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International

Venezuela: tensions pour les nouvelles négociations entre pouvoir et opposition

AFP

Pouvoir et opposition vénézuéliens se retrouvent dans une tension grandissante ce vendredi à Mexico pour une troisième cycle de négociations qui doit aborder le thème sensible du « respect de l’Etat constitutionnel de droit ».

D’un côté, le pouvoir veut une suppression des sanctions imposées par les pays qui ne reconnaissent pas l’élection du président Nicolas Maduro. De l’autre, l’opposition veut obtenir des élections libres et transparentes en vue du scrutin régional de novembre, mais surtout de la présidentielle de 2024.

La semaine dernière, le pouvoir a fait monter la pression en annonçant qu’il avait désigné comme membre de sa délégation Alex Saab, un homme d’affaires colombien bénéficiant d’un statut diplomatique vénézuélien, en attente de son extradition du Cap-Vert vers les Etats-Unis.

Saab, 49 ans, inculpé en juillet 2019 à Miami pour blanchiment d’argent, a été interpellé lors d’une escale technique de son avion au Cap-Vert mi-juin 2020. La justice a donné son feu vert le 7 septembre dernier à son extradition. Saab est un proche du président Maduro et considéré comme un intermédiaire important du pouvoir.

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« Ils (membres de l’ultra-droite) ont enlevé l’entrepreneur envoyé diplomatique spécial du gouvernement bolivarien (du Venezuela), Alex Saab (…). Ils l’ont enlevé, l’ont torturé, et le maintiennent détenu au Cap-Vert de manière illégitime, illégale, et inhumaine »., a affirmé jeudi soir à la télévision le président Maduro.

« Il faudra attendre de savoir si la Norvège (qui parraine les négociations) l’accepte mais c’est avant tout une provocation », estime Pablo Andrés Quintero, professeur de l’université Central du Venezuela (UCV).

L’agenda de la réunion sur le respect de l’Etat de droit est aussi beaucoup plus ambitieux que les précédentes rencontres qui ont permis de débroussailler le terrain et d’aboutir à deux accords sur des points mineurs (mécanisme de financement des vaccins anti-covid et « souveraineté du Venezuela sur la Guyane Esequiba »). 

Mais on aborde cette fois un thème qui est un des noeuds des problèmes que traverse le pays. La délégation du pouvoir veut une reconnaissance de la légitimité de la présidence de Maduro, ce que l’opposition refuse depuis l’élection boycottée et contestée de 2018.

Le docteur en Sciences Politiques Daniel Varnagy estime que l’opposition n’a pas « la force pour faire céder le gouvernement ». Lors des négociations antérieures » en 2019, l’opposition « cherchait une rupture dans le système politique. Il est clair aujourd’hui que cela ne se produira pas ».

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International

Péninsule ibérique : l’Espagne et le Portugal créent un groupe conjoint après la panne géante

L’Espagne et le Portugal ont créé un groupe de suivi conjoint pour identifier les causes de la gigantesque panne d’électricité qui a frappé la péninsule ibérique lundi, selon un accord entre la ministre espagnole de la Transition écologique et la ministre portugaise de l’Environnement et de l’Énergie.

Lors d’une réunion en visioconférence, la ministre espagnole Sara Aagesen et la portugaise Maria da Graça Carvalho ont convenu vendredi de mettre en place ce groupe de suivi pour « analyser les circonstances de l’incident », a indiqué le ministère espagnol de la Transition écologique dans un communiqué.
« Nous avons pu mettre en place une coopération qui a commencé dès le premier jour », a déclaré Aagesen, citée dans la note. Cette collaboration, a-t-elle souligné, inclut non seulement l’échange de données, mais aussi la volonté partagée « d’identifier l’incident, sa cause, et surtout de prendre les mesures nécessaires pour qu’il ne se reproduise pas ».

Les deux ministres ont également convenu de maintenir « une action coordonnée » concernant les informations à transmettre aux organismes européens, et elles se réuniront à nouveau en visioconférence la semaine prochaine.
Quatre jours après la journée chaotique de lundi, où une panne massive a plongé l’Espagne et le Portugal dans le noir pendant plusieurs heures, les autorités et les experts n’ont toujours pas fourni d’explication officielle sur les causes de l’événement.

