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International

Lula promet un retour à la « normalité » et au « dialogue » au Brésil

Photo: Sergio Lima / AFP

| Par AFP |

Le président brésilien élu Lula a eu mercredi une série d’entretiens politiques à Brasilia, deux mois avant sa prise de fonctions pour un troisième mandat, appelant au retour « du dialogue » et de la « normalité » dans un Brésil coupé en deux.

L’icône de la gauche Luiz Inácio Lula da Silva a d’abord rencontré l’influent président de la Chambre des députés, Arthur Lira, ex-allié du président défait d’extrême droite Jair Bolsonaro.

« Le pays a besoin de dialogue et de normalité », a tweeté Lula en publiant une vidéo où on le voit accueilli par M. Lira à Brasilia. Il faisait apparemment référence aux quatre années secouées par les crises du mandat de Jair Bolsonaro et à la campagne électorale à couteaux tirés qui a polarisé le Brésil.

Lula s’est également entretenu avec le président du Sénat, Rodrigo Pacheco, en présence de son futur vice-président Geraldo Alckmin, chargé de coordonner l’équipe de transition.

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Lula, 77 ans, a repris ses activités après une semaine de vacances, à la suite du 2e tour de la présidentielle du 30 octobre qu’il a emportée avec seulement 1,8 point d’avance sur Bolsonaro.

« Il est possible de retrouver l’harmonie entre les pouvoirs, de retrouver la normalité de la coexistence entre les institutions brésiliennes, qui ont été malmenées par le langage pas toujours recommandable de certaines autorités liées au gouvernement », a-t-il déclaré aux journalistes en fin de journée.

Priorité des discussions de Lula avec les chefs du Congrès: trouver un moyen d’obtenir une importante rallonge budgétaire pour financer ses promesses électorales à partir du 1er janvier, date de son entrée en fonction.

L’une des solutions envisagées serait un amendement constitutionnel, mais M. Alckmin a insisté sur le fait qu’aucune décision n’avait été arrêtée.

L’appui du Congrès sera fondamental pour faire approuver des dépenses exceptionnelles pour le versement de programmes d’aides sociales.

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Lula a par ailleurs rencontré la présidente de la Cour suprême, Rosa Weber, et le président du Tribunal supérieur électoral (TSE), Alexandre de Moraes, deux institutions qui ont été violemment attaquées par Bolsonaro.

« Le Brésil n’a plus le temps de continuer à se battre », a déclaré Lula. « Le temps n’est pas à la vengeance, la rage ou la haine. Il est temps de gouverner », a-t-il ajouté.

L’équipe de transition s’est mise en place rapidement à Brasilia, avec notamment l’annonce, mardi, du choix d’un quatuor d’économistes — deux libéraux et deux proches du Parti des Travailleurs de Lula — tandis que Simone Tebet, une centriste arrivée 3e à la présidentielle, sera chargée de coordonner le volet social.

Pendant ce temps, le président Bolsonaro, officiellement toujours en exercice, se trouvait lui aussi à Brasilia, mais muré en son palais, invisible et muet depuis une semaine.

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International

Péninsule ibérique : l’Espagne et le Portugal créent un groupe conjoint après la panne géante

L’Espagne et le Portugal ont créé un groupe de suivi conjoint pour identifier les causes de la gigantesque panne d’électricité qui a frappé la péninsule ibérique lundi, selon un accord entre la ministre espagnole de la Transition écologique et la ministre portugaise de l’Environnement et de l’Énergie.

Lors d’une réunion en visioconférence, la ministre espagnole Sara Aagesen et la portugaise Maria da Graça Carvalho ont convenu vendredi de mettre en place ce groupe de suivi pour « analyser les circonstances de l’incident », a indiqué le ministère espagnol de la Transition écologique dans un communiqué.
« Nous avons pu mettre en place une coopération qui a commencé dès le premier jour », a déclaré Aagesen, citée dans la note. Cette collaboration, a-t-elle souligné, inclut non seulement l’échange de données, mais aussi la volonté partagée « d’identifier l’incident, sa cause, et surtout de prendre les mesures nécessaires pour qu’il ne se reproduise pas ».

