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International

Une chasse à l’homme en rase campagne tient le Brésil en haleine

AFP

Malgré la mobilisation de plus de 300 policiers, avec des drones et des hélicoptères, dans une chasse à l’homme digne d’un film hollywoodien près de Brasilia, l’assassin présumé de quatre personnes reste introuvable et les habitants sont terrorisés.

« Au moindre bruit, c’est la panique », confie à l’AFP Aurizênia Batista da Silva, qui vit à Cocalzinho de Goiás, petite ville nichée au coeur du Cerrado, la savane brésilienne, à 75 km de la capitale fédérale.

Le seul nom de Lazaro Barbosa, détenu en cavale de 32 ans devenu l’homme le plus recherché du Brésil, suffit à lui glacer le sang: « on dit que c’est le diable en personne ».

Mais Lazaro Barboza, c’est d’abord un visage, dont les médias dans tout le Brésil diffusent la photo en boucle: mèches folles qui recouvrent le front, fine moustache, collier de barbe. Et surtout le métis a un regard perçant et menaçant. 

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Certains l’appellent le « tueur en série de Brasilia », d’autres disent qu’il est « pire que la pandémie de Covid », qui a fait plus d’un demi-million de morts au Brésil.

Ce natif de l’Etat de Bahia (nord-est) a été incarcéré en 2011 pour viol. Il s’est évadé en 2016, a été repris, avant de s’échapper à nouveau en 2018.

Mais Lazaro Barbosa est devenu le danger public numéro un le 9 juin, quand quatre membres d’une même famille ont été assassinés à coups de couteau, dans la zone rurale de Cocalzinho de Goiás.

Depuis, les rumeurs n’ont cessé d’alimenter la panique des habitants: certains disent avoir entendu des coups de feu, d’autres évoquent des vols et des prises d’otages.

Les policiers écument la campagne depuis deux semaines et leurs interventions sont parfois trop musclées au goût de certains habitants.

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C’est le cas de Tata Ngunzetala, responsable d’un lieu de culte de Candomblé, qui déplore que l’assassin présumé ait été associé à cette religion afro-brésilienne considérée comme démoniaque par ses détracteurs.

« Plus de 40 policiers ont sauté le mur, fouillé mon téléphone et mon ordinateur sans mandat et m’ont menacée avec des fusils d’assaut, m’accusant de protéger Lazaro », explique-t-elle à l’AFP. 

Une douzaine d’autres lieux de culte de Candomblé ont été la cible d’incursions policières similaires.

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MARN1

International

Trump déploie deux sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev

Le président des États-Unis, Donald Trump, a ordonné ce vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réponse aux « déclarations provocatrices » de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, qui a averti d’un possible conflit entre les deux pays.

« Face aux déclarations provocatrices de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, actuel vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, j’ai ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires dans les régions concernées, au cas où ces propos insensés et incendiaires iraient plus loin », a déclaré Trump sur la plateforme Truth Social.

Le président républicain a ajouté dans son message : « Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues ; j’espère que ce ne sera pas l’un de ces cas. »

Trump réagissait ainsi aux propos de Medvedev, qui cette semaine a critiqué l’ultimatum lancé par les États-Unis à la Russie pour qu’elle mette fin à la guerre en Ukraine, avertissant qu’il pourrait mener à un affrontement direct entre les deux puissances.

« Trump joue au jeu des ultimatums avec la Russie : 50 ou 10 jours… Il devrait se rappeler de deux choses. Premièrement : la Russie n’est ni Israël ni même l’Iran. Et deuxièmement : chaque nouvel ultimatum est un pas vers la guerre. Pas entre la Russie et l’Ukraine, mais avec son propre pays », écrivait Medvedev lundi sur son compte X.

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Depuis plusieurs mois, Trump exprime sa frustration face au refus du président russe Vladimir Poutine de stopper les bombardements en Ukraine. Il a réduit à 10 jours le délai donné à Moscou pour conclure une trêve dans les combats.

Dans un autre message publié vendredi sur Truth Social, Trump a affirmé que près de 20 000 soldats russes sont morts ce mois-ci dans la guerre, portant le total depuis le début de l’année à 112 500.

« Tant de morts inutiles ! L’Ukraine, toutefois, a également beaucoup souffert. Elle a perdu environ 8 000 soldats depuis le 1er janvier 2025, et ce chiffre n’inclut pas les disparus », a-t-il ajouté.

Le républicain a conclu en soulignant que « c’est une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu ».

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International

La radiodiffusion publique américaine amorce sa fermeture après les coupes de Trump

La Corporation for Public Broadcasting (CPB) des États-Unis a annoncé ce vendredi le début d’une fermeture progressive de ses activités, conséquence des coupes budgétaires mises en œuvre par l’administration de Donald Trump, qui a supprimé pour la première fois en près de soixante ans le financement destiné à cet organisme.

La CPB, qui soutient directement ou indirectement la radio publique NPR et la télévision publique PBS, a souligné dans un communiqué que, depuis près de 60 ans, elle remplit sa mission auprès du Congrès en « construisant et maintenant un système de médias publics fiable, qui informe, éduque et sert les communautés à travers tout le pays ».

« Malgré les efforts extraordinaires de millions d’Américains qui ont appelé, écrit et demandé au Congrès de préserver le financement fédéral de la CPB, nous faisons face à la dure réalité de devoir fermer nos opérations », a déclaré dans la note la présidente-directrice générale Patricia Harrison.

L’organisme a également informé vendredi ses employés que la majorité de leurs postes seront supprimés dans le cadre de ce démantèlement.

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International

“Procès du siècle” : Álvaro Uribe, premier ancien président colombien reconnu coupable

L’ancien président colombien Álvaro Uribe (2002-2010) a été condamné à 12 ans de prison à purger en résidence surveillée pour les délits de fraude procédurale et de subornation de témoins dans une procédure pénale, selon une décision rendue publique ce vendredi de manière anticipée.

Le document précise que la juge du 44e tribunal pénal du circuit de Bogotá, Sandra Heredia, qui lira officiellement le verdict à partir de 14 h (heure locale), a décidé d’imposer à Uribe une peine de 12 ans de prison, une amende de plus de 3,4 milliards de pesos colombiens (environ 822 000 USD) et l’interdit pendant plus de huit ans d’exercer des droits et fonctions publics.

La magistrate a également mandaté le Centre des services judiciaires de Rionegro, la commune du département d’Antioquia où réside l’ancien président, pour émettre “le mandat d’incarcération correspondant” et “procéder à son transfert immédiat à son domicile, où il purgera sa peine de résidence surveillée et sera soumis aux contrôles requis.”

Âgé de 73 ans et fondateur du parti de droite Centro Democrático, Uribe est devenu lundi le premier ancien président colombien à être condamné pénalement dans ce que l’on appelle en Colombie le « procès du siècle », même si sa défense a déjà annoncé qu’elle ferait appel de la décision devant la Cour supérieure de Bogotá.

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