International
Scandale judiciaire en Bolivie : l’ex-ministre Siles dans le collimateur du parquet

Le parquet bolivien a ordonné ce mercredi 18 juin 2025 l’arrestation de l’ancien ministre de la Justice, César Siles, qui avait démissionné samedi dernier, au cœur d’un scandale de manipulation présumée du système judiciaire impliquant également des juges et des avocats, a indiqué le ministère public.
L’affaire a éclaté après la diffusion d’un enregistrement audio attribué à Siles, dans lequel l’ex-ministre fait pression sur un juge local et lui propose une protection en échange d’un jugement favorable. Ce jugement visait, selon les soupçons du parquet, à destituer Fanny Coaquira, magistrate au Tribunal suprême de justice, la plus haute instance judiciaire du pays.
« La commission des procureurs chargée de l’enquête a émis une résolution et un mandat d’arrêt contre l’ex-ministre Siles », a déclaré en conférence de presse Roger Mariaca, procureur général de Bolivie.
Le scandale a été surnommé « affaire Consorcio », car le délit en question est celui de « consortium illégal » entre juges, procureurs, policiers et avocats, passible de cinq à dix ans de prison.
« Une série d’indices »
Dans sa lettre de démission adressée au président Luis Arce, Siles avait demandé à rester en fonction jusqu’à mardi, mais il a été remplacé dès lundi par l’avocate Jessica Saravia.
Mariaca a souligné que l’enquête ne repose pas uniquement sur l’audio, mais sur « une série d’indices, notamment des témoignages et certaines preuves documentaires ». Siles a reconnu que la voix dans l’audio était la sienne, tout en affirmant que l’enregistrement avait été manipulé.
Jusqu’à présent, quatre personnes ont été arrêtées : un avocat et trois juges, dont Iván Campero, pressenti pour remplacer la magistrate Coaquira.
Par ailleurs, l’un des derniers actes publics de Siles en tant que ministre fut de porter plainte contre l’ex-président Evo Morales, pour le délit de « terrorisme », en lien avec des blocages de routes organisés pendant deux semaines. Le ministère public a ouvert une enquête à ce sujet.
Amérique centrale
Xiomara Castro exprime sa solidarité avec Maduro face aux attaques infondées

La présidente du Honduras, Xiomara Castro, a fermement rejeté ce samedi les « attaques infondées » contre le président vénézuélien Nicolás Maduro, après que les États-Unis ont augmenté la récompense pour toute information permettant de le capturer, l’accusant de collaboration avec des groupes de narcotrafic.
La procureure générale américaine, Pam Bondi, a annoncé jeudi que le gouvernement de Donald Trump avait porté la récompense à 50 millions de dollars, accusant Maduro de travailler avec des « organisations terroristes étrangères » telles que le Tren de Aragua et le Cartel des Soleils pour introduire de la drogue aux États-Unis.
« Le Honduras rejette catégoriquement les accusations portées contre le président Nicolás Maduro et exprime sa pleine solidarité (…) face aux attaques infondées dont il fait l’objet », a déclaré Castro sur son compte X.
De son côté, le Nicaragua a envoyé vendredi une lettre de soutien au président vénézuélien. « Nicolás, frère courageux (…), aucun empire ne nous soumettra », ont affirmé dans ce courrier les coprésidents et époux nicaraguayens Daniel Ortega et Rosario Murillo.
International
Brésil : 11 morts et 45 blessés dans un violent accident entre un bus et un camion

Onze personnes ont perdu la vie et quarante-cinq autres ont été blessées lors d’une collision frontale entre un camion de marchandises et un autobus dans le centre-ouest du Brésil, ont annoncé les autorités ce samedi.
L’accident s’est produit vendredi à 21h40, heure locale, sur la route BR-163, près de la localité de Lucas do Rio Verde, dans l’État du Mato Grosso.
Selon la Police routière fédérale (PRF), un autobus reliant la capitale de l’État, Cuiabá, à Sinop est entré en collision frontale avec un camion transportant des graines de coton.
« L’accident a fait 11 morts », a indiqué la PRF dans un communiqué, précisant qu’une enquête est en cours pour déterminer les causes du drame.
Les blessés ont été transportés vers des hôpitaux de la région : 11 sont dans un état grave, 26 présentent des blessures modérées et 8 sont légèrement touchés, selon la police routière.
Le conducteur du camion a subi des blessures modérées.
La société de transport Rio Novo, propriétaire de l’autobus, a confirmé l’accident.
« Notre priorité est de prendre soin des victimes et de leurs familles », a déclaré l’entreprise dans un message publié sur les réseaux sociaux.
Les accidents mortels sont fréquents sur les routes brésiliennes, un pays aux dimensions continentales.
Dimanche dernier, huit personnes avaient trouvé la mort dans une collision impliquant deux voitures et une moto dans l’État de Minas Gerais (sud-est).
En mai, une collision frontale entre une minifourgonnette et un camion avait fait neuf morts et dix blessés, également dans le Minas Gerais.
International
Les États-Unis ouvrent un centre de détention massif pour migrants à Fort Bliss, Texas

Le gouvernement des États-Unis ouvrira dans les prochaines semaines le plus grand centre de détention pour migrants du pays, avec une capacité d’environ 1 000 personnes, situé au sein d’une base militaire au Texas.
Le centre, qui soutiendra la campagne de détentions et d’expulsions massives du président Donald Trump, sera implanté à Fort Bliss, en périphérie de la ville frontalière d’El Paso. Composé de bâtiments en toile, il commencera à fonctionner le 17 août, selon le site Border Report.
Les autorités prévoient d’agrandir les installations afin d’accueillir jusqu’à 5 000 personnes, a indiqué à l’AFP un fonctionnaire du Département de la Sécurité intérieure (DHS).
Le gouvernement « cherche toutes les options disponibles pour augmenter la capacité de détention » sur le sol américain, a précisé la porte-parole du DHS, Tricia McLaughlin, évoquant également d’autres bases militaires en plus de Fort Bliss.
Le Pentagone a déjà approuvé l’utilisation de Camp Atterbury, dans l’Indiana, et de la base McGuire Dix-Lakehurst dans le New Jersey, tout en poursuivant l’envoi controversé de migrants vers la base navale de Guantánamo, à Cuba.
Cette semaine, le bureau du sénateur démocrate Jon Ossoff a publié un rapport dénonçant au moins 500 cas d’abus contre des personnes détenues par le DHS, y compris dans des bases militaires, depuis l’arrivée de Trump au pouvoir le 20 janvier dernier.
Le rapport fait état de 41 plaintes pour abus physiques et sexuels, 14 cas de mauvais traitements infligés à des femmes enceintes et 18 à des mineurs. La majorité de ces incidents se seraient produits dans des centres de détention au Texas, selon le rapport.
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