Les deux ministres ont également convenu de maintenir « une action coordonnée » concernant les informations à transmettre aux organismes européens, et elles se réuniront à nouveau en visioconférence la semaine prochaine.
Quatre jours après la journée chaotique de lundi, où une panne massive a plongé l’Espagne et le Portugal dans le noir pendant plusieurs heures, les autorités et les experts n’ont toujours pas fourni d’explication officielle sur les causes de l’événement.

« Il est très important de rassembler toutes les informations pour comprendre l’origine de l’incident, qui, comme vous le savez, a eu lieu sur le réseau espagnol », a déclaré Maria da Graça Carvalho aux journalistes après la réunion, réaffirmant la position du gouvernement portugais selon laquelle l’origine de la panne se trouverait en Espagne.

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International

Vatican : le prochain pape face à une crise financière persistante

La septième congrégation générale des cardinaux, réunions préparatoires au conclave, s’est tenue hier matin avec la participation de 181 cardinaux, dont 124 électeurs. L’un des sujets principaux abordés fut la délicate situation économique et financière du Saint-Siège, l’un des défis majeurs pour le futur pape.

Le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, a expliqué que le débat s’est concentré sur les « problèmes » et « défis » des finances vaticanes. Parmi les intervenants figuraient le cardinal Reinhard Marx, coordinateur du Conseil pour l’économie ; le cardinal Kevin Joseph Farrell, responsable du Comité des investissements ; et le cardinal Christoph Schönborn, président de la Commission de surveillance de l’IOR (la banque du Vatican).

Sont également intervenus Fernando Vergez Alzaga, président émérite du Gouvernement de la Cité du Vatican, et Konrad Krajewski, préfet du Dicastère pour la Charité. En seconde partie de matinée, 14 interventions ont porté sur des thèmes tels que « l’ecclésiologie du peuple de Dieu » et « la polarisation dans l’Église et la division de la société », considérée comme une blessure.

Parmi les réformes entreprises par le pape François figure celle des finances du Vatican, avec un effort de transparence, en particulier au sein de l’IOR. Toutefois, le futur pontife devra s’attaquer à une réelle révision des dépenses, car les dons à l’Église ont considérablement diminué.

Le 20 septembre dernier, François a adressé une lettre aux membres du Collège des cardinaux pour les inviter à soutenir les réformes de la Curie romaine et, surtout, les démarches visant à réduire le déficit chronique du Saint-Siège.

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Dans cette lettre, le pape soulignait qu’il est désormais plus clair que les ressources économiques au service de l’Église « sont limitées et doivent être gérées avec rigueur et sérieux afin de ne pas gaspiller les efforts de ceux qui ont contribué au patrimoine du Saint-Siège ».

Selon un aperçu du bilan de 2023 publié par le journal La Repubblica — le Vatican n’ayant pas diffusé ses comptes depuis 2022 —, le déficit opérationnel s’élevait à 83 millions d’euros, soit 5 millions de plus que l’année précédente, et il pourrait encore croître dans les années à venir, les dons des fidèles étant en baisse. En 2023, l’Obole de Saint-Pierre a rapporté 48,4 millions d’euros.

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International

Le prince Enrique perd son recours contre la réduction de sa sécurité au Royaume-Uni

Depuis son déménagement aux États-Unis il y a cinq ans, Enrique et sa famille ont perdu la protection policière systématique accordée aux membres actifs de la royauté, financée par les contribuables britanniques.

En prononçant le jugement, le juge Geoffrey Vos a estimé que la décision du gouvernement britannique de réduire les mesures de sécurité était « compréhensible », étant donné que « le duc de Sussex a quitté ses fonctions royales et le Royaume-Uni pour vivre principalement à l’étranger ».

Enrique, âgé de 40 ans, qui s’était rendu aux audiences devant la Cour d’appel les 8 et 9 avril, n’était pas présent vendredi pour entendre le verdict.

Le juge a déclaré qu’il comprenait les « arguments puissants et émouvants » du prince, mais a jugé que les griefs soulevés ne constituaient pas « une base juridique pour contester » la décision du gouvernement.

« Une conséquence non souhaitée de sa décision de renoncer à ses obligations royales et de passer la majeure partie de son temps à l’étranger est qu’il bénéficie désormais d’un niveau de protection (…) inférieur à celui dont il jouissait lorsqu’il résidait au Royaume-Uni », a conclu Vos.

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