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International

Un État palestinien peut-il exister ?

La reconnaissance mardi de l’État palestinien par l’Espagne, l’Irlande et la Norvège est un coup de pouce à la cause palestinienne au niveau symbolique et diplomatique, mais avec peu d’impact sur le terrain, où les frontières ont été floues par l’occupation, entre les colonies de colons, les murs de béton et la présence militaire israélienne.

Les trois pays européens reconnaissent l’État palestinien à l’intérieur des frontières qui sont restées après la guerre des Six Jours de 1967, qui sont celles qui ont été convenues dans les accords d’Oslo en 1993, qui ont éclairé un État qui ne s’est pas concrétisé.

Ces séparateurs représentaient déjà une perte considérable de territoire par ce qui était établi dans le plan de partage de l’ONU de 1947, avant la création de l’État d’Israël.

Les frontières de 67 comprenaient la Cisjordanie, Jérusalem-Est et la bande de Gaza, mais une grande partie de ce territoire est aujourd’hui contrôlée par Israël.

60 % de la Cisjordanie occupée est aujourd’hui sous administration civile et militaire d’Israël, où plus de 140 colonies juives ont proliféré qui sont légales aux yeux de la législation israélienne – et des dizaines d’illégales – dans lesquelles vivent plus de 700 000 colons israéliens, dont Jérusalem-Est.

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La carte actuelle de la Cisjordanie est un ‘fromage gruyer’ où les villes et les villages palestiniens ont été déconnectés face à la prolifération des colonies juives, des routes dont l’utilisation est interdite aux Palestiniens, et des postes militaires israéliens qui rendent le mouvement difficile.

Dans le cas de Gaza, on ne sait pas comment le territoire sera délimité à la fin de la guerre, qui a fait plus de 36 000 morts, pour la plupart des civils.

L’absence d’un plan d’après-guerre laisse toutes les possibilités ouvertes. L’aile dure du gouvernement israélien insiste pour réoccuper l’enclave, bien que le Premier ministre Benjamin Netanyahu dément cet intérêt.

Le plan de partage de la Palestine conçu par l’ONU en 1947 conférait un statut spécial à Jérusalem, mais l’armistice de 1949, après la première guerre arabo-israélienne, a séparé de facto la ville en deux moitiés, laissant la partie occidentale sous le contrôle d’Israël, et la partie orientale aux mains des Palestiniens, à l’époque la Transjordanie.

Pourtant, la guerre des Six Jours de 1967 a modifié le plateau du Moyen-Orient avec des conséquences jusqu’à nos jours.

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Israël a occupé militairement Gaza et la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, où se trouvent la vieille ville et les lieux saints.

Jérusalem-Est, appelée à être la capitale d’un futur État palestinien, a été annexée en 1980 par Israël, qui considère la ville comme sa capitale « unique et indivisible », et exerce depuis lors un contrôle politique et administratif bien que plus de 300.000 Palestiniens y vivent.

Le gouvernement de l’Autorité palestinienne a été ‘de facto’ éliminé de Jérusalem-Est.

L’accord d’Oslo de 1993 a divisé les territoires palestiniens occupés en trois zones selon que le contrôle civil et militaire était exercé par les Palestiniens ou par Israël, dans un modèle transitoire qui devait culminer en quelques années dans un État à part entière.

Pour ce faire, l’Autorité nationale palestinienne (ANP) a été créée.

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C’était la première formule d’autogouvernement pour les Palestiniens, qui devait être provisoire mais qui se maintient aujourd’hui avec un pouvoir de plus en plus diminué et qui ne peut exercer que dans des zones réduites de la Cisjordanie, face à l’occupation croissante et à la présence militaire israélienne.

Dans la bande de Gaza, les querelles entre le Fatah – faction laïque formée par Yaser Arafat qui contrôle l’ANP – et le Hamas ont mis fin à l’expulsion de l’ANP et à la prise de pouvoir par les islamistes en 2007, approfondissant la fragmentation, non seulement de la société palestinienne, mais aussi de son territoire.

Le peuple palestinien est apatride car il n’a pas son propre État, et les Palestiniens n’ont pas de passeport à moins qu’ils n’aient une autre nationalité.

Pour voyager, un Palestinien de Cisjordanie a besoin d’une sorte de ‘laissez passer’ de l’ANP, d’une autorisation d’Israël, de traverser la Jordanie par le col d’Allenby – soumis à des contrôles israéliens et jordaniens ferres – et de se rendre à l’aéroport d’Hamman pour voler.

Dans le cas de la bande de Gaza, bloquée par Israël depuis 2007, les Gazatis avant la guerre ne traversaient le territoire israélien qu’en de rares occasions et avec une limite de temps, avec des permis de travail, pour recevoir un traitement médical ou, rarement, pour rendre visite à des proches en dehors de l’enclave.

