Différents pays européens ont paralysé le processus de demande d’asile des citoyens syriens après la nouvelle conjoncture créée par la chute du régime de Bachar al-Assad, tandis que dans les pays voisins de la Syrie, les retours de ressortissants sont encore rares et avec prudence.
L’effondrement du régime d’Al Assad, qui a dirigé la Syrie pendant un demi-siècle, a ouvert des attentes d’un changement qui permettrait le retour de ses ressortissants, qui pendant des années ont fui et cherché refuge dans différents pays.
Selon les données du HCR, les déplacés syriens ont demandé l’asile dans plus de 130 pays, bien que la grande majorité d’entre eux vivent dans des pays voisins de la région : le Liban, la Jordanie, l’Irak, l’Égypte et surtout la Turquie, où il y en a environ 3 millions.
L’Europe met en pause les demandes
Bien que l’Europe ne soit pas le principal refuge des Syriens déplacés, il y a des pays qui accueillent ces ressortissants depuis des années, comme l’Allemagne, où ils sont arrivés massivement au milieu de la dernière décennie pour atteindre près du million.
Désormais, l’Office fédéral allemand des migrations et des réfugiés (BAMF) ne traitera plus les demandes d’asile déposées par des citoyens syriens après la chute d’Al Assad et en attendant l’évolution des événements.
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La porte-parole adjointe de l’Intérieur, Sonja Kock, a indiqué qu’ »il existe la possibilité de réduire la priorité des décisions d’asile », une option à laquelle le BAMF peut recourir dans des situations peu claires, comme celle actuelle en Syrie.
En d’autres termes, les décisions d’asile ne sont pas résolues mais sont replacées au bout du tas et d’autres décisions d’asile sont prioritaires, a-t-il précisé, ce qui affecte actuellement 47 270 demandes de Syriens.
Le ministère de l’Intérieur du Royaume-Uni (près de 5 700 demandeurs actuellement) s’est placé dans le même sens, qui paralyse les demandes d’asile des citoyens syriens jusqu’à ce qu’ils « évaluent » la situation actuelle, a déclaré le ministère britannique du Intérieur dans un communiqué.
La ministre britannique de l’Intérieur, Yvette Cooper, a déclaré que la raison de la décision de freiner les demandes réside dans la nécessité de « surveiller de près » l’évolution rapide des événements dans le pays arabe, plongé dans l’incertitude.
De son côté, le gouvernement français a soutenu d’autres pays européens et a décidé de geler la procédure d’asile. « Nous avons décidé d’adopter une mesure inspirée par l’Allemagne. Il y a une heure, nous avons décidé de suspendre l’examen des demandes d’asile », a confirmé une source des Affaires étrangères.
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Des pays comme l’Autriche (près de 15 000 demandeurs selon les données du HCR de 2024), les Pays-Bas (13 000), la Belgique (plus de 4 000) et la Suisse (un peu moins d’un demi-millier) ont également gelé les pétitions à la lumière des nouveaux événements.
La Suisse reçoit chaque année plusieurs centaines de demandes d’asile de citoyens syriens, 2015 étant l’année où elles ont atteint leur nombre maximum, dépassant les 4 700.
Espoirs de retour, mais avec prudence
Le haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, a souligné que la nouvelle situation en Syrie pourrait permettre à « la plus grande crise de déplacement forcé au monde de progresser vers des solutions justes », tout en soulignant que la situation est encore incertaine.
Cependant, à l’explosion de bonheur de la chute d’Al Assad s’ajoute la prudence de ceux qui pourraient entreprendre le chemin du retour à la maison.
Ainsi, certains des trois millions de réfugiés syriens enregistrés en Turquie pourraient commencer à retourner sur leur pays et, ce mardi, les autorités turques ont ouvert un nouveau poste frontière, mais le nombre de candidats au retour est encore modeste, selon les médias turcs.
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Environ un demi-millier de réfugiés syriens rentrent chaque jour sur leur pays, soit près du double de ce qui se passait avant la chute du régime, ont déclaré mardi les autorités turques, qui conditionnent les points de passage frontaliers pour prendre en charge un flux allant jusqu’à 15 000 personnes.
Le ministre de l’Intérieur, Ali Yerlikaya, a déclaré à la télévision turque NTV que les points de passage frontaliers ouverts jusqu’à présent avaient la capacité de gérer chaque jour quelque « 3 000 retours volontaires et dignes », ce qui est suffisant jusqu’à présent, mais que la prévision est de l’augmenter jusqu’à cinq fois.
