Amérique centrale
Des guatémaltèques craignent que leurs proches soient morts au Mexique
AFP / Salle de presse
Les habitants de la ville de Comitancillo, au Guatemala, craignent qu’au moins une douzaine de leurs proches figurent parmi les 19 personnes qui ont été retrouvées calcinés sur une route rurale à la frontière entre le Mexique et les États-Unis, a informé une autorité de la région.
Luis Velásquez, gouverneur de San Marcos, le département auquel appartient la ville, a ajouté qu’un groupe d’habitants de la région a quitté le pays pour migrer vers les États-Unis, via le Mexique. La dernière fois qu’ils ont pris contact avec leurs proches, c’était à Tamaulipas, où les autorités mexicaines ont enregistré la découverte des corps. « Les membres de la famille disent que ce sont leurs proches qui ont été tués », a ajouté.
En ce sens, les proches des victimes présumées se sont présentés ce lundi au ministère des Affaires Étrangères pour donner des détails sur les voyageurs et faciliter leur identification. De même, des tests ADN ont été effectués pour déterminer si les corps retrouvés appartenaient aux Guatémaltèques disparus.
« Pour le moment, certaines personnes ont contacté le ministère pour demander des informations sur la procédure à suivre. Des informations sont en cours de collecte pour qu’elles soient prêtes au moment où les autorités mexicaines responsables auront besoin », a déclaré une source du ministère des Affaires Étrangères aux journalistes.
Les corps des migrants présumés ont été retrouvés sur une route rurale de la municipalité de Camargo, près de la frontière avec l’État de Nuevo León, a indiqué le parquet mexicain à travers un communiqué.
Amérique centrale
Washington presse le CNE hondurien d’accélérer le dépouillement spécial
L’appel a été lancé par le Bureau des affaires de l’hémisphère occidental via le réseau social X, exhortant le Conseil national électoral (CNE) à procéder au dépouillement spécial des 2 792 procès-verbaux présentant des irrégularités, dont l’examen aurait dû commencer le 13 décembre, conformément à la législation électorale hondurienne.
La Maison-Blanche a averti que toute tentative d’entraver le travail du CNE ou de perturber l’ordre public « aura des conséquences ». Elle a également souligné que « la voix des 3,4 millions de Honduriens qui se sont rendus aux urnes doit être respectée et entendue ».
Le retard dans le dépouillement a exacerbé les tensions politiques. Les autorités ont mis en place au moins 150 tables de travail à l’Institut national de formation professionnelle (Infop), où le matériel électoral est sécurisé. Toutefois, ces dernières heures, l’accès a été refusé à du personnel accrédité qui devait assurer l’un des quarts de travail de 12 heureschargés de traiter les procès-verbaux contestés.
En l’absence de ce dépouillement spécial, les résultats définitifs pourraient être annoncés après le 30 décembre, date limite fixée par la loi, ce qui risquerait d’aggraver la crise postélectorale.
Selon les résultats préliminaires du CNE, le candidat du Parti national, Nasry “Tito” Asfura, soutenu par le président Donald Trump, arrive en tête avec 40,54 % des voix. Il est suivi de Salvador Nasralla, du Parti libéral, avec 39,19 %, tandis que Rixi Moncada, du parti de gauche Liberté et Refondation (Libre), occupe la troisième place avec 19,29 %, alors que 99,80 % des procès-verbaux ont déjà été traités.
Amérique centrale
Crise électorale au Honduras : des affrontements font huit blessés à Tegucigalpa
Au moins huit personnes ont été blessées dans la nuit de lundi lors d’une opération menée par les forces de sécurité pour évacuer des militants de gauche qui réclamaient la publication des résultats définitifs des élections générales au Honduras, ont indiqué les autorités ce mardi.
Plus de deux semaines après le scrutin, les Honduriens ne connaissent toujours pas le vainqueur de l’élection présidentielle, ni les résultats définitifs d’autres postes électifs, notamment la mairie de la capitale, Tegucigalpa.
La présidente du Honduras, Xiomara Castro, a rejeté ce mardi l’opération policière au cours de laquelle des manifestants de son parti ont été expulsés d’un campement installé devant le siège du Conseil national électoral (CNE).
Le maire de Tegucigalpa, Jorge Aldana, a fait état de huit blessés dans des déclarations à l’AFP sur les lieux des faits. « Mais ils vont bien. Ils sont entrés dans la tente et nous ont traités comme des criminels », a déclaré l’édile, candidat à sa réélection.
La cheffe de l’État a ordonné aux commandants de la Police nationale et des Forces armées de destituer les agents impliqués, affirmant qu’ils auraient agi sans autorisation de leurs supérieurs hiérarchiques.
Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent un homme le visage ensanglanté, ainsi qu’une tente, des matelas et divers objets renversés au sol.
Les manifestants soutiennent Jorge Aldana, qui perdrait sa réélection de justesse, avec un écart d’environ 400 voix, face au conservateur Juan Diego Zelaya.
La présidentielle reste également indécise, avec une avance inférieure à deux points de pourcentage en faveur du conservateur Nasry Asfura, soutenu par le président américain Donald Trump, face au candidat de droite Salvador Nasralla.
Amérique centrale
Bukele domine TikTok, X, YouTube et Instagram en Amérique latine
Le président du Salvador, Nayib Bukele, arrive en tête des préférences sur les réseaux sociaux parmi les dirigeants d’Amérique latine, selon une analyse de données publiée lundi par la plateforme Latinometrics sur son compte officiel du réseau social X.
Les données de Latinometrics reposent sur une mesure d’un abonné pour 100 000 habitants, un critère que la plateforme explique utiliser afin de garantir une comparaison plus équilibrée entre les pays de la région ayant des populations très différentes.
Selon cette méthodologie, Nayib Bukele domine toutes les principales plateformes sociales en Amérique latine, notamment TikTok, X, YouTube et Instagram. Le président salvadorien conserve une avance significative sur d’autres chefs d’État de la région, tels que Javier Milei (Argentine), Daniel Noboa (Équateur), Luis Abinader (République dominicaine) et Nicolás Maduro (Venezuela).
« Comme dans d’autres régions du monde, les dirigeants latino-américains ont mobilisé à la fois les réseaux sociaux traditionnels et les plus récents pour atteindre leur public… Une chose est certaine : si l’on analyse les dirigeants les plus populaires sur les réseaux sociaux par habitant (afin d’éliminer l’avantage démographique évident de Lula da Silva), un nom se démarque clairement. La forte popularité de Nayib Bukele sur les réseaux sociaux est compréhensible. Ses taux élevés d’approbation, par exemple, jouent un rôle déterminant », souligne Latinometrics.
À cet égard, la plateforme met en avant les niveaux élevés de popularité dont bénéficie actuellement Bukele au Salvador, consolidant son leadership au niveau national. Elle souligne également l’activité soutenue du président salvadorien sur les réseaux sociaux comme un autre facteur clé de cette position dominante.
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