International
Les États-Unis révoquent 85 000 visas sous l’administration Trump, dont 8 000 d’étudiants internationaux
L’administration du président des États-Unis, Donald Trump, a révoqué depuis le début de l’année un total de 85 000 visas appartenant à des ressortissants étrangers, dont 8 000 visas délivrés à des étudiants internationaux, a annoncé ce lundi le Département d’État.
Un responsable de cette institution a expliqué que ce chiffre représente plus du double des annulations réalisées durant la dernière année du gouvernement de Joe Biden, sans toutefois préciser le nombre exact enregistré en 2024.
Les révocations concernent des cas liés à des délits tels que la conduite sous l’influence de l’alcool, les agressions physiques ou les vols, qui représentent ensemble près de 50 % des annulations effectuées l’année précédente.
« Ces personnes constituent une menace directe pour la sécurité de nos communautés et nous ne souhaitons pas qu’elles restent dans notre pays », a déclaré le fonctionnaire, en rappelant que l’une des priorités du président Trump depuis le début de son second mandat en janvier a été de réduire de manière significative l’immigration.
La politique migratoire a également eu un impact sur les étudiants internationaux. Le Département d’État a confirmé avoir retiré des visas à des centaines d’étudiants ayant participé aux manifestations universitaires contre l’offensive militaire israélienne à Gaza, organisées l’année dernière dans plusieurs universités du pays.
De nouveaux filtres ont également été mis en place dans les procédures de demande de visa, notamment la vérification de l’activité sur les réseaux sociaux. Selon le responsable, avoir travaillé pour des plateformes numériques dédiées à la vérification d’informations ou à la modération de contenu peut suffire à entraîner un refus de visa.
Cette mesure s’inscrit dans une directive émise en mai dernier par le secrétaire d’État, Marco Rubio, qui a ordonné d’interdire l’entrée aux étrangers participant à des activités que le gouvernement considère comme une « censure » de citoyens américains.
« Pour déterminer si un demandeur remplit les conditions pour obtenir un visa, les agents consulaires ne tiennent pas compte d’un seul facteur, mais de l’ensemble de sa situation », a ajouté le porte-parole du Département d’État.
International
Maduro appelle à une union bolivarienne avec la Colombie face aux tensions avec Washington
Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a déclaré ce mercredi que des temps d’union avec la Colombie se profilent afin de réaliser la « véritable révolution bolivarienne », dans un contexte de tensions avec les États-Unis, qui maintiennent un déploiement naval et militaire dans les Caraïbes sous prétexte de lutter contre le narcotrafic, une opération que Caracas qualifie de « menace ».
« S’annoncent des temps d’union grande-colombienne, d’union bolivarienne ; je le sais, je le sens dans mon cœur : les temps qui viennent, ceux qui approchent, ceux qui se révèlent, sont des temps d’union pour accomplir la véritable révolution bolivarienne, des temps d’union pour l’émancipation de toute l’Amérique du Sud », a exprimé Maduro lors d’une marche commémorant le 166ᵉ anniversaire de la bataille de Santa Inés.
Le chef de l’État a affirmé, en s’adressant à la Colombie, que « tôt ou tard » il faudra refonder la Grande Colombie — un État formé par le Venezuela et la Colombie entre 1819 et 1831 — pour, a-t-il ajouté, « l’émancipation de toute l’Amérique du Sud ». « Notre peuple, uni dans une parfaite union populaire, militaire et policière, est prêt à refonder depuis notre terre la grande union bolivarienne et grande-colombienne, éternelle à travers les siècles », a-t-il ajouté.
Ce mercredi, la vice-présidente vénézuélienne, Delcy Rodríguez, a appelé à l’unité entre son pays et des nations telles que la Colombie, le Brésil et le Mexique, dans un contexte de tension provoqué par la mobilisation aéronavale des États-Unis dans la mer des Caraïbes.
« Je dis à nos frères de Colombie : nous sommes prêts au Venezuela pour l’union de nos peuples (…). Nous sommes prêts, président (Gustavo) Petro, à nous unir ; nous sommes prêts, président (Luiz Inácio) Lula, à nous unir ; présidente Claudia (Sheinbaum), à nous unir », a déclaré la responsable.
Le président des États-Unis, Donald Trump, a averti ce mercredi Petro qu’il sera « le suivant », en référence à la pression que son gouvernement exerce actuellement contre le Venezuela.
International
Les États-Unis saisissent un pétrolier géant au large du Venezuela, annonce Trump
Des troupes américaines ont saisi un pétrolier au large des côtes vénézuéliennes, a annoncé ce mercredi Donald Trump.
« Nous venons de saisir un pétrolier au large du Venezuela, un très grand pétrolier, en fait le plus grand jamais saisi », a déclaré le président américain devant la presse à la Maison-Blanche.
Cette annonce, qui a provoqué une légère hausse des prix internationaux du pétrole, représente une nouvelle escalade dans les tensions entre Washington et Caracas. La procureure générale des États-Unis, Pam Bondi, a publié une vidéo montrant des militaires américains prenant d’assaut le navire depuis plusieurs aéronefs.
Bondi a précisé que le FBI, le Service des enquêtes de sécurité intérieure et les garde-côtes américains, avec le soutien du Département de la Défense, « ont exécuté un mandat de saisie contre un pétrolier utilisé pour transporter du pétrole sanctionné provenant du Venezuela et de l’Iran ».
La plus haute responsable judiciaire du pays et cheffe du Département de la Justice a ajouté que l’opération s’était déroulée « en toute sécurité et sans incident » et que l’enquête sur « le transport de pétrole sanctionné » se poursuivrait.
Pour sa part, Trump a affirmé que le navire « a été saisi pour une très bonne raison », sans fournir davantage de détails. Interrogé sur l’identité du propriétaire du pétrolier, il s’est contenté de dire que « cette information sera révélée ultérieurement ».
International
Les États-Unis veulent exiger les historiques de réseaux sociaux des touristes exemptés de visa
Le gouvernement de Donald Trump prévoit d’exiger que les touristes étrangers exemptés de visa révèlent leurs historiques de réseaux sociaux des cinq dernières années avant d’entrer aux États-Unis, selon un avis officiel.
La proposition, détaillée dans un avis publié mercredi au Registre fédéral, s’appliquerait aux visiteurs des 42 pays qui n’ont pas besoin de visa pour entrer sur le territoire américain, parmi lesquels figurent le Chili (seul pays latino-américain de la liste), la France, le Royaume-Uni et le Japon, notamment. Actuellement, ces voyageurs doivent uniquement solliciter une autorisation connue sous le nom de Système électronique d’autorisation de voyage (ESTA), qui requiert déjà la fourniture de certaines données personnelles.
Selon les nouvelles règles proposées, la collecte de données issues des réseaux sociaux deviendrait une étape « obligatoire » dans les demandes d’ESTA. Les candidats devraient fournir leurs historiques de réseaux sociaux des cinq dernières années, conformément à l’avis.
Ils devraient également présenter d’autres « données de grande valeur », notamment les numéros de téléphone utilisés au cours des cinq dernières années, les adresses électroniques de la dernière décennie, des informations personnelles sur leurs proches ainsi que des données biométriques.
L’avis précise que ces nouvelles disposiciones entreront en vigueur dans 60 jours, sauf si elles sont contestées en justice. L’administration Trump a durci les conditions d’entrée aux États-Unis dans le cadre d’une vaste offensive contre la migration.
Avec le Mexique et le Canada, les États-Unis accueilleront la Coupe du monde 2026, un événement qui devrait attirer un grand nombre de supporters venus du monde entier.
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