Amérique centrale
MiBus lance un appel d’offres de 9,6 millions de dollars pour 60 bus diesel de taille moyenne

Transporte Masivo de Panamá S.A., également connu sous le nom de MiBus, a lancé un appel d’offres pour l’achat de jusqu’à 60 bus diesel de taille moyenne, pour un montant total de 9,6 millions de dollars, afin de renforcer sa flotte desservant la ville de Panama et le district voisin de San Miguelito.
Les documents de l’appel d’offres sont disponibles sur le portail Panamá Compra, a confirmé EFE ce mardi. Une réunion préparatoire et de standardisation est prévue le 18 septembre en ligne, tandis que la présentation et l’ouverture des propositions auront lieu le 20 octobre de cette année.
MiBus a indiqué dans un communiqué de presse que ce nouvel appel d’offres représente un investissement de 9,6 millions de dollars pour « augmenter la capacité de transport avec des bus plus sûrs, accessibles, confortables et respectueux de l’environnement, grâce à leurs moteurs diesel Euro V conformes aux normes internationales strictes de réduction des émissions. »
L’ajout de ces bus de taille moyenne, mesurant entre 9 et 10 mètres de longueur, « permettra d’offrir un service plus rapide sur les itinéraires desservant des quartiers à faible demande et des rues difficiles d’accès pour les véhicules plus grands actuellement en service. »
Actuellement, MiBus exploite une flotte de 1 436 véhicules de transport collectif, couvrant 152 lignes et transportant 450 000 passagers par jour. L’entreprise emploie 4 000 personnes, selon les informations publiées sur son site web.
Amérique centrale
Le Guatemala prêt à accueillir plus de 150 mineurs non accompagnés chaque semaine depuis les États-Unis

Le président du Guatemala, Bernardo Arévalo, a déclaré que son gouvernement est prêt à accueillir chaque semaine plus de 150 enfants et adolescents non accompagnés se trouvant aux États-Unis, que ce soit pour un retour volontaire ou sur ordre d’un juge.
Les déclarations du président interviennent un jour après qu’un tribunal de district américain pour le district de Columbia a bloqué, pour 14 jours, la déportation de plus de 600 mineurs guatémaltèques, suite à une plainte déposée par le National Immigration Law Center (NILC), une organisation à but non lucratif défendant les droits des immigrés aux États-Unis.
« Nous sommes prêts à les recevoir. Notre organisation nous permet, dans des conditions idéales, d’accueillir plus de 150 mineurs chaque semaine afin de les reloger, car nous dépendons de notre capacité à identifier les membres de leur famille et à faciliter un retour en toute sécurité », a expliqué Arévalo.
Cependant, il a précisé que le nombre et le rythme d’accueil dépendent des décisions de l’administration américaine. « Les institutions gouvernementales sont prêtes, nous disposons de tous les mécanismes nécessaires », a-t-il assuré, ajoutant que la priorité est la réintégration des mineurs auprès de leurs familles, avec un suivi individualisé pour chaque cas.
Selon le président, le plan de réunification familiale a été établi après que le ministre guatémaltèque des Affaires étrangères, Carlos Martínez, et l’ambassadeur du Guatemala aux États-Unis, Hugo Eduardo Beteta, ont visité plusieurs centres de détention aux États-Unis.
« Ils sont revenus très préoccupés par la situation, en particulier celle des mineurs, et surtout pour ceux qui allaient bientôt avoir 18 ans », a souligné Arévalo.
Aux États-Unis, les enfants migrants non accompagnés sont confiés à l’Office of Refugee Resettlement (ORR), qui fait partie du Department of Health and Human Services (HHS). Lorsqu’ils atteignent 18 ans, leur statut légal change et ils sont transférés dans des centres de détention du Service de l’Immigration et du Contrôle des Douanes (ICE), a expliqué le président.
Le gouvernement guatémaltèque sera également chargé d’identifier les mineurs et leurs familles : ceux qui souhaitent revenir, ceux qui préfèrent attendre le processus légal et ceux à qui les autorités américaines permettront de rester à l’étranger.
Amérique centrale
Le Guatemala libère des otages lors de mutineries dans deux prisons

