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International

Colombie a enregistré près de 200 cas de recrutement forcé d’enfants et d’adolescent

Colombie a enregistré près de 200 cas de recrutement forcé d’enfants et d’adolescents, principalement issus de communautés indigènes, par des groupes rebelles et des cartels en 2023, a révélé lundi 12 février le Défenseur du Peuple.

Parmi eux, 68,4% des mineurs « faisaient partie de communautés indigènes, ce groupe étant le plus touché par ce crime », ajoute la note. Les victimes étaient âgées de 9 à 17 ans, bien que le plus grand nombre de cas ait été observé chez les 14-17 ans.

Les départements les plus touchés étaient le Cauca, le Norte de Santander, le Nariño, le Putumayo, l’Arauca, le Valle del Cauca et le Caquetá. Selon le Défenseur du Peuple, les principaux responsables du recrutement étaient des rebelles des dissidences des FARC (91,1%), la guérilla de l’ELN (7%), d’autres groupes (1,3%) et des escadrons de droite des Autodéfenses Unies de Colombie (0,6%).

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, mise sur une sortie définitive par le dialogue après six décennies de guerre interne et de violence, suite à l’accord de paix historique qui, il y a sept ans, a démobilisé la majeure partie des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC).

Des représentants de Petro entretiennent des pourparlers avec les dissidences des FARC et l’Armée de Libération Nationale (ELN). Selon le Défenseur du Peuple, ces chiffres ne reflètent pas « la réalité de la situation » en Colombie car il existe un sous-enregistrement. L’autorité chargée de veiller aux droits des enfants (ICBF) a pris en charge 196 cas d’enfants recrutés en 2023.

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L’Unité de Recherche des Personnes Disparues (UBPD) a également lancé lundi, à l’occasion de la Journée Internationale des Mains Rouges contre le recrutement des mineurs, une alerte sur le fait qu’elle a reçu 3 198 demandes de recherche d’enfants dont le sort est inconnu pendant le conflit en Colombie. Le pays est en proie à un conflit armé alimenté par le trafic de drogue qui, en six décennies, a fait 9,5 millions de victimes, dont la plupart sont des déplacés.

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International

Texas : des migrants vénézuéliens détenus forment un SOS visible par drone

Les détenus du centre de rétention pour migrants de Bluebonnet, situé dans la petite ville d’Anson au Texas, ont adressé cette semaine un message d’alerte au monde extérieur : SOS.

Le lundi, 31 hommes ont formé ces lettres dans la cour poussiéreuse du centre alors qu’un drone de l’agence Reuters survolait la zone.

Dix jours auparavant, des dizaines de Vénézuéliens incarcérés dans ce centre avaient reçu des avis des autorités migratoires les accusant d’être membres du gang Tren de Aragua, les rendant ainsi passibles d’expulsion selon une loi d’époque de guerre, d’après des documents montrés à Reuters, des appels vidéo enregistrés et des procédures judiciaires en cours.

Les familles de sept détenus interrogées par Reuters ont affirmé qu’ils ne faisaient pas partie du gang et qu’ils avaient refusé de signer ces documents. Malgré cela, le vendredi 18 avril, ils ont été embarqués dans un bus en direction de l’aéroport régional d’Abilene, selon l’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU) et leurs proches, avant d’être ramenés au centre de détention.

Le soir même, la Cour suprême a suspendu temporairement les expulsions. Le Département de la Sécurité intérieure (DHS) n’a pas souhaité commenter cette décision.

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Il s’agit d’un sursis pour le groupe de Vénézuéliens détenus à Bluebonnet, qui risquent toujours — si la Cour suprême lève le blocage — d’être envoyés au CECOT, la tristement célèbre prison de haute sécurité au Salvador, où l’administration de l’ex-président Donald Trump aurait déjà transféré au moins 137 Vénézuéliens sous l’égide de la Loi sur les ennemis étrangers de 1798.

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International

Colombie : près de 100 femmes libérées grâce à une loi en faveur des mères détenues

En Colombie, environ 99 femmes incarcérées pour des délits mineurs liés à la drogue ont été libérées afin de purger leur peine en dehors des prisons, en vertu d’une loi promulguée par le président Gustavo Petro, selon le ministère de la Justice.

Cette loi, approuvée en 2023, s’adresse aux mères de famille à faibles revenus, et vise à désengorger les prisons tout en changeant l’approche de la lutte antidrogue, que le président de gauche considère comme un « échec ».

Les bénéficiaires doivent obtenir l’autorisation d’un juge et effectuer un travail social en échange de leur peine pour trafic de drogue, dans un pays qui reste le plus grand producteur mondial de cocaïne.

« L’un des projets les plus importants pour la Colombie est de protéger les femmes cheffes de famille », a déclaré mardi la ministre de la Justice, Ángela María Buitrago, lors d’un événement à la prison El Buen Pastor à Bogotá, en présence de dizaines de détenues.

Selon la Commission interaméricaine des droits de l’homme, les infractions liées à la drogue sont la principale cause d’incarcération des femmes en Amérique. En Colombie, les femmes représentent 13 % de la population carcérale.

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International

Charles III évoque son cancer : une expérience « décourageante et parfois effrayante »

Le roi britannique Charles III s’est exprimé ce mercredi sur le diagnostic de cancer dont il est atteint, qualifiant cette expérience de « décourageante et parfois effrayante », tant pour le patient que pour ses proches. Il l’a déclaré dans un message écrit destiné aux invités d’une réception au palais de Buckingham.

Après avoir quitté l’hôpital à la suite d’une intervention visant à corriger une hypertrophie de la prostate, Charles a été diagnostiqué avec un cancer en février 2024. Bien que les mises à jour sur son état de santé soient rares, une source du palais avait assuré en décembre dernier que le traitement évoluait favorablement.

Lors de cet événement, organisé en remerciement aux organisations qui soutiennent les personnes atteintes de cancer, le monarque de 76 ans a également déclaré : « Les moments les plus sombres de la maladie peuvent être illuminés par la plus grande compassion. »

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