International
L’Italie reprendra le transfert de migrants vers ses centres en Albanie
																								
												
												
											L’Italie reprendra dans les prochains jours le transfert de migrants vers les centres de détention controversés qu’elle a construits sur le territoire albanais pour gérer d’éventuels rapatriements, après que la justice ait forcé leur vidange et, en réponse, le gouvernement de Giorgia Meloni a publié un décret-loi pour les protéger.
Le navire de la marine Libra, qui a été chargé du premier transfert de migrants en Albanie il y a trois semaines, « reviendra en haute mer dans les prochains jours », ont confirmé samedi des sources du ministère de l’Intérieur à EFE.
Je pourrais recommencer lundi prochain
Selon les médias locaux, la soi-disant « opération Albanie » pourrait recommencer lundi prochain, lorsque le navire sera situé à 20 miles de l’île de Lampedusa (sud), porte d’entrée des personnes traversant la Méditerranée vers l’Italie.
Des sources officielles ont expliqué à EFE que pour l’instant une date précise ne peut être établie, car « cela dépendra également de l’état de la mer et des départs » des barges avec des migrants en Méditerranée.
Dans tous les cas, le navire sauvera ceux qui se trouvent dans les eaux internationales et transférera en Albanie ceux qui répondent aux exigences établies dans l’accord signé entre Rome et Tirana, par lequel deux centres ont été érigés dans les localités albanaises de Shengjin et Gjader pour alléger la pression sur le système d’accueil italien.
Échec du transfert à Shengjin des 16 premiers migrants
L’opération pourrait reprendre trois semaines après le premier transfert raté à Shengjin des 16 premiers migrants d’Égypte et du Bangladesh : quatre d’entre eux ont dû être renvoyés immédiatement parce qu’ils étaient mineurs ou « vulnérables » et deux jours plus tard, le tribunal de Rome n’a pas validé la détention des douze restants et a ordonné leur retour en Italie.
La décision judiciaire, fondée sur un jugement européen et alléguant que les migrants envoyés en Albanie venaient de « pays dangereux », a suscité l’indignation du gouvernement, qui a adopté un décret pour stipuler par la loi la liste des pays qu’un immigrant n’a pas à fuir et protéger ainsi les centres controversés en Albanie.
La stratégie de Meloni, qui consistait à établir une liste de « pays sûrs » avec un décret ayant force de loi utilisé pour des raisons de « nécessité ou d’urgence », a été remise en question par le Tribunal de Bologne (nord de l’Italie), qui a consulté la Cour de justice de l’Union européenne (UE) lorsqu’elle a estimé qu’elle violait la législation européenne.
Meloni décide de passer à autre chose
Mais le Premier ministre d’extrême droite a décidé de poursuivre l’accord, sans attendre de réponse, après avoir assuré à la télévision que la demande du tribunal de Bologne « a été considérée par beaucoup plus comme un pamphlet de propagande qu’un document judiciaire ».
Le gouvernement de Meloni, qui avant l’affrontement judiciaire recevait le soutien de son plan de pays européens et un clin d’œil favorable de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, est très critiqué par l’opposition.
La dernière controverse à ce sujet a surgi ce vendredi, lorsque les médias locaux ont révélé que l’hébergement en Albanie de près de 300 agents de la police italienne chargés de gérer les centres coûtera près de 9 millions d’euros par an.
Les frais d’hébergement s’élèvent à 8,89 millions d’euros, avec un coût de 80 euros par jour par police, et il est prévu que les forces de sécurité soient logées dans deux complexes touristiques 4 étoiles, également avec piscines, plage, restaurant et installations récréatives.
Le coût élevé du plan, qui prévoit une dépense de 800 millions d’euros sur cinq ans, a également été critiqué, tandis que les centres de Shëngjin et Gjader sont sans migrants depuis deux semaines, bien qu’ils soient peuplés de près de 300 travailleurs : traducteurs, nettoyeurs, personnel médical et infirmier, et policiers, selon les mêmes sources.
International
Calibre Mining abandonne plus de 235 000 hectares de concessions aurifères au Nicaragua
														La société Calibre Mining, une entreprise publique canadienne exportant de l’or du Nicaragua vers les États-Unis, a renoncé à deux nouvelles concessions minières situées dans les Régions autonomes de la Côte caraïbe nicaraguayenne, invoquant « l’absence de potentiel d’intérêt », a annoncé lundi le gouvernement de Managua dans le Journal officiel La Gaceta.
Ces deux concessions, couvrant au total 56 357,01 hectares, s’ajoutent aux quatre permis dont l’entreprise s’était déjà désistée jeudi et vendredi derniers, représentant 178 893,76 hectares. Ainsi, en moins d’une semaine, Calibre Mining Nicaragua S.A., filiale de la canadienne Calibre Mining Corp et principal exportateur d’or du pays en 2023, a abandonné 235 250,77 hectares dans la région caraïbe du pays centraméricain.
Ce retrait intervient alors que le gouvernement coprésidé par Daniel Ortega et Rosario Murillo a accordé, au cours des deux dernières années, des concessions minières à des sociétés chinoises sur plus de 800 000 hectares, y compris dans la Réserve de biosphère du Río San Juan.