« Il est très important de rassembler toutes les informations pour comprendre l’origine de l’incident, qui, comme vous le savez, a eu lieu sur le réseau espagnol », a déclaré Maria da Graça Carvalho aux journalistes après la réunion, réaffirmant la position du gouvernement portugais selon laquelle l’origine de la panne se trouverait en Espagne.

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International

Vatican : le prochain pape face à une crise financière persistante

La septième congrégation générale des cardinaux, réunions préparatoires au conclave, s’est tenue hier matin avec la participation de 181 cardinaux, dont 124 électeurs. L’un des sujets principaux abordés fut la délicate situation économique et financière du Saint-Siège, l’un des défis majeurs pour le futur pape.

Le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, a expliqué que le débat s’est concentré sur les « problèmes » et « défis » des finances vaticanes. Parmi les intervenants figuraient le cardinal Reinhard Marx, coordinateur du Conseil pour l’économie ; le cardinal Kevin Joseph Farrell, responsable du Comité des investissements ; et le cardinal Christoph Schönborn, président de la Commission de surveillance de l’IOR (la banque du Vatican).

Sont également intervenus Fernando Vergez Alzaga, président émérite du Gouvernement de la Cité du Vatican, et Konrad Krajewski, préfet du Dicastère pour la Charité. En seconde partie de matinée, 14 interventions ont porté sur des thèmes tels que « l’ecclésiologie du peuple de Dieu » et « la polarisation dans l’Église et la division de la société », considérée comme une blessure.

Parmi les réformes entreprises par le pape François figure celle des finances du Vatican, avec un effort de transparence, en particulier au sein de l’IOR. Toutefois, le futur pontife devra s’attaquer à une réelle révision des dépenses, car les dons à l’Église ont considérablement diminué.

Le 20 septembre dernier, François a adressé une lettre aux membres du Collège des cardinaux pour les inviter à soutenir les réformes de la Curie romaine et, surtout, les démarches visant à réduire le déficit chronique du Saint-Siège.

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Dans cette lettre, le pape soulignait qu’il est désormais plus clair que les ressources économiques au service de l’Église « sont limitées et doivent être gérées avec rigueur et sérieux afin de ne pas gaspiller les efforts de ceux qui ont contribué au patrimoine du Saint-Siège ».

Selon un aperçu du bilan de 2023 publié par le journal La Repubblica — le Vatican n’ayant pas diffusé ses comptes depuis 2022 —, le déficit opérationnel s’élevait à 83 millions d’euros, soit 5 millions de plus que l’année précédente, et il pourrait encore croître dans les années à venir, les dons des fidèles étant en baisse. En 2023, l’Obole de Saint-Pierre a rapporté 48,4 millions d’euros.

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International

Le prince Enrique perd son recours contre la réduction de sa sécurité au Royaume-Uni

Depuis son déménagement aux États-Unis il y a cinq ans, Enrique et sa famille ont perdu la protection policière systématique accordée aux membres actifs de la royauté, financée par les contribuables britanniques.

En prononçant le jugement, le juge Geoffrey Vos a estimé que la décision du gouvernement britannique de réduire les mesures de sécurité était « compréhensible », étant donné que « le duc de Sussex a quitté ses fonctions royales et le Royaume-Uni pour vivre principalement à l’étranger ».

Enrique, âgé de 40 ans, qui s’était rendu aux audiences devant la Cour d’appel les 8 et 9 avril, n’était pas présent vendredi pour entendre le verdict.

Le juge a déclaré qu’il comprenait les « arguments puissants et émouvants » du prince, mais a jugé que les griefs soulevés ne constituaient pas « une base juridique pour contester » la décision du gouvernement.

« Une conséquence non souhaitée de sa décision de renoncer à ses obligations royales et de passer la majeure partie de son temps à l’étranger est qu’il bénéficie désormais d’un niveau de protection (…) inférieur à celui dont il jouissait lorsqu’il résidait au Royaume-Uni », a conclu Vos.

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