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International

Pérou: un novice en politique Premier ministre, un ex-guérillero chef de la diplomatie

AFP

Le nouveau président péruvien Pedro Castillo a annoncé jeudi la nomination au poste de Premier ministre de Guido Bellido, un ingénieur sans expérience politique, et d’Hector Béjar, ex-guérillero, à celui de ministre des Affaires étrangères.

M. Bellido, 41 ans, a prêté serment en présence du chef de l’Etat sur le site de la Pampa de la Quinua, dans la région d’Ayacucho (sud), où avait lieu une cérémonie organisée dans le cadre des célébrations du Bicentenaire du Pérou mercredi.

« Je jure devant les quelque 30 millions de mes frères » péruviens de m’impliquer dans « la lutte contre la corruption », a déclaré le nouveau chef de gouvernement, originaire de la région de Cuzco (sud).

M. Bellido est membre du parti marxiste-léniniste Peru Libre, un parti jusque-là minoritaire mais qui a obtenu le meilleur score aux législatives du 11 avril avec 37 sièges sur 130, devant Fuerza popular (24), le parti de la candidate malheureuse à la présidentielle Keiko Fujimori (droite populiste).

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« C’est un message qui polarise » la société péruvienne, a regretté le député de droite Alejandro Cavero à la radio RPP.

Comme le chef de l’Etat, le nouveau Premier ministre est d’origine paysanne et n’a pas eu de poste politique avant cette nomination. Il porte lui aussi un chapeau traditionnel, mais différent de celui qu’arbore le président.

– Enquête contre Bellido –

Des médias péruviens ont expliqué que le parquet avait ouvert une enquête cette année contre M. Bellido pour « apologie de terrorisme » présumée après des déclarations concernant l’ex-guérilla maoïste du Sentier lumineux qui a semé la terreur dans ce pays andin de 1980 à 2000.

« Le pays était dans un état désastreux en 1980. Des Péruviens ont pris le mauvais chemin. Sont-ils des Péruviens, oui ou non ? Ils ont des droits. Qu’avez-vous contre les membres du Sentier ? », avait-il déclaré dans un entretien avec un média en ligne.

Elu député, il bénéficie toutefois désormais de son immunité parlementaire.

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Pour diriger la diplomatie, le nouveau président a choisi Hector Béjar, 85 ans. Avocat et docteur en sociologie, il avait fondé en 1962 l’Armée de libération nationale (ELN), une guérilla inspirée par la révolution cubaine qui a opéré dans la jungle de Madre de Dios (à 1.000 km à l’est de Lima), jusqu’à sa défaite militaire quelques années plus tard.

Arrêté en 1966, il a passé cinq ans en prison avant d’être gracié par le gouvernement du général Juan Velasco Alvarado, dont il est devenu un collaborateur. Hector Béjar a publié plusieurs ouvrages et enseigne à l’Université pontificale catholique du Pérou.

Pedro Castillo a officiellement pris ses fonctions mercredi à la tête d’un Pérou divisé après les résultats très serrés du deuxième tour de la présidentielle du 6 juin qui l’ont vu l’emporter de quelques dizaines de milliers de voix face à Keiko Fujimori. 

Si son élection a suscité l’espoir de millions de Péruviens, en particulier dans les zones rurales, elle fait craindre à d’autres un virage radical vers le socialisme après des décennies de politiques économiques ultralibérales.

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International

Trump déploie deux sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev

Le président des États-Unis, Donald Trump, a ordonné ce vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réponse aux « déclarations provocatrices » de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, qui a averti d’un possible conflit entre les deux pays.

« Face aux déclarations provocatrices de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, actuel vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, j’ai ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires dans les régions concernées, au cas où ces propos insensés et incendiaires iraient plus loin », a déclaré Trump sur la plateforme Truth Social.