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Ceux-ci ne pouvaient voyager à l’étranger qu’à travers l’Égypte, ce qui dans la pratique impliquait de grands pots-de-vin à la fois aux fonctionnaires du Hamas et aux Égyptiens, de part et d’autre du croisement de Rafah.

Les deux principaux territoires palestiniens, la Cisjordanie et la bande de Gaza, sont déconnectés territorialement depuis des décennies, créant deux réalités politiques et sociales distinctes.

Israël a supprimé toute forme de continuité territoriale, empêchant même les liens familiaux.

La séparation a été approfondie par la division politique et parce que les deux territoires sont en pratique gouvernés par des entités différentes.

À cela s’ajoutent les 4 millions de Palestiniens vivant en dehors de la Palestine – la plupart en Jordanie et au Liban, mais aussi en Europe ou aux États-Unis – descendants de ceux qui ont fui leurs foyers pendant ce qu’ils appellent la Nakba (catastrophe, en arabe), en 1948, lorsque l’État d’Israël a été créé, et qui n’ont jamais été autorisés à revenir.

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International

Cuba accueille 89 migrants expulsés par les États-Unis

Cuba a accueilli ce mercredi 89 migrants irréguliers expulsés par les États-Unis, dans le cadre de la sixième opération de ce type depuis le début du second mandat du président américain Donald Trump, entamé le 20 janvier dernier.

Le groupe – composé de 76 hommes, 12 femmes et un mineur – est arrivé par voie aérienne à La Havane. Cette opération s’inscrit « dans le cadre des accords migratoires bilatéraux » signés entre les gouvernements de La Havane et de Washington, selon un communiqué du ministère de l’Intérieur (Minint) diffusé dans les médias officiels cubains.

L’une des personnes rapatriées a été remise aux autorités judiciaires, car elle se trouvait en liberté conditionnelle au moment de sa sortie illégale du pays, précise la note.

Avec cette nouvelle opération, ce sont désormais 20 rapatriements collectifs qui ont été effectués depuis différents pays de la région en 2025, pour un total de 676 personnes renvoyées à Cuba.

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International

Colombie : la justice suspend le décret de Petro sur une consultation populaire

Le Conseil d’État de Colombie a suspendu mercredi un décret du président Gustavo Petro qui visait à convoquer une consultation populaire pour réformer la législation du travail, arguant que cette mesure n’avait pas reçu l’autorisation préalable du Sénat.

Surnommée le « décrétazo » par l’opposition, cette initiative présidentielle a suscité de vives tensions politiques avec le Congrès. Plusieurs parlementaires l’ont qualifiée de tentative de coup d’État et de remise en cause directe de la séparation des pouvoirs.

« L’avis favorable du Sénat de la République est requis, ce qui, en l’espèce, fait défaut », a indiqué la décision du Conseil d’État, instance judiciaire compétente pour résoudre les conflits entre les citoyens et l’État.

Ironie du calendrier, le Sénat avait approuvé mardi une réforme du travail visant à améliorer les conditions des travailleurs, alors même que le président Petro s’apprêtait à consulter la population par voie de référendum pour faire adopter son projet.

Petro a déclaré qu’il pourrait retirer sa convocation à la consultation populaire si le texte adopté par le Sénat, après un processus de conciliation avec la Chambre des représentants, répondait effectivement aux attentes des travailleurs.

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International

Une taxe américaine sur les remises pourrait priver le Mexique de 2,25 milliards de dollars, selon l’IMCP

L’Institut mexicain des comptables publics (IMCP) a déclaré ce mercredi que l’impôt de 3,5 % sur les envois de fonds proposé par les États-Unis pourrait entraîner une baisse de jusqu’à 2,25 milliards de dollars des transferts vers le Mexique, en plus de favoriser l’émergence d’un « marché noir ».

« Nous estimons que l’impact total de cette taxe pourrait représenter 2,25 milliards de dollars qui ne parviendraient plus au Mexique », a expliqué Ernesto O’Farrill, président de la Commission d’analyse économique de l’IMCP, une estimation proche de celle de BBVA, qui prévoit une diminution pouvant aller jusqu’à 2 milliards de dollars d’ici 2025.

Lors de la réunion mensuelle de l’institut, le vice-président fiscal de l’IMCP, Rolando Silva Briceño, a souligné que « sur la base des données macroéconomiques, le déficit budgétaire pourrait même augmenter d’un point si aucune mesure adéquate n’est prise ».

Outre la baisse des envois — qui mettrait fin au record atteint en 2024 de 64,745 milliards de dollars — l’IMCP alerte également sur une probable migration vers des circuits informels de transfert d’argent, similaires à ceux utilisés par le passé, afin d’éviter la taxe.

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