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International

Colombie: l’Eglise publie une liste de 26 prêtres accusés d’agressions sexuelles

AFP

Les noms de 26 prêtres ayant fait l’objet d’une enquête pour agressions sexuelles sur des mineurs en Colombie ont été publiés par l’archidiocèse de la ville de Medellin, sur demande de la justice.

Cette liste, qui comprend les noms de prêtres « dénoncés » au parquet entre 1995 et 2019, a été diffusée après que la justice a accédé à une demande en ce sens du journaliste Juan Pablo Barrientos, qui enquête sur la pédocriminalité dans l’Eglise colombienne.

« La majorité de ces prêtres (…) qui ont violé des enfants ont été suspendus pendant une courte période, puis ont repris leurs fonctions », a commenté le journaliste, dans une vidéo publiée samedi.

L’archevêque de Medellin, Mgr Ricardo Tobon, a assuré que l’Eglise voulait faire « preuve de transparence (…) et montrer qu’il n’y a aucune intention de dissimulation ».

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Dans une vidéo publiée sur le compte Twitter de l’archidiocèse, Mgr Tobon dénonce également une « campagne de dénigrement agressive contre l’Eglise » de la part de M. Barrientos.

En 2019, M. Barrientos a publié un livre « Dejad que los niños vengan a mí » (« Laissez venir à moi les petits enfants »), une enquête sur des agressions sexuelles couvertes par le clergé dans un pays à forte majorité catholique.

La majorité des violences relatées dans le livre ont été commis dans l’Antioquia (nord-ouest) et l’archevêque de Medellin, chef-lieu de ce département très conservateur, y est dénoncé pour avoir couvert l’un des religieux.

L’Eglise a tenté d’empêcher la publication du livre par des actions en justice, en vain.

En 2021, le journaliste a publié une seconde enquête, « Este es el cordero de Dios » (« C’est l’agneau de Dieu »), qui révèle le scandale d’un réseau pédocriminel dans le diocèse de Villavicencio, à 120 km au sud-est de Bogota, impliquant 38 prêtres accusés d’agressions sexuelles et viols sur mineurs.

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Au moins six prêtres ont purgé des peines de prison pour viols sur mineur dans le pays.

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Amérique centrale

Guatemala : les 48 Cantons exigent la libération de deux dirigeants indigènes

L’organisation indigène guatémaltèque 48 Cantons de Totonicapán a exigé ce lundi, lors d’une marche, la libération de deux de ses dirigeants arrêtés en avril par le Ministère public (le parquet), dont les hauts responsables sont sanctionnés par les États-Unis et l’Union européenne pour des accusations de corruption.

Plus de 500 personnes ont participé à cette mobilisation pour réclamer la libération de Luis Pacheco et Héctor Chaclán, détenus le 23 avril sous l’accusation de terrorisme, après leur participation, en novembre 2023, à un sit-in visant à défendre les résultats électoraux de cette année-là.

L’organisation indigène de la province de Totonicapán (ouest) a également interpellé le président guatémaltèque Bernardo Arévalo de León, l’exhortant à défendre son propre gouvernement face au soi-disant Pacte des Corrompus, un groupe de politiciens et d’hommes d’affaires qui contestent sa légitimité.

« Monsieur le Président, nous vous demandons d’utiliser l’intelligence de votre gouvernement pour démasquer le véritable ennemi : le Pacte des Corrompus, qui tente de kidnapper votre propre gouvernement », a déclaré la vice-présidente des 48 Cantons de Totonicapán, Leticia Zapeta, lors de la manifestation.

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International

Uribe nie toute subornation et affirme avoir toujours exigé la vérité

L’ancien président colombien Álvaro Uribe a affirmé ce lundi, lors de son procès, qu’il n’a jamais soudoyé de témoins et qu’il a toujours demandé « la vérité », comme il l’affirme dans les enregistrements de ses appels téléphoniques.

Uribe, qui a dirigé la Colombie de 2002 à 2010, est jugé depuis février dernier pour des faits présumés de subornation de témoins, fraude procédurale et subornation dans une procédure pénale, dans une affaire remontant à 2012.

Selon l’ex-président, les enregistrements présentés au tribunal montrent qu’il a toujours réclamé « la vérité, non seulement dans les écoutes illégales (…) mais aussi dans les déclarations de personnes disant avoir parlé avec moi : ‘il nous demandait toujours la vérité’ ».

« Je n’ai jamais demandé autre chose que la vérité. Cela apparaît dans les écoutes et dans les témoignages de ceux qui ont eu des conversations personnelles avec moi », a-t-il ajouté lors de la première journée de son interrogatoire.

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International

Maduro exige le retour d’une fillette vénézuélienne retenue aux États-Unis

Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a déclaré ce lundi qu’il espère qu’un juge aux États-Unis reconnaîtra l’autorité parentale et permettra le retour au Venezuela d’une fillette de deux ans, que son gouvernement affirme avoir été séparée de sa mère avant d’embarquer sur un vol de rapatriement.

« Nous espérons que dans le cas de la petite Maikelys, la loi sera respectée et qu’un juge juste des États-Unis d’Amérique reconnaîtra l’autorité parentale de la mère et renverra immédiatement l’enfant au Venezuela », a déclaré le président, récemment investi pour un troisième mandat controversé, lors de son émission télévisée hebdomadaire Con Maduro+.

Maduro a également affirmé que le pays est prêt à aller chercher la fillette « où qu’elle se trouve ».

« Quel abus d’autorité, quel abus de pouvoir, quelle grave violation des droits d’une enfant de deux ans ! De quoi vont-ils l’accuser ? De faire partie du Tren de Aragua ? Vont-ils continuer à colporter leur récit mensonger et manipulé contre le Venezuela ? », a-t-il dénoncé.

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