Le ministère de l’Énergie et des Mines a validé la renonciation totale au lot dit Margarita, d’une superficie de 48 622,76 hectares, situé dans la municipalité de Prinzapolka, dans la Région autonome de la Côte caraïbe nord, et dans celle de La Cruz de Río Grande, dans la Région autonome de la Côte caraïbe sud.
Calibre Mining a également abandonné la concession du lot Pispis, couvrant 7 734,25 hectares dans la municipalité de Bonanza, sur la Côte caraïbe nord, selon les informations officielles.
D’après le ministère, Calibre Mining, présente au Nicaragua depuis 2009, a décidé de renoncer à ces concessions « en raison de l’absence de potentiel d’intérêt à court et moyen terme ».
International
Une campagne hispanique au Congrès exige des comptes sur la politique migratoire de Trump
														Le Caucus hispanique du Congrès (CHC) et la Fédération hispanique ont lancé ce lundi une campagne visant à exiger du gouvernement du président des États-Unis, Donald Trump, qu’il rende des comptes sur ses politiques envers la communauté migrante, notamment les détentions et expulsions massives, et qu’il garantisse le respect du droit à une procédure régulière.
Selon un communiqué des organisations, la campagne milite pour « rétablir la supervision du Congrès sur l’application des lois sur l’immigration » et pour « réformer l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) afin d’assurer la transparence, la responsabilité et de promouvoir la sécurité publique ». Concrètement, la coalition d’associations hispaniques propose de réformer les protocoles policiers au niveau fédéral, de garantir le respect du droit à la défense, d’équilibrer sécurité publique et droits humains, de renforcer la transparence et le contrôle, ainsi que de réorienter les financements vers des objectifs humanitaires.
Cette initiative intervient alors que les politiques migratoires se durcissent à travers le pays, entraînant des raids massifs et le déploiement de la Garde nationale dans des villes comme Los Angeles, Washington et Memphis pour soutenir les autorités migratoires lors de leurs opérations.
Les interventions de l’ICE ont souvent été critiquées par des militants et des élus démocrates, qui dénoncent l’usage excessif de la force lors des arrestations. Le président du CHC et député démocrate, Adriano Espaillat, a qualifié ces mesures de « guerre urbaine » et a déploré que les agents de l’ICE procèdent à des arrestations sans être identifiables, dissimulés sous des masques et sans numéro de badge visible.
La campagne est lancée quatre mois après que le Congrès a approuvé, en juillet dernier, une enveloppe supplémentaire de 170 milliards de dollars destinée à financer les expulsions massives.
L’organisation Voto Latino s’est également jointe à l’initiative, accusant Trump d’avoir « poussé encore davantage les familles immigrées dans la clandestinité » et de ne pas avoir assuré la sécurité publique ni le respect de l’État de droit.
International
Honduras : tensions électorales entre accusations de fraude et conspirations
														Le Honduras se dirige vers la phase finale des élections générales du 30 novembre dans un climat de polarisation politique élevée, marqué par des accusations de fraude, la diffusion d’audios suggérant une possible manipulation des résultats et une défiance croissante envers les institutions électorales.
Le procureur général, Johel Zelaya, a publié la semaine dernière des enregistrements qui impliqueraient prétendument la conseillère du CNE, Cossette López, le député Tomás Zambrano et un militaire en activité, et a annoncé une enquête pour possible « association illicite » liée à une tentative de manipulation du processus.
López et Zambrano ont nié l’authenticité des audios, évoquant une manipulation numérique, et ont accusé le conseiller du CNE Marlon Ochoa, du parti au pouvoir Libre, d’avoir remis les enregistrements au bureau du procureur, qui les a rendus publics le 29 octobre.
L’ancien candidat présidentiel pour PINU-SD, Olban Valladares, a qualifié les accusations d’« infondées et en grande partie absurdes et maladroites ». Valladares a averti que la situation est « sombre » en raison de l’anxiété sociale, de ses répercussions économiques possibles et du « degré d’agitation et de violence » généré par des secteurs proches du gouvernement cherchant à « conserver le pouvoir à tout prix », constituant selon lui la « plus grande menace pour la démocratie » dans le pays.
Pour sa part, la présidente Xiomara Castro a qualifié les événements de « conspiration criminelle » visant à provoquer un coup électoral, ordonnant aux forces armées d’enquêter sur la possible implication de militaires et à son ministre des Affaires étrangères, Javier Bu, de dénoncer l’affaire auprès de la communauté internationale. Castro a assuré que les mêmes groupes qui ont « violé la Constitution lors du coup d’État de 2009 contre son mari Manuel Zelaya et commis les fraudes électorales de 2013 et 2017 » tenteraient à nouveau de « supplanter la volonté du peuple ».
- 
																	
