Connect with us

International

Pérou: adoption d’une loi pour incinérer le corps du chef du Sentier lumineux

AFP

Le Congrès du Pérou a approuvé jeudi soir un projet de loi pour incinérer le corps du chef historique de la guérilla maoïste du Sentier lumineux, Abimael Guzman, décédé samedi en prison, et clore ainsi la controverse autour de sa dépouille.

La loi autorise le système judiciaire, les juges et les procureurs, à décider du sort du corps d’une personne condamnée pour terrorisme qui meurt en prison en purgeant sa peine « en cas d’atteinte possible à la sécurité et à l’ordre public », selon la texte.

Le projet de loi a obtenu 70 voix pour, 32 contre et 14 abstentions lors de la séance plénière diffusée par la chaîne de télévision du Congrès. Il doit encore être promulgué par l’exécutif.

Le corps de l’ancien guérillero, décédé d’une pneumonie bilatérale le 11 septembre, se trouve dans une morgue du port de Callao, à l’ouest de Lima.

Advertisement
20250801_pv_central_minsal_728x90
20250701_dengue_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Beaucoup au Pérou estiment que le corps devrait être incinéré et les cendres dispersées dans l’océan Pacifique, pour éviter de transformer une éventuelle tombe en lieu de pèlerinage pour ses partisans.

Le ministre de la Justice, Anibal Torres, s’est aussi prononcé en faveur d’une crémation « pour qu’il n’y ait pas d’endroit où se rendre pour certains qui voudraient lui rendre hommage ».

Elena Yparraguirre, veuve de Guzman et numéro deux du Sentier lumineux, avait envoyé samedi depuis la prison pour femmes de Chorrillos, où elle purge une peine de réclusion à perpétuité, une lettre par l’intermédiaire de son avocat demandant au parquet de remettre le corps à un tiers, en vue d’un ensevelissement. Mercredi, le parquet a rejeté cette demande.

Surnommé le « Pol Pot des Andes » en raison de la cruauté de son mouvement, Abimael Guzman est mort à 86 ans dans la prison où il purgeait une peine à perpétuité à la suite de deux condamnations en 2006 et 2018.

L’ancien professeur de philosophie et Elena Yparraguirre ont été capturés en 1992 et se sont mariés en 2010 en prison.

Advertisement
20250801_pv_central_minsal_728x90
20250701_dengue_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Guzman portait la responsabilité d’un des conflits les plus sanglants d’Amérique latine, qui a secoué le Pérou entre 1980 et 2000, et fait plus de 70.000 morts et disparus, selon la Commission vérité et réconciliation. 

Continue Reading
Advertisement
20250801_pv_central_minsal_300x200
20250701_dengue_300x250_01
20250701_dengue_300x250_02
20250501_mh_noexigencia_dui_300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

International

Trump déploie deux sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev

Le président des États-Unis, Donald Trump, a ordonné ce vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réponse aux « déclarations provocatrices » de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, qui a averti d’un possible conflit entre les deux pays.

« Face aux déclarations provocatrices de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, actuel vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, j’ai ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires dans les régions concernées, au cas où ces propos insensés et incendiaires iraient plus loin », a déclaré Trump sur la plateforme Truth Social.

Le président républicain a ajouté dans son message : « Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues ; j’espère que ce ne sera pas l’un de ces cas. »

Trump réagissait ainsi aux propos de Medvedev, qui cette semaine a critiqué l’ultimatum lancé par les États-Unis à la Russie pour qu’elle mette fin à la guerre en Ukraine, avertissant qu’il pourrait mener à un affrontement direct entre les deux puissances.

« Trump joue au jeu des ultimatums avec la Russie : 50 ou 10 jours… Il devrait se rappeler de deux choses. Premièrement : la Russie n’est ni Israël ni même l’Iran. Et deuxièmement : chaque nouvel ultimatum est un pas vers la guerre. Pas entre la Russie et l’Ukraine, mais avec son propre pays », écrivait Medvedev lundi sur son compte X.

Advertisement

20250801_pv_central_minsal_728x90
20250701_dengue_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

Depuis plusieurs mois, Trump exprime sa frustration face au refus du président russe Vladimir Poutine de stopper les bombardements en Ukraine. Il a réduit à 10 jours le délai donné à Moscou pour conclure une trêve dans les combats.

Dans un autre message publié vendredi sur Truth Social, Trump a affirmé que près de 20 000 soldats russes sont morts ce mois-ci dans la guerre, portant le total depuis le début de l’année à 112 500.

« Tant de morts inutiles ! L’Ukraine, toutefois, a également beaucoup souffert. Elle a perdu environ 8 000 soldats depuis le 1er janvier 2025, et ce chiffre n’inclut pas les disparus », a-t-il ajouté.

Le républicain a conclu en soulignant que « c’est une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu ».

Advertisement

20250801_pv_central_minsal_728x90
20250701_dengue_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

Continue Reading

International

La radiodiffusion publique américaine amorce sa fermeture après les coupes de Trump

La Corporation for Public Broadcasting (CPB) des États-Unis a annoncé ce vendredi le début d’une fermeture progressive de ses activités, conséquence des coupes budgétaires mises en œuvre par l’administration de Donald Trump, qui a supprimé pour la première fois en près de soixante ans le financement destiné à cet organisme.

La CPB, qui soutient directement ou indirectement la radio publique NPR et la télévision publique PBS, a souligné dans un communiqué que, depuis près de 60 ans, elle remplit sa mission auprès du Congrès en « construisant et maintenant un système de médias publics fiable, qui informe, éduque et sert les communautés à travers tout le pays ».

« Malgré les efforts extraordinaires de millions d’Américains qui ont appelé, écrit et demandé au Congrès de préserver le financement fédéral de la CPB, nous faisons face à la dure réalité de devoir fermer nos opérations », a déclaré dans la note la présidente-directrice générale Patricia Harrison.

L’organisme a également informé vendredi ses employés que la majorité de leurs postes seront supprimés dans le cadre de ce démantèlement.

Continue Reading

International

“Procès du siècle” : Álvaro Uribe, premier ancien président colombien reconnu coupable

L’ancien président colombien Álvaro Uribe (2002-2010) a été condamné à 12 ans de prison à purger en résidence surveillée pour les délits de fraude procédurale et de subornation de témoins dans une procédure pénale, selon une décision rendue publique ce vendredi de manière anticipée.

Le document précise que la juge du 44e tribunal pénal du circuit de Bogotá, Sandra Heredia, qui lira officiellement le verdict à partir de 14 h (heure locale), a décidé d’imposer à Uribe une peine de 12 ans de prison, une amende de plus de 3,4 milliards de pesos colombiens (environ 822 000 USD) et l’interdit pendant plus de huit ans d’exercer des droits et fonctions publics.

La magistrate a également mandaté le Centre des services judiciaires de Rionegro, la commune du département d’Antioquia où réside l’ancien président, pour émettre “le mandat d’incarcération correspondant” et “procéder à son transfert immédiat à son domicile, où il purgera sa peine de résidence surveillée et sera soumis aux contrôles requis.”

Âgé de 73 ans et fondateur du parti de droite Centro Democrático, Uribe est devenu lundi le premier ancien président colombien à être condamné pénalement dans ce que l’on appelle en Colombie le « procès du siècle », même si sa défense a déjà annoncé qu’elle ferait appel de la décision devant la Cour supérieure de Bogotá.

Continue Reading

Trending

News Central