International
46 corps exhumés qui pourraient être ceux d’indigènes en Colombie
10 décembre |
La juridiction spéciale pour la paix (JEP) de Colombie a ordonné vendredi l’exhumation d’au moins 46 corps de personnes non identifiées dans un cimetière du département de Caldas.
La mesure a été prise en réponse à une demande du JE, car les corps pourraient appartenir à des indigènes Emberá Chamí du territoire ancestral de San Lorenzo, qui ont été portés disparus.
La décision a été prise lors de l’audience de suivi des ordres émis par la Section de l’absence de reconnaissance de la vérité du SJP, qui s’est déroulée les 4 et 5 décembre dans le groupe de réflexion José Edilberto Gañán de la réserve indigène de San Lorenzo.
Le groupe d’appui technique médico-légal de l’unité d’enquête et d’inculpation de la PJS a expliqué que les corps ont été confiés à l’Institut colombien de médecine légale, qui sera chargé d’établir l’identité complète des victimes.
La JEP explique que les restes pourraient être ceux de personnes portées disparues dans la même réserve. En outre, il s’agit d’un territoire prioritaire, qui sert de couloir aux criminels depuis les années 1980.
Selon les archives, les communautés de San Lorenzo ont signalé au moins 200 disparitions pendant le conflit armé.
Selon le Centro Nacional de Memoria Histórica, dans les années 1980, les plantations de coca sont arrivées dans la région, en même temps que les guérillas de l’EPL, de l’ELN et des FARC. Au début des années 2000, les tensions se sont aggravées avec la présence du bloc central Bolívar des AUC.
Bien que le resguardo ait détaillé les 200 disparitions, Medicina Legal explique qu’il ne dispose que de 39 échantillons biologiques prélevés sur des proches de personnes disparues dans les municipalités de Supía et de Riosucio.
Par conséquent, l’institut et l’unité de recherche ont reçu l’ordre de mettre en œuvre une stratégie de prélèvement d’échantillons biologiques dans des endroits éloignés afin d’avoir de meilleures chances d’identifier les corps.
La juridiction a ordonné au gouverneur de Caldas et aux municipalités de Supía et Riosucio de fournir le soutien nécessaire à toutes les institutions impliquées dans la mise en œuvre de la stratégie.
International
Attaque armée contre Rafael Belaunde Llosa : le précandidat péruvien sort indemne
Le précandidat à la présidence du Pérou, Rafael Belaunde Llosa, est sorti indemne mardi d’une attaque armée contre le véhicule dans lequel il se déplaçait dans le district de Cerro Azul, à Cañete. Selon les médias locaux, des individus armés ont tiré à plusieurs reprises sur la voiture. L’homme politique voyageait accompagné de son colistier, Pedro Cateriano, qui a confirmé qu’aucun des occupants n’avait été atteint par les balles. La radio péruvienne RPP a indiqué que le véhicule avait reçu des impacts sur la partie avant.
Apparemment, le pare-brise du véhicule a été perforé par plusieurs tirs alors que Belaunde Llosa circulait dans la zone. Des images diffusées par son parti le montrent avec du sang sur la tête et la chemise, mais sans blessures graves. Le porte-parole de Libertad Popular a dénoncé l’attentat et confirmé que le précandidat avait déposé une plainte au poste de police du secteur.
Cateriano, ancien Premier ministre et fondateur de Libertad Popular, a déclaré à RPP que l’attaque représente « un mauvais début de campagne » et a mis en garde contre le contexte d’« activité délinquante active » dans lequel vit actuellement le pays.
Les réactions politiques se sont multipliées, notamment celle de l’ancien ministre de l’Intérieur et ex-député Gino Costa, qui a qualifié les faits de « grave attentat » et a demandé que l’enquête clarifie les motivations et que la justice agisse « rapidement et avec fermeté ». Il a également exhorté le gouvernement à garantir la sécurité de tous les candidats et à mettre fin immédiatement à la violence électorale.
International
La Maison-Blanche lance un portail pour dénoncer les “fake news” et cible plusieurs médias
La Maison-Blanche a présenté ce lundi un nouveau portail web destiné à « signaler et démanteler » les prétendues faussetés diffusées par des médias au sujet de l’administration du président américain Donald Trump.