										
																			International4 jours agoSevere flooding halts NYC subways and disrupts travel across the city
 - 
																	
										
																			International5 jours agoL’ouragan Melissa menace les Bermudes après avoir ravagé les Caraïbes
 - 
																	
										
																			International4 jours agoLe FBI déjoue un complot terroriste visant Halloween dans le Michigan
 - 
																	
										
																			International5 jours agoL’ALBA salue le soutien massif de l’ONU contre le blocus américain à Cuba
 - 
																	
										
																			International5 jours agoWashington durcit le ton en Amérique latine : les ambitions contradictoires de Trump
 - 
																	
										
																			Sin categoría5 jours agoSécurité et immigration : le candidat d’extrême droite Kast veut fermer la frontière avec le Pérou et la Bolivie
 - 
																	
										
																			International5 jours agoAlerte maximale aux frontières : l’Argentine et le Paraguay en vigilance après l’opération contre le Comando Vermelho
 - 
																	
										
																			Amérique centrale4 jours agoEl Salvador se proclame pays le plus sûr de l’hémisphère occidental
 - 
																	
										
																			International4 jours agoSeize personnes arrêtées pour l’assassinat de deux musiciens colombiens au Mexique
 - 
																	
										
																			International5 jours agoWashington promet une aide humanitaire “immédiate” à Cuba après l’ouragan Melissa
 - 
																	
										
																			International2 jours agoLe Mexique accueillerà le sommet de l’APEC en 2028
 - 
																	
										
																			Amérique centrale3 jours agoLa CIDH alerte sur la menace contre les peuples autochtones et afro-descendants du Nicaragua
 - 
																	
										
																			International3 jours agoLes États-Unis renforcent leur présence militaire dans les Caraïbes face au Venezuela
 - 
																	
										
																			International5 jours agoScandale au Pérou : une députée surprise en pleine séance de pédicure au Parlement
 - 
																	
										
																			International2 jours agoHonduras : tensions électorales entre accusations de fraude et conspirations
 - 
																	
										
																			International14 heures agoCalibre Mining abandonne plus de 235 000 hectares de concessions aurifères au Nicaragua
 - 
																	
										
																			International14 heures agoUne campagne hispanique au Congrès exige des comptes sur la politique migratoire de Trump
 















																	
																															











