et autres grandes métropoles.

Pour autant, certains faits sont en recul. « Les chiffres objectifs montrent une réduction de certains indicateurs », a tempéré le chef de la police. Il faut également les mettre en perspective: 2020, année du confinement, a connu un net recul de l’insécurité.

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L’enjeu est aussi une question de « perception » du phénomène, observe un diplomate étranger. « Tant que ça reste dans les zones rurales instables ou les quartiers pauvres de Bogota, cela ne soulève pas d’émotion particulière. Mais il y a eu ces dernières semaines plusieurs incidents, dont certains spectaculaires, dans le nord aisé de la capitale, ce qui a créé un émoi beaucoup plus palpable chez les riches ».

« La cause de cette insécurité est tout cas évidente: la pandémie et la pauvreté qui ont explosé, dans un pays déjà particulièrement inégalitaire ».

Deux autres thèmes – hautement politiques – alimentent la polémique: la judiciarisation des délinquants interpellés, trop souvent remis en liberté, accusent certains (33% selon le ministre de la Justice). Et la question de la participation des migrants Vénézuéliens à cette hausse de la violence, un sujet qui déchaîne les passions comme les soupçons de « xénophobie ».

Enfin, pour la droite au pouvoir, en bien mauvaise posture dans les sondages, l’insécurité reste l’un des thèmes favoris, alors que se profile la présidentielle du printemps 2022, et que la sécurité urbaine pourrait bien s’avérer « l’une des clés de ces élections », selon El Espectador.

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International

Trump déploie deux sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev

Le président des États-Unis, Donald Trump, a ordonné ce vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réponse aux « déclarations provocatrices » de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, qui a averti d’un possible conflit entre les deux pays.

« Face aux déclarations provocatrices de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, actuel vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, j’ai ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires dans les régions concernées, au cas où ces propos insensés et incendiaires iraient plus loin », a déclaré Trump sur la plateforme Truth Social.

Le président républicain a ajouté dans son message : « Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues ; j’espère que ce ne sera pas l’un de ces cas. »

Trump réagissait ainsi aux propos de Medvedev, qui cette semaine a critiqué l’ultimatum lancé par les États-Unis à la Russie pour qu’elle mette fin à la guerre en Ukraine, avertissant qu’il pourrait mener à un affrontement direct entre les deux puissances.

« Trump joue au jeu des ultimatums avec la Russie : 50 ou 10 jours… Il devrait se rappeler de deux choses. Premièrement : la Russie n’est ni Israël ni même l’Iran. Et deuxièmement : chaque nouvel ultimatum est un pas vers la guerre. Pas entre la Russie et l’Ukraine, mais avec son propre pays », écrivait Medvedev lundi sur son compte X.

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Depuis plusieurs mois, Trump exprime sa frustration face au refus du président russe Vladimir Poutine de stopper les bombardements en Ukraine. Il a réduit à 10 jours le délai donné à Moscou pour conclure une trêve dans les combats.

Dans un autre message publié vendredi sur Truth Social, Trump a affirmé que près de 20 000 soldats russes sont morts ce mois-ci dans la guerre, portant le total depuis le début de l’année à 112 500.

« Tant de morts inutiles ! L’Ukraine, toutefois, a également beaucoup souffert. Elle a perdu environ 8 000 soldats depuis le 1er janvier 2025, et ce chiffre n’inclut pas les disparus », a-t-il ajouté.

Le républicain a conclu en soulignant que « c’est une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu ».

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International

La radiodiffusion publique américaine amorce sa fermeture après les coupes de Trump

La Corporation for Public Broadcasting (CPB) des États-Unis a annoncé ce vendredi le début d’une fermeture progressive de ses activités, conséquence des coupes budgétaires mises en œuvre par l’administration de Donald Trump, qui a supprimé pour la première fois en près de soixante ans le financement destiné à cet organisme.

La CPB, qui soutient directement ou indirectement la radio publique NPR et la télévision publique PBS, a souligné dans un communiqué que, depuis près de 60 ans, elle remplit sa mission auprès du Congrès en « construisant et maintenant un système de médias publics fiable, qui informe, éduque et sert les communautés à travers tout le pays ».

« Malgré les efforts extraordinaires de millions d’Américains qui ont appelé, écrit et demandé au Congrès de préserver le financement fédéral de la CPB, nous faisons face à la dure réalité de devoir fermer nos opérations », a déclaré dans la note la présidente-directrice générale Patricia Harrison.

L’organisme a également informé vendredi ses employés que la majorité de leurs postes seront supprimés dans le cadre de ce démantèlement.

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“Procès du siècle” : Álvaro Uribe, premier ancien président colombien reconnu coupable

L’ancien président colombien Álvaro Uribe (2002-2010) a été condamné à 12 ans de prison à purger en résidence surveillée pour les délits de fraude procédurale et de subornation de témoins dans une procédure pénale, selon une décision rendue publique ce vendredi de manière anticipée.

Le document précise que la juge du 44e tribunal pénal du circuit de Bogotá, Sandra Heredia, qui lira officiellement le verdict à partir de 14 h (heure locale), a décidé d’imposer à Uribe une peine de 12 ans de prison, une amende de plus de 3,4 milliards de pesos colombiens (environ 822 000 USD) et l’interdit pendant plus de huit ans d’exercer des droits et fonctions publics.

La magistrate a également mandaté le Centre des services judiciaires de Rionegro, la commune du département d’Antioquia où réside l’ancien président, pour émettre “le mandat d’incarcération correspondant” et “procéder à son transfert immédiat à son domicile, où il purgera sa peine de résidence surveillée et sera soumis aux contrôles requis.”

Âgé de 73 ans et fondateur du parti de droite Centro Democrático, Uribe est devenu lundi le premier ancien président colombien à être condamné pénalement dans ce que l’on appelle en Colombie le « procès du siècle », même si sa défense a déjà annoncé qu’elle ferait appel de la décision devant la Cour supérieure de Bogotá.

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