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International

Le Conseil présidentiel d’Haïti est confronté à des défis difficiles dans un paysage sombre

Le Conseil présidentiel de transition d’Haïti fera face à de grands défis face à la conjoncture que traverse le pays, otage de gangs armés et marqué par l’échec du gouvernement. Le Premier ministre récemment démissionné Ariel Henry, en 30 mois au pouvoir, n’a pas réussi à canaliser la grave crise haïtienne.

Composé de neuf membres, dont sept ayant le droit de vote, l’organe est conscient des défis et du « panorama sombre » qui l’attend. Cela a été reconnu par le Premier ministre par intérim, Michel Patrick Boisvert, lors de la cérémonie d’investiture qui s’est tenue en deux actes : l’un au Palais national de Port-au-Prince et l’autre dans le bureau du Premier ministre, connu sous le nom de La Primature.

« La vie fuit notre pays parce que la situation est très grave (…) La situation interpelle tous les citoyens d’Haïti, où qu’ils soient. La situation nous appelle à nous élever au-dessus de nous-mêmes et à changer de paradigme », a souligné Boisvert.

Les structures institutionnelles de l’État haïtien, « affaiblies par des décennies d’instabilité politique, ont subi un effondrement spectaculaire. Non seulement la qualité, mais aussi l’existence même des services publics offerts à notre population a été compromise », a ajouté Régine Abraham, membre du Conseil.

L’organe transitoire abordera cinq grands projets : rétablir la sécurité publique, organiser une conférence nationale et une réforme constitutionnelle, organiser des élections générales démocratiques, crédibles et participatives. De même, rétablir la justice, l’État de droit et les droits fondamentaux des citoyens, et parvenir à la reprise institutionnelle et économique.

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La situation de sécurité du pays a commencé à se détériorer en 2018, avec une augmentation des enlèvements, des attaques armées, des viols et des vols de civils perpétrés par des groupes armés qui ont commis au moins 20 massacres depuis. La situation s’est encore aggravée avec l’assassinat du président Jovenel Moise en juillet 2021.

Les gangs ont pris du pouvoir, ont acquis plus d’armes et de munitions, et en février dernier, ils se sont réunis pour former la coalition criminelle « Vivre Ensemble » (Vivre ensemble), dirigée par l’ancien policier Jimmy Cherizier, alias Barbecue, qui a commandé la « révolution » qui a forcé Ariel Henry à quitter le pouvoir.

Depuis février, sa violence s’est intensifiée, détruisant les prisons, les hôpitaux, les commissariats, les pharmacies et les logements, pillant les institutions privées et publiques, actions qui ont touché tous les domaines de la société.

Au cours des trois premiers mois de l’année, au moins 2 505 personnes sont mortes ou blessées, selon les chiffres de l’ONU, et plus de 90.200 personnes ont été déplacées et vivent dans des conditions inhumaines sur 85 sites de la région métropolitaine de Port-au-Prince, contrôlées à au moins 80 % par des gangs armés.

Le rétablissement de la sécurité est une condition sine qua non pour la réalisation de tous les autres objectifs et cela implique d’éradiquer les bandes armées, entre 200 et 300, qui opèrent dans le pays, empêchant, entre autres, la libre circulation des personnes et des marchandises.

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La reprise économique est impossible sans la stabilité et le rétablissement de la sécurité, ce qui arrive, nécessairement, pour renforcer la police nationale haïtienne.

Haïti n’a pas tenu d’élections depuis 2016, après la fin du mandat de Michel Martelly. Des élections dont sont sorties les dernières élections démocratiquement élues dans le pays, y compris le président assassiné Jovenel Moise. Après sa mort en juillet 2021, le pays manque de représentants élus, ni de président, ni de sénateurs, ni de députés, ni de maires.

Moise devait organiser des élections après avoir changé la Constitution, mais il n’a pas eu le temps de le faire. Après l’assassinat, Henry a dirigé le pays pendant plus de 30 mois sans avoir organisé d’élections en raison de la situation de violence.

Le Conseil présidentiel de transition est en charge d’organiser des élections pour élire le président le 7 février 2026. C’est-à-dire 10 ans après la dernière convocation.

Au centre du projet électoral, il y a deux grandes questions. L’une est l’organisation de la conférence nationale et l’autre est la réforme constitutionnelle, qui doit précéder les élections sous les auspices d’une nouvelle Magna Carta.

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La tenue d’élections devrait permettre la restauration des institutions, en état d’effondrement depuis des années. Ainsi que l’autorité de l’État, objectifs à atteindre par le Conseil présidentiel de transition en moins de deux ans.

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International

Péninsule ibérique : l’Espagne et le Portugal créent un groupe conjoint après la panne géante

L’Espagne et le Portugal ont créé un groupe de suivi conjoint pour identifier les causes de la gigantesque panne d’électricité qui a frappé la péninsule ibérique lundi, selon un accord entre la ministre espagnole de la Transition écologique et la ministre portugaise de l’Environnement et de l’Énergie.

