Le secrétaire d’État des États-Unis, Marco Rubio, a déclaré ce mercredi qu’il espérait qu’Israël autorise l’entrée rapide de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza dans les prochains jours.

Le chef de la diplomatie américaine répondait à une question lors d’une audience à la Chambre des représentants au sujet de l’appel lancé par le pape Léon XIV, qui a demandé l’entrée de nourriture et de médicaments dans l’enclave palestinienne.

« Nous avons demandé aux Israéliens — et je crois qu’ils l’ont reconnu publiquement — de permettre un plus grand flux d’aide », a déclaré Rubio.

« En fait, nous espérons qu’une aide plus importante commencera à parvenir rapidement à Gaza dans les jours à venir », a-t-il ajouté. Le secrétaire d’État a assisté ce week-end à la messe d’inauguration du pontificat de Léon XIV.

Rubio a profité de son passage à Rome pour rencontrer des représentants du Programme alimentaire mondial de l’ONU, dont le siège se trouve dans la capitale italienne, afin de discuter du programme de distribution en cours à Gaza.

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Le pape Léon XIV a, de son côté, appelé ce mercredi à l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza et à la fin des hostilités, lors de sa première audience générale sur la place Saint-Pierre, devant des milliers de fidèles rassemblés.

C’est une nouvelle prise de position du pontife sur la situation à Gaza. Dimanche dernier déjà, lors de la prière du Regina Caeli, il avait déclaré que « à Gaza, les enfants, les familles et les personnes âgées sont poussés à la faim ».

Les républicains de la Chambre des représentants des États-Unis s’efforcent ce mercredi d’ajuster le plan fiscal du président Donald Trump afin de convaincre les plus critiques et d’éviter un effondrement de la Bourse, qui montre déjà des signes d’inquiétude.

Le controversé projet de réduction budgétaire et de baisses d’impôts ne fait toujours pas l’unanimité parmi les membres du parti à la Chambre basse, même après que le président a tenu une réunion hier avec des législateurs de sa formation.

Bien que le milliardaire new-yorkais ait qualifié cette réunion de « grande rencontre » marquée par « l’unité et l’amour », et ait assuré que le projet arriverait « très bientôt » au vote avec « un grand soutien », certains républicains ont réaffirmé leur opposition.

Trump ne peut se permettre que trois votes défavorables s’il veut faire passer son projet, compte tenu de la faible majorité de son parti. Or, un vote négatif est déjà certain, et d’autres pourraient suivre. Le représentant du Kentucky, Thomas Massie, a confirmé qu’il votera contre et qu’aucun argument ne le fera changer d’avis. Selon lui, le projet aggravera le déficit et augmentera la dette publique.

Bien que cela ne puisse être vérifié qu’une fois le projet en vigueur, les marchés ont déjà réagi négativement.

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Wall Street a ouvert en baisse ce mercredi, les rendements des obligations du Trésor américain étaient en hausse et le dollar a été affecté, les investisseurs vendant leurs actifs par crainte du projet de loi.

« Tous les regards sont désormais tournés vers le projet de loi, car l’accord final jouera un rôle clé dans la détermination de l’ampleur du déficit américain dans les années à venir », ont noté les analystes de Deutsche Bank dans un rapport cité par CNBC.

Les membres du Congrès tiennent des sessions marathon pour tenter de faire adopter le projet avant le Memorial Day, le 26 mai, dans l’espoir de le voir signé par le président avant le 4 juillet, jour symbolique de l’Indépendance américaine.

La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a appelé ce mercredi à « ne pas spéculer » sur l’assassinat par balles de la secrétaire particulière et d’un conseiller de la cheffe du gouvernement de la Ville de Mexico, Clara Brugada, une affaire qui met en lumière la vague d’insécurité que traverse le pays. Elle a assuré qu’aucune avancée n’avait encore été réalisée quant au mobile ou aux responsables présumés.

« Nous ne pouvons pas spéculer. Aucune hypothèse ne peut être avancée à ce stade. Nous nous basons uniquement sur les résultats de l’enquête en cours », a déclaré la présidente lors de sa conférence de presse matinale.

La dirigeante mexicaine a souligné que le peuple mexicain « a vu les images, sait comment s’est déroulé ce triste événement », mais elle a précisé qu’il était encore trop tôt pour évoquer un mobile ou des avancées concrètes. Elle a donc demandé de faire preuve de « beaucoup de responsabilité » à ce sujet.

« Il faut être très responsables, ne pas spéculer. Et comme toujours, nous répondrons en fonction des résultats de l’enquête, qui seront partagés au fur et à mesure par notre gouvernement, en coordination avec celui de la Ville de Mexico », a-t-elle conclu.