Amérique centrale
Le Panama rejette les accusations de violations présumées contre les migrants

14 février |
Le gouvernement panaméen a rejeté lundi les accusations de violations présumées des droits de l’homme contre des migrants traversant le Panama à travers la dangereuse jungle de Darien en route vers les États-Unis.
Au cours du week-end, le journal espagnol El País a publié une note indiquant que l’ONU avait envoyé un document au gouvernement de l’isthme détaillant les allégations de violations présumées de femmes et de filles par des agents des frontières. En outre, il est mentionné que les migrants effectuent du travail forcé afin d’obtenir les moyens de payer le voyage au Costa Rica.
« Le gouvernement national rejette de la manière la plus énergique les accusations qui tentent de déformer le travail humanitaire que les entités panaméennes (…) effectuent en faveur de la prise en charge des migrants qui entrent par la frontière colombo-panaméenne », a rapporté le ministère de Sécurité publique.
Dans un communiqué daté de lundi, l’entité a ajouté que, dans les plaintes précédentes déposées par des migrants, la participation de responsables panaméens à des violations des droits de l’homme n’était pas mentionnée, mais a précisé que si les allégations sont confirmées « le gouvernement mènera les enquêtes pertinentes jusqu’à ce que le dernières conséquences ».
L’année dernière, un nombre record de 248 000 migrants ont traversé le Darien Gap – l’une des régions les plus infranchissables et les plus dangereuses d’Amérique latine – en route vers les États-Unis. La plupart d’entre eux sont des Vénézuéliens fuyant la crise dans leur pays.
Le Panama assure qu’il déploie de grands efforts pour faire face à la crise migratoire et qu’il a été contraint de demander un soutien international ces dernières années en raison du flux croissant d’étrangers en provenance d’Amérique du Sud, et de faire face aux réseaux transnationaux de criminalité organisée.
Dans une déclaration de clarification, l’ONU a précisé que les plaintes font partie d’une lettre d’allégations émise par diverses procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme qui comprend des experts et des rapporteurs indépendants. Les plaintes ont été déposées le 9 décembre de l’année dernière.
« Dans ces lettres (…), ils présentent normalement les allégations reçues de différentes sources et demandent d’éventuelles clarifications aux États eux-mêmes concernant les plaintes de violations présumées des droits de l’homme reçues », a indiqué l’agence sans donner plus de détails.
Amérique centrale
Le ministre équatorien de l’Intérieur visite la méga-prison Cecot au Salvador

Le ministre de l’Intérieur de l’Équateur, John Reimberg, accompagné d’autres autorités gouvernementales du pays sud-américain, a visité le Centre de Confinement du Terrorisme (Cecot), une méga-prison devenue symbole de la « guerre » contre les gangs au Salvador, selon un communiqué de la présidence salvadorienne publié ce mercredi.
Le responsable équatorien s’est rendu sur place mardi soir afin de « découvrir de première main le fonctionnement de ce centre de détention de haute sécurité », que le gouvernement salvadorien considère comme « une référence mondiale ».
Le rapport précise que la délégation équatorienne a pu observer les protocoles de sécurité à l’entrée, les salles d’audiences virtuelles, les systèmes de contrôle et les modules où sont détenus les prisonniers.
Par ailleurs, la présidence a affirmé que, malgré les protocoles stricts de sécurité, « les droits humains fondamentaux des détenus sont garantis ».
Le ministre Reimberg rejoint ainsi d’autres hauts responsables ayant visité le Cecot, comme le ministre de la Justice et de la Paix du Costa Rica, Gerald Campos Valverde, en avril dernier, ou encore la secrétaire à la Sécurité nationale des États-Unis, Kristi Noem.
La délégation équatorienne a également tenu des réunions avec des autorités de la sécurité salvadorienne, notamment le ministre de la Justice, Gustavo Villatoro, pour discuter du Plan de Contrôle Territorial.
Amérique centrale
Le cardinal Brenes écarte l’idée d’un pape centre-américain et mise sur la prière

Le cardinal nicaraguayen et archevêque de Managua, Leopoldo José Brenes Solórzano, a déclaré ce lundi qu’il préférait qu’un nouveau chef de l’Église catholique soit choisi « ailleurs », en remplacement du pape François récemment décédé, et qu’il se sentait « tranquille » au Nicaragua.
Interrogé par des journalistes à Managua sur la possibilité qu’un pape centre-américain soit élu parmi les deux cardinaux de la région qui participeront au conclave dans la chapelle Sixtine, Brenes a répondu :
« Non, mais mieux vaut chercher ailleurs, je suis tranquille ici au Nicaragua, je travaille avec notre peuple, je vis proche des gens et je suis bien installé dans le quartier d’Altagracia ».
Il a ensuite nuancé : « Il y a un dicton qui dit que tous les ‘papables’ qui entrent au conclave en sortent comme cardinaux ».
Brenes a également exhorté les fidèles à « avoir une grande confiance » quant au successeur de François, car « la décision n’est pas exclusivement humaine, il y a tout un climat de prière ».
« Avant le conclave, il y a quelques jours de retraite, de silence entre les cardinaux, et surtout une grande force dans la prière que tout le peuple catholique offrira pour ce moment », a-t-il souligné.
« On ne peut pas dire que ce sera untel ou untel, car l’Esprit Saint nous surprend toujours », a-t-il ajouté.
Amérique centrale
Le Salvador salue les réformes durables du pape François

Le cardinal salvadorien Gregorio Rosa Chávez a exprimé lundi son souhait de voir les réformes initiées par le pape François au sein de l’Église catholique devenir « irréversibles ».
Nommé cardinal par François en 2017, Rosa Chávez n’est pas éligible pour lui succéder en raison de son âge. Il a rappelé qu’au cours d’une rencontre avec les évêques salvadoriens, le pape leur avait affirmé : « Ces réformes sont irréversibles ».
« C’est ce que nous souhaitons, que ce soit le cas. Que ce qu’il nous a offert avec tant de courage, de clarté et d’espérance devienne réalité », a déclaré le cardinal sur les ondes de la radio locale YSKL.
Durant son pontificat, François a lancé des réformes importantes, notamment dans la gestion économique du Vatican, la lutte contre la pédocriminalité au sein de l’Église et l’écoute des victimes. Il a également permis une plus grande inclusion des femmes dans des postes de responsabilité. Sous son impulsion, l’Église a commencé à adopter un discours plus ouvert envers les personnes homosexuelles et les divorcés remariés.
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