Lors d’une réunion en visioconférence, la ministre espagnole Sara Aagesen et la portugaise Maria da Graça Carvalho ont convenu vendredi de mettre en place ce groupe de suivi pour « analyser les circonstances de l’incident », a indiqué le ministère espagnol de la Transition écologique dans un communiqué.
« Nous avons pu mettre en place une coopération qui a commencé dès le premier jour », a déclaré Aagesen, citée dans la note. Cette collaboration, a-t-elle souligné, inclut non seulement l’échange de données, mais aussi la volonté partagée « d’identifier l’incident, sa cause, et surtout de prendre les mesures nécessaires pour qu’il ne se reproduise pas ».

Les deux ministres ont également convenu de maintenir « une action coordonnée » concernant les informations à transmettre aux organismes européens, et elles se réuniront à nouveau en visioconférence la semaine prochaine.
Quatre jours après la journée chaotique de lundi, où une panne massive a plongé l’Espagne et le Portugal dans le noir pendant plusieurs heures, les autorités et les experts n’ont toujours pas fourni d’explication officielle sur les causes de l’événement.

« Il est très important de rassembler toutes les informations pour comprendre l’origine de l’incident, qui, comme vous le savez, a eu lieu sur le réseau espagnol », a déclaré Maria da Graça Carvalho aux journalistes après la réunion, réaffirmant la position du gouvernement portugais selon laquelle l’origine de la panne se trouverait en Espagne.

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International

Vatican : le prochain pape face à une crise financière persistante

La septième congrégation générale des cardinaux, réunions préparatoires au conclave, s’est tenue hier matin avec la participation de 181 cardinaux, dont 124 électeurs. L’un des sujets principaux abordés fut la délicate situation économique et financière du Saint-Siège, l’un des défis majeurs pour le futur pape.

Le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, a expliqué que le débat s’est concentré sur les « problèmes » et « défis » des finances vaticanes. Parmi les intervenants figuraient le cardinal Reinhard Marx, coordinateur du Conseil pour l’économie ; le cardinal Kevin Joseph Farrell, responsable du Comité des investissements ; et le cardinal Christoph Schönborn, président de la Commission de surveillance de l’IOR (la banque du Vatican).

Sont également intervenus Fernando Vergez Alzaga, président émérite du Gouvernement de la Cité du Vatican, et Konrad Krajewski, préfet du Dicastère pour la Charité. En seconde partie de matinée, 14 interventions ont porté sur des thèmes tels que « l’ecclésiologie du peuple de Dieu » et « la polarisation dans l’Église et la division de la société », considérée comme une blessure.

Parmi les réformes entreprises par le pape François figure celle des finances du Vatican, avec un effort de transparence, en particulier au sein de l’IOR. Toutefois, le futur pontife devra s’attaquer à une réelle révision des dépenses, car les dons à l’Église ont considérablement diminué.

Le 20 septembre dernier, François a adressé une lettre aux membres du Collège des cardinaux pour les inviter à soutenir les réformes de la Curie romaine et, surtout, les démarches visant à réduire le déficit chronique du Saint-Siège.

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Dans cette lettre, le pape soulignait qu’il est désormais plus clair que les ressources économiques au service de l’Église « sont limitées et doivent être gérées avec rigueur et sérieux afin de ne pas gaspiller les efforts de ceux qui ont contribué au patrimoine du Saint-Siège ».

Selon un aperçu du bilan de 2023 publié par le journal La Repubblica — le Vatican n’ayant pas diffusé ses comptes depuis 2022 —, le déficit opérationnel s’élevait à 83 millions d’euros, soit 5 millions de plus que l’année précédente, et il pourrait encore croître dans les années à venir, les dons des fidèles étant en baisse. En 2023, l’Obole de Saint-Pierre a rapporté 48,4 millions d’euros.

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International

Le prince Enrique perd son recours contre la réduction de sa sécurité au Royaume-Uni

Depuis son déménagement aux États-Unis il y a cinq ans, Enrique et sa famille ont perdu la protection policière systématique accordée aux membres actifs de la royauté, financée par les contribuables britanniques.

En prononçant le jugement, le juge Geoffrey Vos a estimé que la décision du gouvernement britannique de réduire les mesures de sécurité était « compréhensible », étant donné que « le duc de Sussex a quitté ses fonctions royales et le Royaume-Uni pour vivre principalement à l’étranger ».

Enrique, âgé de 40 ans, qui s’était rendu aux audiences devant la Cour d’appel les 8 et 9 avril, n’était pas présent vendredi pour entendre le verdict.

Le juge a déclaré qu’il comprenait les « arguments puissants et émouvants » du prince, mais a jugé que les griefs soulevés ne constituaient pas « une base juridique pour contester » la décision du gouvernement.

« Une conséquence non souhaitée de sa décision de renoncer à ses obligations royales et de passer la majeure partie de son temps à l’étranger est qu’il bénéficie désormais d’un niveau de protection (…) inférieur à celui dont il jouissait lorsqu’il résidait au Royaume-Uni », a conclu Vos.

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