L’initiative reprend le style frontal du président, qui discrédite fréquemment les journalistes critiques en les qualifiant de producteurs de « fake news ». Le portail expose chaque semaine les médias qu’il considère comme fautifs et, dans sa première édition, il a pointé du doigt la chaîne CBS News, les journaux The Boston Globe et The Independent, ainsi que les journalistes Alyssa Vega, Andrew Feinberg, Eric García et Nancy Cordes.
Le site reproche à ces médias leur couverture de la récente controverse entourant les déclarations de Trump, qui avait accusé six législateurs démocrates de « comportement séditieux ». L’affaire a éclaté après la viralización d’une vidéo montrant ces élus appelant des militaires à ne pas suivre des « ordres illégaux ». L’administration affirme que les médias « ont déformé et omis du contexte », assurant que « le président Trump n’a jamais donné un ordre illégal. Les médias de fausses nouvelles le savaient, mais ont tout de même relayé l’information ».
Le lancement du portail intervient après une série d’épisodes controversés impliquant le président. Lors d’une récente conférence, Trump a insulté une journaliste en lui lançant : « silence, petite truie », après une question sur l’affaire du pédocriminel Jeffrey Epstein. Peu après, lors d’une rencontre à la Maison-Blanche avec le prince héritier saoudien Mohamed ben Salmane, il a traité Mary Bruce, de ABC News, de « très mauvaise journaliste » pour avoir interrogé sur l’assassinat du reporter Jamal Khashoggi.
Du côté de la Maison-Blanche, ces attaques sont justifiées comme des expressions de « transparence » et d’« honnêteté » du président. Toutefois, la Société interaméricaine de presse (SIP) a rappelé que ces attaques et menaces contre les médias critiques — notamment la possibilité de retirer des licences — représentent un risque sérieux pour la liberté d’expression.
Amérique centrale
Taïwan prêt à renouer le dialogue avec le Honduras après des élections serrées
Le gouvernement taïwanais a réaffirmé ce mardi son intention de poursuivre ses interactions avec le Honduras « sans conditions préalables » après les élections générales de dimanche dernier, au cours desquelles les deux principaux candidats, Nasry Asfura et Salvador Nasralla, ont exprimé leur volonté de rétablir les relations diplomatiques avec l’île autogérée.
Lors d’une conférence de presse citée par l’agence CNA, le porte-parole du ministère taïwanais des Affaires étrangères, Hsiao Kuang-wei, a déclaré que l’exécutif « continuera de suivre de près » les résultats des élections honduriennes et la « situation politique qui en découlera ». « Le ministère des Affaires étrangères prend très au sérieux et promeut activement tout ce qui contribue à renforcer l’apport de Taïwan à la communauté internationale, à élever son statut international et à élargir son espace diplomatique », a-t-il affirmé.
Hsiao a souligné qu’après l’établissement de relations diplomatiques entre le Honduras et la Chine en 2023, le pays centraméricain « non seulement n’a pas obtenu les bénéfices escomptés, mais a en plus dû faire face à l’effondrement de son industrie de crevettes, à de graves problèmes de chômage et à un déséquilibre rapide du commerce bilatéral ». Selon lui, plusieurs pays ayant transféré leur reconnaissance diplomatique de Taipei vers Pékin « n’ont tiré aucun avantage » et, au contraire, « ont subi des préjudices ».
À ses yeux, ce mécontentement révèle « l’intention malveillante de la Chine de saper l’espace international de Taïwan », ainsi que « son manque de volonté d’aider d’autres pays dans leur développement économique et social ».
Avec 57 % des bulletins dépouillés, selon les données communiquées par certains médias locaux avant que le site du Conseil national électoral ne rencontre des problèmes d’accès, Asfura obtenait 749 022 voix (39,91 %), devançant légèrement Nasralla, qui en comptait 748 507 (39,89 %). Le retour assuré de la droite ouvre la possibilité d’un éventuel rétablissement des relations entre Tegucigalpa et Taipei, après que l’actuelle présidente hondurienne, Xiomara Castro, les a rompues afin de se rapprocher de Pékin.
L’espace international de Taïwan s’est considérablement réduit ces dernières années en raison de la pression diplomatique croissante de la Chine, qui considère l’île comme une « partie inaliénable » de son territoire et n’a pas renoncé à l’usage de la force pour en prendre le contrôle.
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