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Amérique centrale

Nicaragua approuve une loi sanctionnant les entreprises appliquant des sanctions étrangères

Le Congrès du Nicaragua a approuvé lundi une loi pour punir les entreprises qui appliquent des sanctions internationales dans le pays, comme celles adoptées par les États-Unis contre le gouvernement de Daniel Ortega.

Le gouvernement pourra « imposer des sanctions et des amendes » et même ordonner « la suspension temporaire ou définitive » des opérations des entités qui appliquent des sanctions étrangères, selon le texte approuvé à l’unanimité par le parlement, à majorité officielle.

La loi a été votée après que l’Assemblée nationale (AN, législatif) ait approuvé, également à l’unanimité, une réforme constitutionnelle qui accorde un pouvoir absolu à Ortega et à son épouse Rosario Murillo, dont le rang a été élevé de vice-présidente à « coprésidente ».

Ortega, qui a présenté ces deux initiatives, soutient que la loi protégera les Nicaraguayens et leurs institutions contre les sanctions, mais les analystes avertissent qu’elle mettra en grande difficulté les banques et autres entreprises étrangères faisant des affaires au Nicaragua.

L’analyste nicaraguayen Manuel Orozco, de l’Institut Dialogo Interamericano, a déclaré à l’AFP que cette législation met « le pays en grand risque financier », car les banques nationales qui l’appliquent s’exposeront à « des sanctions du Trésor américain ».

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De plus, le non-respect de cette nouvelle loi sera considéré dans le domaine pénal comme « trahison à la patrie », un crime qui peut entraîner une peine de prison pouvant atteindre 30 ans.

Depuis les manifestations antigouvernementales de 2018, qui, selon l’ONU, ont fait plus de 300 morts, les États-Unis, le Canada et l’Union européenne ont imposé des sanctions à des centaines de fonctionnaires et d’entités publiques accusés de soutenir le gouvernement dans la violation des droits humains.

Le député officiel Wálmaro Gutiérrez a défendu la loi en arguant qu’il n’y a aucune raison pour qu’ »une disposition d’un gouvernement étranger » ait « application dans un autre pays que celui d’origine ».

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Amérique centrale

Le ministre équatorien de l’Intérieur visite la méga-prison Cecot au Salvador

Le ministre de l’Intérieur de l’Équateur, John Reimberg, accompagné d’autres autorités gouvernementales du pays sud-américain, a visité le Centre de Confinement du Terrorisme (Cecot), une méga-prison devenue symbole de la « guerre » contre les gangs au Salvador, selon un communiqué de la présidence salvadorienne publié ce mercredi.

Le responsable équatorien s’est rendu sur place mardi soir afin de « découvrir de première main le fonctionnement de ce centre de détention de haute sécurité », que le gouvernement salvadorien considère comme « une référence mondiale ».

Le rapport précise que la délégation équatorienne a pu observer les protocoles de sécurité à l’entrée, les salles d’audiences virtuelles, les systèmes de contrôle et les modules où sont détenus les prisonniers.

Par ailleurs, la présidence a affirmé que, malgré les protocoles stricts de sécurité, « les droits humains fondamentaux des détenus sont garantis ».

Le ministre Reimberg rejoint ainsi d’autres hauts responsables ayant visité le Cecot, comme le ministre de la Justice et de la Paix du Costa Rica, Gerald Campos Valverde, en avril dernier, ou encore la secrétaire à la Sécurité nationale des États-Unis, Kristi Noem.

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La délégation équatorienne a également tenu des réunions avec des autorités de la sécurité salvadorienne, notamment le ministre de la Justice, Gustavo Villatoro, pour discuter du Plan de Contrôle Territorial.

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Amérique centrale

Le cardinal Brenes écarte l’idée d’un pape centre-américain et mise sur la prière

Le cardinal nicaraguayen et archevêque de Managua, Leopoldo José Brenes Solórzano, a déclaré ce lundi qu’il préférait qu’un nouveau chef de l’Église catholique soit choisi « ailleurs », en remplacement du pape François récemment décédé, et qu’il se sentait « tranquille » au Nicaragua.

Interrogé par des journalistes à Managua sur la possibilité qu’un pape centre-américain soit élu parmi les deux cardinaux de la région qui participeront au conclave dans la chapelle Sixtine, Brenes a répondu :
« Non, mais mieux vaut chercher ailleurs, je suis tranquille ici au Nicaragua, je travaille avec notre peuple, je vis proche des gens et je suis bien installé dans le quartier d’Altagracia ».

Il a ensuite nuancé : « Il y a un dicton qui dit que tous les ‘papables’ qui entrent au conclave en sortent comme cardinaux ».

Brenes a également exhorté les fidèles à « avoir une grande confiance » quant au successeur de François, car « la décision n’est pas exclusivement humaine, il y a tout un climat de prière ».
« Avant le conclave, il y a quelques jours de retraite, de silence entre les cardinaux, et surtout une grande force dans la prière que tout le peuple catholique offrira pour ce moment », a-t-il souligné.

« On ne peut pas dire que ce sera untel ou untel, car l’Esprit Saint nous surprend toujours », a-t-il ajouté.

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Amérique centrale

Le Salvador salue les réformes durables du pape François

Le cardinal salvadorien Gregorio Rosa Chávez a exprimé lundi son souhait de voir les réformes initiées par le pape François au sein de l’Église catholique devenir « irréversibles ».

Nommé cardinal par François en 2017, Rosa Chávez n’est pas éligible pour lui succéder en raison de son âge. Il a rappelé qu’au cours d’une rencontre avec les évêques salvadoriens, le pape leur avait affirmé : « Ces réformes sont irréversibles ».

« C’est ce que nous souhaitons, que ce soit le cas. Que ce qu’il nous a offert avec tant de courage, de clarté et d’espérance devienne réalité », a déclaré le cardinal sur les ondes de la radio locale YSKL.

Durant son pontificat, François a lancé des réformes importantes, notamment dans la gestion économique du Vatican, la lutte contre la pédocriminalité au sein de l’Église et l’écoute des victimes. Il a également permis une plus grande inclusion des femmes dans des postes de responsabilité. Sous son impulsion, l’Église a commencé à adopter un discours plus ouvert envers les personnes homosexuelles et les divorcés remariés.

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