Connect with us

International

Manifestations en Colombie: HRW dénonce des « abus très graves » de la police

AFP/Salle de presse

L’ONG de défense des droits humains Human Rights Watch (HRW) a dénoncé mercredi des « abus très graves » de la police colombienne, présumée impliquée dans 20 homicides durant les manifestations contre le gouvernement qui se succèdent depuis le 28 avril.

HRW a précisé dans un rapport que 16 des morts ont été touchés par des coups de feu tirés avec l’intention de « tuer » par des policiers.

Le gouvernement « devrait adopter des mesures urgentes pour protéger les droits humains et initier une profonde réforme policière pour garantir que les agents respectent le droit de réunion pacifique, et que les responsables d’abus soient traduits en justice », a souligné HRW dans ce rapport qui devait être présenté au président Ivan Duque dans la journée.

Les agressions « ne sont pas des incidents isolés d’agents indisciplinés, mais le résultat de profonds défauts structurels », selon ce texte.

Advertisement
20250801_pv_central_minsal_728x90
20250701_dengue_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Le directeur de HRW pour les Amériques, José Miguel Vivanco, a déclaré lors d’une conférence de presse virtuelle avoir reçu des « dénonciations crédibles » concernant 34 morts durant les manifestations, dont 20 apparemment causées par des policiers et de celles-ci 16 consécutives à des balles visant des « organes vitaux ».

« Les autopsies suggèrent que les fonctionnaires auraient tiré pour tuer », a-t-il ajouté.

HRW a salué l’annonce de M. Duque de réformer la police, mais a estimé que certaines mesures sont « cosmétiques » et ne visent pas à une transformation de fond.

L’ONG a notamment recommandé de transférer la gestion de la police du ministère de la Défense à celui de l’Intérieur ou à un nouveau ministère de la Sécurité.

« La police continue à opérer avec une culture de conflit armé, une doctrine de l’ennemi interne, des procédures qui ne sont pas proches des citoyens », a souligné M. Vivanco. 

Advertisement
20250801_pv_central_minsal_728x90
20250701_dengue_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Selon lui, le président « n’a pas été à la hauteur de la nécessité de condamner en termes non équivoques les très graves violations des droits humains » commises par des policiers.

Il a en outre demandé que les autorités apportent des preuves quant à la responsabilité de dissidents de l’ex-guérilla des Farc et de rebelles de l’ELN dans les troubles, estimant que cette affirmation du gouvernement génère « plus de rage chez ceux qui protestent », les « stigmatisent » et transmet « un message erroné » aux forces de l’ordre selon lequel elles « affrontent un dangereux ennemi ».

La Colombie, minée par une guerre interne de plus d’un demi-siècle, est confrontée depuis plus d’un mois à un mouvement de protestation inédit, mené essentiellement par des jeunes qui réclament un changement de politique, une réforme de la police et un Etat plus solidaire face à l’impact économique de la pandémie de Covid-19, qui se traduit par une hausse de la pauvreté touchant désormais 42% de la population.

Continue Reading
Advertisement
20250801_pv_central_minsal_300x200
20250701_dengue_300x250_01
20250701_dengue_300x250_02
20250501_mh_noexigencia_dui_300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

International

Trump déploie deux sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev

Le président des États-Unis, Donald Trump, a ordonné ce vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réponse aux « déclarations provocatrices » de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, qui a averti d’un possible conflit entre les deux pays.

« Face aux déclarations provocatrices de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, actuel vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, j’ai ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires dans les régions concernées, au cas où ces propos insensés et incendiaires iraient plus loin », a déclaré Trump sur la plateforme Truth Social.

Le président républicain a ajouté dans son message : « Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues ; j’espère que ce ne sera pas l’un de ces cas. »

Trump réagissait ainsi aux propos de Medvedev, qui cette semaine a critiqué l’ultimatum lancé par les États-Unis à la Russie pour qu’elle mette fin à la guerre en Ukraine, avertissant qu’il pourrait mener à un affrontement direct entre les deux puissances.