Le président républicain a ajouté dans son message : « Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues ; j’espère que ce ne sera pas l’un de ces cas. »

Trump réagissait ainsi aux propos de Medvedev, qui cette semaine a critiqué l’ultimatum lancé par les États-Unis à la Russie pour qu’elle mette fin à la guerre en Ukraine, avertissant qu’il pourrait mener à un affrontement direct entre les deux puissances.

« Trump joue au jeu des ultimatums avec la Russie : 50 ou 10 jours… Il devrait se rappeler de deux choses. Premièrement : la Russie n’est ni Israël ni même l’Iran. Et deuxièmement : chaque nouvel ultimatum est un pas vers la guerre. Pas entre la Russie et l’Ukraine, mais avec son propre pays », écrivait Medvedev lundi sur son compte X.

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Depuis plusieurs mois, Trump exprime sa frustration face au refus du président russe Vladimir Poutine de stopper les bombardements en Ukraine. Il a réduit à 10 jours le délai donné à Moscou pour conclure une trêve dans les combats.

Dans un autre message publié vendredi sur Truth Social, Trump a affirmé que près de 20 000 soldats russes sont morts ce mois-ci dans la guerre, portant le total depuis le début de l’année à 112 500.

« Tant de morts inutiles ! L’Ukraine, toutefois, a également beaucoup souffert. Elle a perdu environ 8 000 soldats depuis le 1er janvier 2025, et ce chiffre n’inclut pas les disparus », a-t-il ajouté.

Le républicain a conclu en soulignant que « c’est une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu ».

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International

La radiodiffusion publique américaine amorce sa fermeture après les coupes de Trump

La Corporation for Public Broadcasting (CPB) des États-Unis a annoncé ce vendredi le début d’une fermeture progressive de ses activités, conséquence des coupes budgétaires mises en œuvre par l’administration de Donald Trump, qui a supprimé pour la première fois en près de soixante ans le financement destiné à cet organisme.

La CPB, qui soutient directement ou indirectement la radio publique NPR et la télévision publique PBS, a souligné dans un communiqué que, depuis près de 60 ans, elle remplit sa mission auprès du Congrès en « construisant et maintenant un système de médias publics fiable, qui informe, éduque et sert les communautés à travers tout le pays ».

« Malgré les efforts extraordinaires de millions d’Américains qui ont appelé, écrit et demandé au Congrès de préserver le financement fédéral de la CPB, nous faisons face à la dure réalité de devoir fermer nos opérations », a déclaré dans la note la présidente-directrice générale Patricia Harrison.

L’organisme a également informé vendredi ses employés que la majorité de leurs postes seront supprimés dans le cadre de ce démantèlement.

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International

“Procès du siècle” : Álvaro Uribe, premier ancien président colombien reconnu coupable

L’ancien président colombien Álvaro Uribe (2002-2010) a été condamné à 12 ans de prison à purger en résidence surveillée pour les délits de fraude procédurale et de subornation de témoins dans une procédure pénale, selon une décision rendue publique ce vendredi de manière anticipée.

Le document précise que la juge du 44e tribunal pénal du circuit de Bogotá, Sandra Heredia, qui lira officiellement le verdict à partir de 14 h (heure locale), a décidé d’imposer à Uribe une peine de 12 ans de prison, une amende de plus de 3,4 milliards de pesos colombiens (environ 822 000 USD) et l’interdit pendant plus de huit ans d’exercer des droits et fonctions publics.

La magistrate a également mandaté le Centre des services judiciaires de Rionegro, la commune du département d’Antioquia où réside l’ancien président, pour émettre “le mandat d’incarcération correspondant” et “procéder à son transfert immédiat à son domicile, où il purgera sa peine de résidence surveillée et sera soumis aux contrôles requis.”

Âgé de 73 ans et fondateur du parti de droite Centro Democrático, Uribe est devenu lundi le premier ancien président colombien à être condamné pénalement dans ce que l’on appelle en Colombie le « procès du siècle », même si sa défense a déjà annoncé qu’elle ferait appel de la décision devant la Cour supérieure de Bogotá.

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