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Amérique centrale

Crise électorale au Honduras : le parti Libre exige l’annulation totale du scrutin

Le Honduras a repris ce lundi le dépouillement des élections du 30 novembre, un processus ralenti par des problèmes techniques et réalisé au compte-gouttes, alors que deux candidats de droite se disputent étroitement la présidence.

Dans ce lent comptage des voix, l’homme d’affaires conservateur Nasry Asfura, 67 ans, soutenu par le président américain Donald Trump, maintient une légère avance sur le présentateur de télévision Salvador Nasralla, 72 ans, du Parti libéral (PL). En troisième position, loin derrière, figure la candidate du parti au pouvoir Libre, Rixi Moncada.

Le dépouillement était à l’arrêt depuis vendredi, mais ce lundi, la présidente du Conseil national électoral, Ana Paola Hall, a indiqué sur X qu’« après les actions techniques réalisées (accompagnées d’un audit externe), les données sont désormais en cours de mise à jour ».

Cependant, le recomptage progressait très lentement, atteignant près de 90 % des procès-verbaux, dans un climat d’attente pour les candidats et de dénonciations de « fraude ».

Hall a attribué le retard à des problèmes techniques rencontrés par l’entreprise colombienne chargée du dépouillement.

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De son côté, Nasralla accusait « les corrompus de bloquer le processus de comptage ».

Le parti Libre a demandé « l’annulation totale » des élections et a appelé à des « mobilisations », « protestations » et « grèves », tout en exhortant les fonctionnaires à ne pas coopérer avec la transition gouvernementale.

Le parti de gauche au pouvoir a également annoncé la tenue d’une « Assemblée extraordinaire de la Dignité nationale » le 13 décembre. La présidente du pays, Xiomara Castro, ne s’est pas exprimée sur les déclarations de son parti.

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Amérique centrale

Plus de 3 000 cambriolages au Costa Rica : l’Ambassade américaine lance une alerte

L’Organisme de Recherche Judiciaire (OIJ) du Costa Rica a signalé plus de 3 000 plaintes pour vol et agression dans des maisons et des bâtiments (commerces et chantiers de construction) entre le 1ᵉʳ janvier et le 3 décembre 2025. Une situation qui a suscité l’inquiétude de l’Ambassade des États-Unis, puisque des ressortissants américains figurent parmi les victimes.

Les registres judiciaires indiquent que les victimes sont majoritairement costariciens, suivis de Nicaraguayens, d’Américains et de Chinois. Les personnes âgées constituent le groupe d’âge le plus touché. À l’échelle nationale, on dénombre 2 260 vols et 851 agressions dans différentes propriétés ; toutefois, l’OIJ ne précise pas s’il s’agit de logements loués ou de résidences privées. Le vendredi est le jour comptant le plus grand nombre de plaintes, tandis que les mois de janvier et d’août ont enregistré le plus d’incidents.

Selon la représentation diplomatique américaine, plusieurs de ses citoyens ont dénoncé des vols, agressions et extorsions dans des résidences louées, ce qui a poussé l’Ambassade à émettre une alerte de sécurité pour les voyageurs et à appeler à la prudence dans un pays autrefois considéré comme un modèle en matière de sécurité.

« L’Ambassade des États-Unis est au courant de récents crimes contre la propriété, délits financiers et vols ayant affecté des étrangers au Costa Rica, y compris des citoyens américains », a indiqué la mission dans un communiqué.

L’OIJ a précisé que ces délits sont commis principalement dans des habitations (1 741 plaintes), suivies des bâtiments commerciaux et autres édifices (1 370). En cette période de fin d’année, le Costa Rica risque de perdre des touristes en raison de la violence croissante liée aux bandes criminelles. L’Institut Costaricien du Tourisme a enregistré plus de deux millions de visiteurs annuels.

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Les autorités ont également souligné que les Nord-Américains — en particulier les citoyens des États-Unis — constituent le principal groupe de visiteurs du pays.

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Amérique centrale

Élections au Honduras : le système de publication des résultats à nouveau paralysé par une maintenance

Le système de publication des résultats préliminaires des élections au Honduras s’est de nouveau arrêté ce mercredi pour des raisons de « maintenance » de la société privée sous contrat, provoquant l’indignation du Conseil national électoral (CNE), alors que, avec près de 80 % des bulletins dépouillés, la course à la présidence reste extrêmement serrée entre les deux candidats conservateurs.

