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Amérique centrale

Honduras : une crise humanitaire ignorée qui s’aggrave

La réduction des financements humanitaires et les obstacles à l’obtention de l’asile ont aggravé la situation de la population hondurienne en 2024, selon le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), qui a classé la crise des déplacés du Honduras parmi les dix plus négligées au monde l’an dernier.

« Alors que l’espace humanitaire se réduit, les financements diminuent et l’accès à l’asile et à la réinstallation devient plus difficile, les risques auxquels la population hondurienne est confrontée vont s’aggraver dans l’année à venir, et les options pour un avenir sûr vont se réduire », a averti le NRC dans son rapport.

Le Honduras occupe la neuvième place dans le classement des dix crises humanitaires les plus négligées du monde, mené cette année par le Cameroun, l’Éthiopie et le Mozambique.

D’après le NRC, seulement 36,2 % des 2,8 millions de personnes ayant besoin d’aide humanitaire ont été assistées en 2023, tandis que la violence des bandes armées et les phénomènes climatiques extrêmes ont continué à forcer de nombreuses familles à fuir leurs foyers.

En 2024, environ 245 000 Honduriens étaient en cours de demande d’asile, et au moins 100 000 étaient déplacés à l’intérieur du pays à cause de la violence, a précisé l’ONG, tout en signalant que ces chiffres sont probablement sous-estimés.

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« La présence enracinée et le contrôle exercé par les gangs, les cartels et les groupes criminels continuent de forcer les gens à fuir et limitent l’accès à l’aide humanitaire », a souligné l’organisation.

Entre 2019 et 2024, les programmes de réinstallation ont permis à 7 000 personnes de recommencer une nouvelle vie à l’étranger, principalement aux États-Unis. En revanche, 23 000 Honduriens ont été renvoyés de force en 2023, essentiellement depuis les États-Unis et le Mexique, a ajouté le NRC.

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Amérique centrale

Crise à Bocas del Toro : Panama propose un dialogue avec les travailleurs bananiers

Le gouvernement panaméen et le syndicat des travailleurs de la filiale locale de la multinationale américaine Chiquita Brands ont exprimé ce vendredi leur volonté de dialoguer afin de mettre fin à un mois de manifestations et de blocages routiers.

Depuis le 28 avril, les ouvriers bloquent les routes dans la province caribéenne de Bocas del Toro, à la frontière avec le Costa Rica, pour protester contre une réforme du système de retraites. Ce mouvement a entraîné des pertes économiques importantes et le licenciement de plus de 6 500 employés de la compagnie bananière.

Les grévistes s’opposent à la réforme récente de la sécurité sociale, qui a supprimé certains droits en matière de santé et de retraite pour les ouvriers du secteur.

Le président panaméen, José Raúl Mulino, a annoncé avoir envoyé une lettre au chef syndical des bananiers, par l’intermédiaire de l’archevêque de Panama, José Domingo Ulloa. Il y promet de présenter un projet de loi visant à rétablir les droits supprimés, à condition que les blocages cessent. Il a également précisé que ce projet bénéficierait d’un traitement prioritaire au sein de l’Assemblée nationale pour parvenir à une solution « intégrale et pacifique » à cette crise.

En réponse, le leader syndical Francisco Smith a annoncé une ouverture partielle des routes durant quelques heures par jour, qualifiant ce geste de « trêve » pour favoriser le dialogue.

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Malgré cette avancée, les travailleurs restent méfiants et exigent que la nouvelle législation soit votée avant une levée complète des barrages. La province souffre déjà de pénuries de produits de base et de carburant, tandis que les écoles sont fermées.

« Cela fait 40 jours que nous sommes sur les routes. Ce n’est pas facile. Les travailleurs sont épuisés, mais restent déterminés », a déclaré Smith, ajoutant qu’il souhaitait « un meilleur entendement » pour sortir de la crise.

La grève, déclarée illégale par un tribunal du travail, a paralysé l’activité touristique et économique de la région, causant plus de 75 millions de dollars de pertes, selon Chiquita.

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Amérique centrale

Le Panama offre son aide à Haïti par la formation policière, sans déploiement pour l’instant

Le gouvernement du Panama a proposé à Haïti de former ses forces de police aux tâches de contrôle de la sécurité urbaine et frontalière, afin de contribuer à la paix dans le pays caribéen. Toutefois, il a exclu, du moins pour le moment, l’envoi d’un contingent policier, a déclaré ce vendredi le président panaméen, José Raúl Mulino.

Haïti traverse une profonde crise interne qui a dévasté son économie et son tissu social. Le pays est actuellement ravagé par une vague de violence orchestrée par des gangs armés, qui contrôlent environ 85 % de la capitale, Port-au-Prince, causant des milliers de morts et le déplacement de dizaines de milliers de personnes.

C’est dans ce contexte qu’est née la Mission multinationale d’appui à la sécurité en Haïti, une force internationale de police et militaire autorisée par le Conseil de sécurité de l’ONU — sans être dirigée directement par celle-ci — pour soutenir le gouvernement haïtien dans la restauration de l’ordre public.

Le président Mulino a affirmé qu’un éventuel déploiement de policiers panaméens à Haïti ne serait envisagé que si les Nations Unies en faisaient la demande, dans le cadre des Casques bleus. Il a précisé avoir transmis ce message au président du Conseil présidentiel haïtien, Leslei Voltaire, lors d’une rencontre vendredi dernier dans le cadre du Sommet de l’Association des États de la Caraïbe (AEC), qui s’est tenu à Montería, en Colombie.

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Amérique centrale

Les expulsions de Honduriens augmentent de 9,2 % en 2025, les États-Unis en tête

Les expulsions de Honduriens ont augmenté de 9,2 % au cours des cinq premiers mois de 2025, avec un total de 15 988 ressortissants rapatriés, les États-Unis étant à la tête des expulsions avec plus de 9 900, selon des données publiées ce jeudi par l’Institut National de la Migration (INM).

Selon les statistiques officielles, entre janvier et le 29 mai 2025, 1 354 Honduriens de plus ont été expulsés vers le Honduras par rapport aux 14 634 rapatriés sur la même période en 2024, ce qui représente une augmentation de 9,2 %.

Bien que les États-Unis soient le principal pays d’expulsion, ils ont rapatrié 9 968 migrants honduriens en près de cinq mois cette année, soit 899 de moins par rapport aux 10 867 expulsés sur la même période l’an passé.

Le rapport de l’INM précise que parmi les rapatriés depuis les États-Unis figurent 7 934 hommes, 956 femmes, 849 garçons et 229 filles, y compris des mineurs non accompagnés.

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