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International

Le Venezuela clôture 2023 avec une inflation de 189,8%

L’inflation au Venezuela a enregistré une baisse à 189,8% en 2023, contre 234% l’année précédente, selon les données divulguées par la Banque centrale du Venezuela (BCV) sur son site Internet. Cet indicateur est légèrement inférieur à l’indice argentin, qui a clôturé 2023 avec une inflation de 211%, selon les chiffres officiels.

Bien que la BCV publie des données de manière irrégulière, le rapport indique également l’inflation mensuelle pour le mois de décembre, la situant à 2,4%. Ce chiffre est similaire à certaines estimations privées et reste l’un des plus élevés au monde. L’Observatoire vénézuélien des finances (OVF) avait estimé un indice de 193%.

L’OVF a suggéré que la baisse était liée à une moindre dépréciation du bolivar, la monnaie locale, et à une politique de « réduction des salaires », puisque ceux-ci n’ont pas connu d’augmentation depuis mai 2022, alors qu’ils équivalaient à 40 dollars par mois. Actuellement, ils s’élèvent à 3,6 $ par mois.

Le Venezuela a surmonté une période d’hyperinflation de quatre ans en 2021, lorsqu’il a enregistré un taux de 686,4 %. La baisse a commencé après que le taux mensuel soit tombé en dessous de 50 % pendant douze mois et en pleine dollarisation de facto.

Malgré les affirmations du président Nicolás Maduro sur une « reprise » économique depuis la mi-2021, les économistes maintiennent qu’il y a eu une stagnation en 2023.

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International

L’Australie interdit l’accès des adolescents aux réseaux sociaux : une loi sans précédent

Le Canada va bloquer l'accès à TikTok sur les téléphones portables officiels

L’Australie a interdit mercredi à des légions d’adolescents d’accéder aux réseaux sociaux, grâce à une loi inédite dans le monde qui, selon le gouvernement, doit permettre de « reprendre le contrôle » face aux puissants géants technologiques responsables de plateformes comme Instagram ou TikTok.

Le pays devient ainsi l’un des premiers à s’opposer avec autant de fermeté à des entreprises technologiques qui exercent un immense pouvoir politique.

« C’est l’Australie qui dit : ça suffit », a déclaré le Premier ministre Anthony Albanese lors d’un discours marquant l’entrée en vigueur de la nouvelle restriction. Il a assuré qu’il s’agissait de « l’un des plus grands changements culturels que notre nation ait connus » et affirmé la volonté du pays de « reprendre le contrôle » aux mains des géants du numérique.

Le gouvernement estime que des mesures sans précédent sont nécessaires pour protéger les enfants contre des « algorithmes prédateurs » qui inondent leurs téléphones de contenus liés au harcèlement, au sexe et à la violence.

Ainsi, des centaines de milliers d’adolescents se sont réveillés mercredi en Australie sans accès aux applications qu’ils regardaient quotidiennement pendant des heures.

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Bianca Navarro, 10 ans, raconte compter les années qui lui restent avant de pouvoir à nouveau accéder à YouTube.

« Ça va être assez triste, parce qu’il me reste six ans avant de pouvoir le regarder », a confié la fillette à l’AFP.

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International

Trump menace Petro : « Il sera le prochain » dans la lutte américaine contre le narcotrafic

Le président des États-Unis, Donald Trump, a lancé ce mercredi un avertissement direct au président colombien Gustavo Petro, affirmant qu’il sera « le prochain » dans sa stratégie de pression contre les gouvernements que son administration considère comme liés au narcotrafic dans la région.

« J’espère qu’il m’entend. Il sera le prochain », a déclaré Trump lorsqu’il a été interrogé par des journalistes à la Maison-Blanche sur un éventuel rapprochement avec le président colombien. Le dirigeant américain a exclu toute possibilité de dialogue avec Petro et l’a qualifié de « plutôt hostile envers les États-Unis ».

Trump a accusé la Colombie d’être un pays producteur de drogue qui approvisionne directement le marché américain. « Ils ont des usines de cocaïne où ils produisent de la cocaïne, comme vous le savez, et ils la vendent directement aux États-Unis », a-t-il affirmé.

En septembre, le gouvernement américain a retiré la Colombie de la liste des pays coopérant dans la lutte contre les drogues, puis a imposé des sanctions contre Petro, l’accusant d’être un « dirigeant du narcotrafic ». Le président colombien a rejeté ces accusations et défendu la politique antidrogue mise en œuvre sous son administration.

La Colombie devient ainsi la nouvelle cible de l’« Opération Lance du Sud », une stratégie militaire et sécuritaire menée par Trump pour combattre le narcotrafic en Amérique latine. Cette initiative a déjà intensifié les tensions avec le Venezuela, dont le gouvernement a été la cible de multiples actions.

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Depuis septembre, les forces armées américaines ont détruit plus de 20 embarcations supposément chargées de drogue dans les Caraïbes et le Pacifique, notamment près des côtes du Venezuela et de la Colombie. Selon des rapports, plus de 80 personnes ont été tuées de manière extrajudiciaire lors de ces opérations.

Trump a également réaffirmé que des attaques directes sur le territoire vénézuélien commenceront « bientôt ». En réponse, le président Nicolás Maduro a appelé la population à rejoindre des milices citoyennes pour se défendre contre les menaces extérieures.

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International

Caracas dénonce un « vol éhonté » après la saisie d’un pétrolier par les États-Unis

Le gouvernement vénézuélien a qualifié mercredi de « vol éhonté » la confiscation par les États-Unis d’un pétrolier au large des côtes du pays sud-américain, et a averti qu’il portera l’affaire devant des instances internationales afin de dénoncer « ce grave crime international ».

« Cet acte criminel s’ajoute au vol de Citgo, un actif stratégique essentiel de tous les Vénézuéliens, saisi au moyen de mécanismes judiciaires frauduleux et en violation de toute norme », a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué publié sur Telegram, faisant référence à la filiale de la compagnie pétrolière publique Pdvsa aux États-Unis, dont la vente a été approuvée par un juge dans le cadre d’une enchère judiciaire destinée à rembourser les créanciers du pays.

Plus tôt ce mercredi, le président américain Donald Trump avait annoncé que les États-Unis avaient intercepté et confisqué un pétrolier au large des côtes vénézuéliennes, intensifiant les tensions entre Washington et Caracas.

« Nous venons de saisir un pétrolier au large du Venezuela, un très grand pétrolier — le plus grand jamais saisi, en réalité », a déclaré le président lors d’une table ronde avec des chefs d’entreprise à la Maison-Blanche.

Selon The New York Times, le navire, nommé Skipper et naviguant sous un faux pavillon, a été confisqué sur ordre d’un juge américain en raison de liens antérieurs avec le trafic de pétrole iranien, sanctionné par Washington. Cette fois-ci, cependant, il transportait du pétrole vénézuélien.

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Pour la diplomatie vénézuélienne, ces faits « révèlent enfin les véritables raisons de l’agression prolongée contre le Venezuela ».

« Ce n’est pas la migration, ce n’est pas le narcotrafic, ce n’est pas la démocratie, ni les droits humains. Il a toujours été question de nos richesses naturelles, de notre pétrole, de notre énergie, des ressources qui appartiennent exclusivement au peuple vénézuélien », a affirmé le ministère.

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