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International

Bachelet nie toute pression de Pékin pour bloquer son rapport sur les droits de l’homme

AFP

Michelle Bachelet, Haute-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, a démenti mercredi avoir reçu des pressions de la Chine pour l’empêcher de diffuser un rapport sur les droits de l’homme dans ce pays, tout en assurant qu’il serait publié avant la fin de son mandat en août.

« Il n’existe pas de lettre des autorités chinoises, la vérité c’est qu’il existe une lettre de plusieurs pays. Tout comme je reçois des lettres de pays me demandant de le publier, j’en reçois d’autres de pays me demandant de ne pas le publier. C’est normal », a déclaré Mme Bachelet lors d’une conférence de presse à Lima, dans le cadre d’une visite officielle au Pérou.

Le rapport « sera publié avant que je quitte mes fonctions » en août, a-t-elle assuré.

« Nous sommes toujours en train de travailler au bureau (des droits de l’homme de l’ONU) pour mettre à jour le rapport afin de le partager avec le pays en question, comme c’est toujours le cas avant la publication d’un rapport, afin qu’il puisse faire des retours factuels s’il y a des erreurs, comme le prévoit la procédure habituelle », a ajouté la Haute-Commissaire.

Lors de sa visite en Chine en mai, Mme Bachelet avait exhorté les autorités à éviter les mesures « arbitraires et sans discernement » au Xinjiang. Mais elle a précisé que sa visite n’était pas « une enquête ».

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Pékin est accusé de détenir des Ouïghours et d’autres minorités musulmanes dans des centres de détention au Xinjiang, ainsi que de stériliser des femmes et de contraindre ces populations au travail forcé. La Chine nie toutes ces allégations.

Mme Bachelet a annoncé le 13 juin qu’elle ne chercherait pas à briguer un second mandat afin de passer plus de temps avec sa famille et dans son pays. L’ancienne présidente du Chili avait averti le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, de cette décision deux mois plus tôt, mais l’information n’avait pas été rendue publique.

Ces derniers mois, les Etats-Unis et d’importantes ONG ont reproché à Mme Bachelet de manquer de fermeté face aux violations des droits de l’homme en Chine. Ils l’ont notamment accusée d’agir principalement en tant que « diplomate » et non en tant que défenseuse des droits de l’homme.

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Amérique centrale

Guatemala : les 48 Cantons exigent la libération de deux dirigeants indigènes

L’organisation indigène guatémaltèque 48 Cantons de Totonicapán a exigé ce lundi, lors d’une marche, la libération de deux de ses dirigeants arrêtés en avril par le Ministère public (le parquet), dont les hauts responsables sont sanctionnés par les États-Unis et l’Union européenne pour des accusations de corruption.

Plus de 500 personnes ont participé à cette mobilisation pour réclamer la libération de Luis Pacheco et Héctor Chaclán, détenus le 23 avril sous l’accusation de terrorisme, après leur participation, en novembre 2023, à un sit-in visant à défendre les résultats électoraux de cette année-là.

L’organisation indigène de la province de Totonicapán (ouest) a également interpellé le président guatémaltèque Bernardo Arévalo de León, l’exhortant à défendre son propre gouvernement face au soi-disant Pacte des Corrompus, un groupe de politiciens et d’hommes d’affaires qui contestent sa légitimité.

« Monsieur le Président, nous vous demandons d’utiliser l’intelligence de votre gouvernement pour démasquer le véritable ennemi : le Pacte des Corrompus, qui tente de kidnapper votre propre gouvernement », a déclaré la vice-présidente des 48 Cantons de Totonicapán, Leticia Zapeta, lors de la manifestation.

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International

Uribe nie toute subornation et affirme avoir toujours exigé la vérité

L’ancien président colombien Álvaro Uribe a affirmé ce lundi, lors de son procès, qu’il n’a jamais soudoyé de témoins et qu’il a toujours demandé « la vérité », comme il l’affirme dans les enregistrements de ses appels téléphoniques.

Uribe, qui a dirigé la Colombie de 2002 à 2010, est jugé depuis février dernier pour des faits présumés de subornation de témoins, fraude procédurale et subornation dans une procédure pénale, dans une affaire remontant à 2012.

Selon l’ex-président, les enregistrements présentés au tribunal montrent qu’il a toujours réclamé « la vérité, non seulement dans les écoutes illégales (…) mais aussi dans les déclarations de personnes disant avoir parlé avec moi : ‘il nous demandait toujours la vérité’ ».

« Je n’ai jamais demandé autre chose que la vérité. Cela apparaît dans les écoutes et dans les témoignages de ceux qui ont eu des conversations personnelles avec moi », a-t-il ajouté lors de la première journée de son interrogatoire.

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International

Maduro exige le retour d’une fillette vénézuélienne retenue aux États-Unis

Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a déclaré ce lundi qu’il espère qu’un juge aux États-Unis reconnaîtra l’autorité parentale et permettra le retour au Venezuela d’une fillette de deux ans, que son gouvernement affirme avoir été séparée de sa mère avant d’embarquer sur un vol de rapatriement.

« Nous espérons que dans le cas de la petite Maikelys, la loi sera respectée et qu’un juge juste des États-Unis d’Amérique reconnaîtra l’autorité parentale de la mère et renverra immédiatement l’enfant au Venezuela », a déclaré le président, récemment investi pour un troisième mandat controversé, lors de son émission télévisée hebdomadaire Con Maduro+.

Maduro a également affirmé que le pays est prêt à aller chercher la fillette « où qu’elle se trouve ».

« Quel abus d’autorité, quel abus de pouvoir, quelle grave violation des droits d’une enfant de deux ans ! De quoi vont-ils l’accuser ? De faire partie du Tren de Aragua ? Vont-ils continuer à colporter leur récit mensonger et manipulé contre le Venezuela ? », a-t-il dénoncé.

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