Les autorités guatémaltèques ont libéré lundi des otages détenus par des membres de gangs dans deux prisons, dont un établissement pour jeunes, lors de mutineries attribuées à des représailles suite au transfert de chefs de ces bandes vers une prison de haute sécurité.
Le gouvernement avait déplacé le 30 juillet dix chefs des violentes gangs Barrio 18 et Mara Salvatrucha vers la prison Renovación I, dans le sud du pays, où ils sont isolés et privés de téléphones portables.
Depuis ce transfert, cinq mutineries ont été signalées dans différentes prisons du pays, où des détenus ont pris des gardiens en otage, qui ont ensuite été libérés. À la mi-août, un surveillant est décédé dans la prison d’El Boquerón (sud-est) lors de l’une de ces révoltes.
Le secrétaire au Bien-être social de la Présidence, Marvin Rabanales, a déclaré aux journalistes que la police a libéré de force trois otages du Centre spécialisé de réinsertion pour jeunes de la ville de Guatemala après l’échec des « négociations » avec les gangs pour leur libération.
Les otages libérés sont des employés chargés de la distribution alimentaire dans le centre et ont été blessés lors de l’affrontement. Ils ont été transportés à l’hôpital, a observé un photographe de l’AFP.
Amérique centrale
La justice américaine approuve la fin du statut de protection pour les migrants du Honduras, du Nicaragua et du Népal

La cour d’appel du neuvième circuit a confirmé la décision de l’administration Trump de mettre fin au Statut de Protection Temporaire (TPS) pour les citoyens du Honduras, du Nicaragua et du Népal. Avec cette mesure, environ 51 000 Honduriens, 3 000 Nicaraguayens et 7 000 Népalais pourraient désormais être exposés à des procédures d’expulsion.
Le programme, créé pour offrir une protection à la suite de catastrophes naturelles dans leurs pays d’origine, avait permis à des milliers de familles de s’établir aux États-Unis et de contribuer à l’économie locale. Cependant, le Département de la Sécurité intérieure soutient que les conditions actuelles ne justifient plus le maintien de ce bénéfice.
Il convient de rappeler que le TPS avait été mis en place après l’ouragan Mitch qui a frappé l’Amérique centrale en 1999et après le dévastateur tremblement de terre au Népal en 2015. Cette décision marque donc la fin de cette protection pour ces communautés.
-
International2 jours ago
Colombie : arrestation d’un suspect dans le meurtre du sénateur Miguel Uribe Turbay
-
International5 jours ago
Venezuela : Maduro appelle à l’enrôlement face au déploiement militaire américain dans les Caraïbes
-
International5 jours ago
Marco Rubio en visite au Mexique et en Équateur pour discuter migration et influence chinoise
-
International3 jours ago
Un homme fonce sur la foule devant un bar à Évreux : un mort et cinq blessés
-
International2 jours ago
À Caracas, les chavistes jurent fidélité au défunt président Chávez et défendent la souveraineté
-
International3 jours ago
Ted Cruz exhorte le Mexique à suivre l’exemple du Salvador dans la lutte contre les cartels
-
International7 heures ago
Les Palestiniens confrontés à de nouvelles restrictions sévères pour obtenir des visas américains
-
International1 jour ago
Washington envisagerait un projet pour transformer Gaza en centre touristique et technologique après la guerre
-
International1 jour ago
Dibu Martínez reste à Aston Villa malgré l’intérêt de Manchester United
-
Amérique centrale7 heures ago
Le Guatemala prêt à accueillir plus de 150 mineurs non accompagnés chaque semaine depuis les États-Unis
-
International7 heures ago
La tempête tropicale Lorena menace de devenir un ouragan au large du Mexique
-
International1 jour ago
Ukraine : Un suspect arrêté pour l’assassinat de l’ex-président du Parlement Andrii Parubii