« Trump joue au jeu des ultimatums avec la Russie : 50 ou 10 jours… Il devrait se rappeler de deux choses. Premièrement : la Russie n’est ni Israël ni même l’Iran. Et deuxièmement : chaque nouvel ultimatum est un pas vers la guerre. Pas entre la Russie et l’Ukraine, mais avec son propre pays », écrivait Medvedev lundi sur son compte X.

Advertisement

20250801_pv_central_minsal_728x90
20250701_dengue_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

Depuis plusieurs mois, Trump exprime sa frustration face au refus du président russe Vladimir Poutine de stopper les bombardements en Ukraine. Il a réduit à 10 jours le délai donné à Moscou pour conclure une trêve dans les combats.

Dans un autre message publié vendredi sur Truth Social, Trump a affirmé que près de 20 000 soldats russes sont morts ce mois-ci dans la guerre, portant le total depuis le début de l’année à 112 500.

« Tant de morts inutiles ! L’Ukraine, toutefois, a également beaucoup souffert. Elle a perdu environ 8 000 soldats depuis le 1er janvier 2025, et ce chiffre n’inclut pas les disparus », a-t-il ajouté.

Le républicain a conclu en soulignant que « c’est une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu ».

Advertisement

20250801_pv_central_minsal_728x90
20250701_dengue_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

Continue Reading

International

La radiodiffusion publique américaine amorce sa fermeture après les coupes de Trump

La Corporation for Public Broadcasting (CPB) des États-Unis a annoncé ce vendredi le début d’une fermeture progressive de ses activités, conséquence des coupes budgétaires mises en œuvre par l’administration de Donald Trump, qui a supprimé pour la première fois en près de soixante ans le financement destiné à cet organisme.

La CPB, qui soutient directement ou indirectement la radio publique NPR et la télévision publique PBS, a souligné dans un communiqué que, depuis près de 60 ans, elle remplit sa mission auprès du Congrès en « construisant et maintenant un système de médias publics fiable, qui informe, éduque et sert les communautés à travers tout le pays ».

« Malgré les efforts extraordinaires de millions d’Américains qui ont appelé, écrit et demandé au Congrès de préserver le financement fédéral de la CPB, nous faisons face à la dure réalité de devoir fermer nos opérations », a déclaré dans la note la présidente-directrice générale Patricia Harrison.

L’organisme a également informé vendredi ses employés que la majorité de leurs postes seront supprimés dans le cadre de ce démantèlement.

Continue Reading

International

“Procès du siècle” : Álvaro Uribe, premier ancien président colombien reconnu coupable

L’ancien président colombien Álvaro Uribe (2002-2010) a été condamné à 12 ans de prison à purger en résidence surveillée pour les délits de fraude procédurale et de subornation de témoins dans une procédure pénale, selon une décision rendue publique ce vendredi de manière anticipée.

Le document précise que la juge du 44e tribunal pénal du circuit de Bogotá, Sandra Heredia, qui lira officiellement le verdict à partir de 14 h (heure locale), a décidé d’imposer à Uribe une peine de 12 ans de prison, une amende de plus de 3,4 milliards de pesos colombiens (environ 822 000 USD) et l’interdit pendant plus de huit ans d’exercer des droits et fonctions publics.

La magistrate a également mandaté le Centre des services judiciaires de Rionegro, la commune du département d’Antioquia où réside l’ancien président, pour émettre “le mandat d’incarcération correspondant” et “procéder à son transfert immédiat à son domicile, où il purgera sa peine de résidence surveillée et sera soumis aux contrôles requis.”

Âgé de 73 ans et fondateur du parti de droite Centro Democrático, Uribe est devenu lundi le premier ancien président colombien à être condamné pénalement dans ce que l’on appelle en Colombie le « procès du siècle », même si sa défense a déjà annoncé qu’elle ferait appel de la décision devant la Cour supérieure de Bogotá.

Continue Reading

Trending

News Central