La Jordanie a accueilli plus de 1 300 000 Syriens depuis le début de la crise syrienne en 2011, selon le ministre jordanien de l’Intérieur, Mazen al Faraya, pour qui « ce qui empêchait un réfugié syrien de revenir était principalement une question de sécurité et de service militaire obligatoire en Syrie, et d’autres craignaient d’être poursuivis par le régime qui existait à l’époque, mais plus maintenant ».
Cependant, Al Faraya a expliqué qu’ »environ 100 personnes sont rentrées de Syrie en Jordanie aujourd’hui », ce qui indique pour le moment une faible volonté de retour.
Le Hamas libère le soldat américain Edan Alexander, otage à Gaza
Le soldat américano-israélien Edan Alexander a été libéré mardi dans la bande de Gaza par les brigades d’Al Qasam, bras armé du groupe islamiste Hamas, a déclaré ce dernier dans un communiqué.
Dans la note, le Hamas réaffirme que la libération d’Alexandre « fait partie des efforts déployés par les médiateurs pour parvenir à un cessez-le-feu, ouvrir les croix et permettre à l’aide » d’entrer à Gaza.
Il a affirmé qu’avec des « négociations sérieuses », il y aura la libération d’autres otages, mais « la poursuite de l’agression prolongera leurs souffrances » et pourrait même les tuer.
Les médias locaux ont montré des images de véhicules tout-terrain de la Croix-Rouge vers le point de collecte d’Alexander à Gaza, une livraison qui a été faite sans cérémonies publiques ni publicité, contrairement aux libérations précédentes.
L’armée israélienne a confirmé que la Croix-Rouge les a informés qu’ils avaient reçu un otage et qu’ils sont en route pour le livrer à l’armée israélienne dans la bande de Gaza
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La libération d’Alexandre intervient comme un « geste » du Hamas envers les États-Unis, l’un des médiateurs entre Israël et le groupe islamiste, après avoir entretenu des contacts avec les autorités américaines dans lesquels le Hamas souligne qu’il a fait preuve de « positivité et d’une grande flexibilité ».
En outre, il coïncide avec le voyage ce lundi en Israël de l’envoyé de la Maison Blanche au Moyen-Orient, Steve Witkoff, et à la veille du début de la tournée du président américain Donald Trump dans plusieurs pays du Moyen-Orient.
Dans la note, le Hamas exprime sa volonté de « entamer immédiatement des négociations pour parvenir à un accord global pour un cessez-le-feu durable », englobant le retrait de l’armée israélienne de l’enclave palestinienne, ainsi que « la fin du siège, l’échange de prisonniers et la reconstruction de la bande de Gaza ».
« Nous exhortons l’administration Trump à poursuivre ses efforts pour mettre fin à cette guerre brutale menée par le criminel de guerre Netanyahu contre les enfants, les femmes et les civils sans défense dans la bande de Gaza », souligne le Hamas.
La Russie lance 108 drones contre l’Ukraine malgré la proposition de trêve de Kiev et de ses partenaires
La Russie a lancé depuis 23h00 heure ukrainienne dimanche (20h00 GMT) un total de 108 drones contre le territoire de l’Ukraine, malgré la trêve dans la guerre de 30 jours que Kiev, Paris, Londres, Berlin et Varsovie voulaient que le Kremlin déclare à partir de ce lundi.
Comme l’a déclaré l’armée de l’air ukrainienne dans sa partie d’aujourd’hui, 55 des drones d’attaque Shahed lancés par la Russie ont été abattus par les défenses aériennes ukrainiennes à l’est, au nord, au sud et au centre.
Trente drones sans charge explosive – répliques des drones kamikaze que les Russes utilisent pour confondre les défenses ennemies – sont tombés sans cause de conséquences.
Au cours de l’attaque, les drones russes ont causé des dommages dans les régions ukrainiennes d’Odesa et de Mikoláyiv, dans le sud du pays, et dans celles de Donetsk à l’est et de Zhitomir au centre.
En outre, au moins quatre civils ont été tués et deux autres ont été blessés lors d’attaques ukrainiennes contre le territoire de la région de Jerson contrôlée par la Russie, a dénoncé le gouverneur installé par la Russie dans cette entité, Vladimir Shald.
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Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andrí Sibiga, a déclaré à ses partenaires européens que « les Russes ignorent complètement l’offre d’un cessez-le-feu complet et durable » de 30 jours qui aurait dû commencer ce lundi, selon des informations reçues directement de l’armée ukrainienne.
Les dirigeants de la France, du Royaume-Uni, de l’Allemagne et de la Pologne ont exigé samedi depuis Kiev, avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, que le Kremlin déclare à partir de lundi un cessez-le-feu inconditionnel sur terre, mer et air de 30 jours que l’Ukraine exige également.
