Le président du Panama, José Raúl Mulino, a défendu ce mardi la construction d’un nouveau réservoir pour le canal interocéanique et a critiqué ceux qui s’opposent à ce projet visant à garantir l’approvisionnement en eau pour la navigation.

L’Autorité du canal de Panama (ACP), l’organisme public autonome qui gère la voie navigable, prévoit de construire un réservoir de 4 600 hectares sur la rivière Indio, à l’ouest du canal.

L’objectif est de prévenir les effets des sécheresses sévères, comme celle de 2023 qui a contraint à réduire drastiquement le trafic des navires, mais plusieurs organisations et habitants locaux s’opposent à cette initiative.

« Je soutiens ouvertement le projet du réservoir de la rivière Indio (…), ce canal a besoin de plus d’eau, nous avons besoin de plus d’eau potable. Nous ne pouvons pas compromettre notre grand avantage concurrentiel et notre position géographique stratégique », a déclaré Mulino dans un discours à la nation à l’occasion de son premier anniversaire au pouvoir.

« Ceux qui s’opposent à la rivière Indio s’opposent au progrès, s’opposent à avoir plus d’eau pour les gens et plus de ressources hydriques pour le canal. Ce projet ne nuit à personne », a-t-il ajouté.

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Le canal de Panama, par lequel transite 6 % du commerce maritime mondial, a été inauguré par les États-Unis en 1914. Il fonctionne avec l’eau de pluie stockée dans les lacs artificiels Gatún et Alhajuela.

Le bassin versant du canal, qui fournit également l’eau potable à la moitié du pays, a été modernisé pour la dernière fois en 1935. À cette époque, il y avait environ 6 000 passages de navires par an, moins de la moitié du trafic actuel, et la population nationale était inférieure à un demi-million d’habitants, contre 4,2 millions aujourd’hui.

L’eau du nouveau réservoir sera acheminée par un tunnel de neuf kilomètres jusqu’au lac Gatún.

Les travaux devraient commencer en 2027 pour s’achever en 2032, avec un investissement de 1,6 milliard de dollars. Parmi cette somme, 400 millions seront destinés à indemniser et à reloger environ 2 500 personnes issues de plusieurs villages.

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Le président des États-Unis, Donald Trump, a exprimé ce jeudi sa tristesse face à l’“horrible” accident d’avion survenu en Inde, impliquant un appareil transportant 242 personnes, et a offert une aide “immédiate” aux autorités indiennes pour les opérations de secours.

« Cet accident aérien est terrible. C’est un grand pays, un pays fort, et je suis sûr qu’il saura gérer la situation, mais j’ai dit que, quoi qu’il arrive, nous serons prêts à intervenir immédiatement », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche.

Trump, qui n’a pas précisé s’il avait parlé avec le Premier ministre indien, Narendra Modi, a ajouté que cet accident « figure parmi les pires de l’histoire de l’aviation » et qu’il a partagé avec les autorités indiennes certaines « recommandations » concernant l’enquête.

De son côté, le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, s’est dit « bouleversé » par le drame et a affirmé prier « pour tous ceux qui ont perdu un être cher ».
« Nous suivons de près l’évolution de la situation et exprimons notre soutien aux équipes de secours mobilisées », a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.

L’appareil accidenté, un Boeing 787 du vol AI171 d’Air India, assurait la liaison entre Ahmedabad (ouest de l’Inde) et l’aéroport de Gatwick à Londres. Il s’est écrasé quelques minutes après son décollage, avec 242 personnes à bord (230 passagers et 12 membres d’équipage).

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Bien que les services d’urgence aient indiqué qu’il y avait très peu de chances de retrouver des survivants, au moins une personne a été retrouvée vivante et reçoit actuellement des soins à l’hôpital.

La multinationale brassicole néerlandaise Heineken a annoncé ce mercredi un investissement de 2,75 milliards de dollars au Mexique entre 2025 et 2028, dans un contexte d’incertitude liée aux tensions commerciales avec les États-Unis.

« C’est avec beaucoup de fierté que nous partageons notre intention d’investir 2,75 milliards de dollars dans le pays d’ici la fin de 2028, avec une vision axée sur la croissance, l’innovation et la durabilité », a déclaré Oriol Bonaclocha, directeur général de l’entreprise, lors de la conférence de presse quotidienne de la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum.

Cet investissement sera destiné au sud-est du Mexique, plus précisément dans la municipalité de Kanasín, dans l’État du Yucatán.

Selon le dirigeant, la nouvelle usine va générer plus de 3 000 emplois directs et indirects, en plus de permettre un approvisionnement « plus efficace et durable » de la péninsule du Yucatán.

Bonaclocha a souligné que ce projet constitue une « étape importante » pour la société, qui a mené pour la première fois dans son histoire une consultation indigène avant l’implantation de l’usine.

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« Cela positionne Heineken comme la première entreprise du secteur à engager un dialogue ouvert avec la communauté. De plus, nous avons mis en place un processus de collaboration avec le gouvernement du Yucatán et des fournisseurs locaux afin de mieux connaître leurs produits et services, ce qui montre que nous commençons sur la bonne voie », a-t-il affirmé.