« Face à la maintenance effectuée par l’entreprise ASD (chargée du système), réalisée sans consultation ni approbation du collège des conseillers et ayant entraîné l’interruption de la diffusion des résultats, j’exprime mon désaccord absolu et annonce que je les ai convoqués à une réunion d’urgence », a écrit sur X la présidente du CNE, Ana Paola Hall.

Il s’agit de la deuxième interruption brutale du dépouillement, qui stagnait depuis plusieurs heures autour de 79 % et se trouve désormais bloqué à 79,60 %.

Cossette López-Osorio, l’une des trois conseillères du CNE, s’est également exprimée sur X pour dénoncer comme « inexcusable » cette nouvelle suspension de la publication des résultats en raison d’une maintenance du système non notifiée au collège, « à des heures cruciales pour le comptage des voix et la transparence des procès-verbaux ».

Face aux problèmes techniques, l’organisme électoral hondurien avait ouvert mardi une salle dans un hôtel du centre-ville afin de projeter les résultats préliminaires sur écrans géants, lesquels avançaient depuis avec lenteur.

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À ce stade du dépouillement, Salvador Nasralla, du Parti libéral, totalise 1 023 359 voix (40,27 %), contre 1 007 528 voix (39,64 %) pour Nasry « Tito » Asfura, candidat du Parti national également conservateur et soutenu par le président américain, Donald Trump.

Parallèlement, des dizaines de policiers, dont des unités antiémeutes avec un véhicule blindé et un canon à eau, ont été déployés aux abords de l’hôtel.

Ce renforcement du dispositif de sécurité intervient après qu’un groupe de partisans de Nasralla s’est rassemblé mardi soir près de l’établissement, brandissant des torches et les drapeaux rouge et blanc du Parti libéral, lors d’une manifestation pacifique.

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Amérique centrale

Honduras : Asfura et Nasralla à égalité technique après 57 % du dépouillement

Le Conseil national électoral (CNE) a indiqué lundi qu’il existait un « match nul technique » entre le conservateur Nasry Asfura et le centriste Salvador Nasralla, avant d’annoncer la suspension temporaire du dépouillement en raison de problèmes techniques.

Avec 57 % des procès-verbaux comptabilisés, Asfura — soutenu dans la dernière ligne droite par le président américain Donald Trump — totalise 749 022 voix (39,92 %), tandis que Nasralla, célèbre ancien présentateur de télévision, en obtient 748 507 (39,89 %). À peine 515 votes les séparent.

En troisième position arrive la candidate officielle, Rixi Moncada, ancienne ministre de la Défense et dauphine de la présidente Xiomara Castro, avec 19,16 %, loin derrière les deux favoris.

Face à l’incertitude, le CNE a appelé à « la patience et la prudence » en attendant la reprise du décompte et l’annonce officielle d’un vainqueur.

La journée électorale de dimanche, au cours de laquelle ont également été renouvelés le Congrès et les autorités locales, s’est déroulée dans le calme. Toutefois, dans les semaines précédentes, aussi bien Libre (le parti au pouvoir) que l’opposition avaient dénoncé de possibles fraudes, alimentant les inquiétudes quant à la transparence du processus.
Aujourd’hui, les deux candidats en tête affirment être en avance selon leurs propres chiffres internes, tandis que Moncada dénonce une supposée « inflation de procès-verbaux » en faveur du Parti national, auquel appartient Asfura.

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Il n’existe pas de second tour en Honduras : le candidat qui obtient la majorité des voix — même avec une marge minime — est déclaré vainqueur. Cela n’arrive qu’une fois le dépouillement de toutes les actas terminé.

Actuellement, le CNE a traité 57 % des bulletins, et l’écart entre les deux candidats est si réduit qu’il se situe dans la marge d’erreur statistique.
Il est donc impossible d’établir une tendance nette, une situation qualifiée de match nul technique.

L’autorité électorale devra poursuivre le dépouillement et, une fois celui-ci conclu, annoncer selon la loi hondurienne qui a remporté l’élection ou s’il y a eu une égalité numérique.
Cette annonce doit être faite dans un délai maximum de 30 jours calendaires après les élections et publiée le lendemain dans le journal officiel La Gaceta.

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