Les dirigeants qui se sont rendus à Kiev pour envoyer ce message à Vladimir Poutine ont menacé le président russe de sanctions s’il n’accedait pas à cette proposition et ont affirmé que le président américain Donald Trump soutenait cette position.
Le président russe est réticent à baisser les armes et a proposé dimanche que les deux parties belligérantes ouvrent jeudi des contacts directs en Turquie pour négocier sans avoir à déclarer au préalable un cessez-le-feu.
Zelenski a ensuite insisté sur la nécessité de la trêve et a déclaré qu’il attendrait Poutine jeudi en personne en Turquie, même si la Russie n’a pas fait la trêve effective jusque-là.
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Le Kremlin a rejeté la trêve de 30 jours proposée par l’Ukraine et plusieurs dirigeants européens, considérant « inadmissibles » les menaces de sanctions en cas de non-déclaration d’un cessez-feu ce lundi.
« Le langage de l’ultimatum est inadmissible. Vous ne pouvez pas parler à la Russie avec ce langage », a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole présidentiel, lors de sa conférence de presse téléphonique quotidienne.
Netanyahu : Il y aura un couloir sûr pour la libération d’Alexander, mais pas un cessez-le-feu
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a assuré tôt lundi qu’ils s’engageaient à établir un couloir sûr pour mener à bien la libération de l’otage américano-israélien, le soldat Edan Alexander, mais sans cessez-le-feu.
« Israël ne s’est engagé à aucun cessez-le-feu ou à libérer les terroristes, mais seulement à un couloir sûr qui permettrait la libération d’Edan », indique un message diffusé par son Bureau.
En fait, au moins 16 Palestiniens ont été tués lundi, dont cinq enfants, dans un bombardement aérien israélien contre l’école Fátima Bint Asad du camp de réfugiés de Yabalia (nord de la Franja), ont rapporté des sources médicales à EFE.
Netanyahu a déjà réaffirmé que les négociations pour parvenir à un accord de cessez-le-feu avec le Hamas qui permettra la libération des autres otages se poursuivront « sous le feu et au milieu des préparatifs pour intensifier les combats ».
La mère d’Edan Alexander, Yael, se rend actuellement en Israël pour accueillir son fils lorsqu’il quittera la bande de Gaza après avoir été libéré par le Hamas, a rapporté l’envoyé américain pour les otages, Adam Boehler, sur le réseau social X.
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Dans sa note, Netanyahu assure que cette libération intervient « en rai à la pression militaire des soldats » contre la bande de Gaza et à « la politique agressive » qu’il mène avec le président américain Donald Trump.
De leur côté, les brigades d’Al Qasam, bras armé du groupe islamiste Hamas, ont confirmé qu’elles libéreraient lundi l’otage américano-israélien de la bande de Gaza.
Dans un message sur leurs canaux de distribution, ils indiquent que la libération aura lieu ce lundi, mais ils ne précisent pas à quelle heure, ni à quel point de l’enclave palestinienne.
L’annonce de la libération est intervenue dimanche lorsque les islamistes ont indiqué dans un communiqué qu’ils libéreraient Alexander, dans le cadre des efforts visant à « obtenir un cessez-le-feu, à ouvrir les postes frontaliers et à introduire de l’aide et une assistance humanitaire » dans l’enclave palestinienne.
Bien qu’il n’y ait pas encore de confirmation officielle, plusieurs médias locaux israéliens rapportent que la remise de cet otage pourrait avoir lieu ce lundi, bien qu’au départ, on ait parlé de demain, mardi.
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Edan Alexander est le seul otage vivant de nationalité américaine sur les 59 prisonniers restants à Gaza. Les autorités israéliennes estiment que 24 sont toujours en vie, bien que la presse nationale ait recueilli ces derniers jours qu’il y avait des doutes sur la situation réelle de trois d’entre eux.
D’autre part, le Croissant-Rouge palestinien (PRCS) a exigé ce lundi avec une manifestation à Ramallah, dans le centre de la Cisjordanie, la protection des équipes humanitaires et sanitaires dans les territoires palestiniens, rappelant qu’elle a perdu 30 de ses troupes alors qu’ils travaillaient depuis octobre 2023.
Le ministère de la Santé de la bande de Gaza a dénoncé que les hôpitaux de toute l’enclave souffrent d’une « grave pénurie d’équipements médicaux et de fournitures » en raison du blocus israélien, ce qui a fait que les salles d’opération, les salles d’urgence et les unités de soins intensifs n’ont pas assez de matériel pour fonctionner.