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International

Les émeutiers de Brasilia: des profils variés, une haine du « communisme »

Photo: NELSON ALMEIDA / AFP

11 janvier | Par AFP | Pascale Trouillaud |

Les émeutiers qui ont pris d’assaut les bâtiments institutionnels de Brasilia présentent des profils très variés, mais sont cimentés par une haine viscérale du « communisme » incarné selon eux par le président Lula, qu’ils refusent de voir gouverner le Brésil.

Mais qui sont-ils et que voulaient réellement dimanche ces fidèles de l’ex-président d’extrême droite Jair Bolsonaro?

Ils aiment prendre des selfies dans les grands moments. A visage découvert. Les autoportraits de 30 d’entre eux s’étalaient sur une page entière du quotidien O Globo mardi, sous le titre sans appel: « les selfies sur les réseaux sociaux permettent des identifications ».

Parmi eux figurent un neveu de Bolsonaro, une youtubeuse célèbre, un artiste plasticien ayant participé à l’émission de télé-réalité Big Brother Brasil, un général de réserve ancien chef de la logistique du ministère de la Santé.

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Sur ce trombinoscope d’insurgés blancs, noirs, métis, jeunes ou âgés, on voit aussi la femme d’un ex-gouverneur d’Etat, un pasteur évangélique, une suppléante à la Chambre des députés, des élus locaux, des fonctionnaires, un agronome, une retraitée, un mécanicien.

Sur son profil Instagram, un colonel de réserve a posté une vidéo dans laquelle il hurle à en perdre le souffle des insultes à l’égard de généraux des forces armées: « Fils de p… » écume-t-il. 

D’autres ont posté des vidéos dimanche dans lesquelles ils commentent: « ils envahissent tout », ou évoquent « une guerre ».

Ce sont majoritairement des anonymes qui ont fait le coup de force, dans un mouvement parfaitement organisé depuis des jours grâce aux messageries instantanées, Telegram et WhatsApp notamment.

Presque tous vêtus de t-shirts jaunes et verts aux couleurs du drapeau national, dans lequel beaucoup s’étaient drapés, ils ont pris d’assaut le palais présidentiel du Planalto, le Congrès et la Cour suprême. 

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Ils y ont chanté l’hymne national tout en provoquant d’énormes dégâts.

« Un Brésil libre »

Le but avoué de ceux que le président de gauche Lula a appelé des « fascistes » et des « terroristes »: semer le chaos pour provoquer une intervention militaire et empêcher l’arrivée du « communisme » au Brésil. 

Sur le premier point, ils ont parfaitement réussi, pendant plusieurs heures. 

Pour le reste, l’armée n’est pas sortie de ses casernes.

« J’ai pris part aux événements parce que je veux un Brésil libre, débarrassé du communisme », a expliqué Augustinho Ribeiro à l’AFP-TV, après avoir été relâché à la suite de son interpellation à Brasilia. 

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Jair Bolsonaro n’a cessé durant la campagne électorale d’agiter le chiffon rouge du « communisme » si Lula l’emportait.

« Nous vivons dans l’oppression. Nous pensons que notre pays peut devenir communiste », craint elle aussi Lucia, une retraitée libérée également, qui ne veut pas donner son nom de famille. 

Le gros des troupes des bolsonaristes déchaînés dimanche était rassemblé dans un campement au coeur de Brasilia depuis l’élection en octobre de Lula, dont ils n’ont jamais reconnu la victoire « frauduleuse ».

En raison de leur agressivité, les journalistes ne pouvaient pas les approcher.

Une semaine avant l’investiture de Lula le 1er janvier, un bolsonariste avait échoué dans une tentative d’attentat à l’engin explosif à Brasilia.

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« Nous ne voulons que la liberté. Personne n’est allé là-bas pour tuer », a expliqué à l’AFP une femme du campement, relâchée après son interpellation, et qui ne souhaite pas dire son nom.

Et en effet, contrairement aux assaillants du Capitole à Washington, les émeutiers de Brasilia n’étaient pas armés, et dans un pays où Bolsonaro a fait exploser les ports d’armes, personne n’a été tué. Les bâtiments visés étaient vides, un dimanche et en pleines vacances parlementaires. 

Provocation de la gauche

Tous les électeurs de Bolsonaro en octobre — 58 millions —  sont loin d’approuver une telle violence, due à un noyau dur de partisans irréductibles, dont beaucoup de complotistes, biberonnés à la désinformation massive sur les réseaux sociaux bolsonaristes.

La thèse d’une provocation de la gauche s’est répandue comme une traînée de poudre.

« Quand les bolsonaristes sont arrivés là-bas, tout avait déjà été cassé », assure un émeutier à l’AFP-TV, « il y a eu des infiltrés du PT (le Parti des travailleurs de Lula) sur l’esplanade. On a été trahis ».

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« Oui j’ai lu ça sur les réseaux sociaux, il y a eu des infiltrés dans notre mouvement jaune et vert », dit lui aussi Ayrkol Lorena, 62 ans, qui protestait devant un campement de bolsonaristes à Sao Paulo.

« Nous sommes très en colère après l’élection de Lula », ajoute-t-il.

Si la réponse du gouvernement de gauche a été très ferme, les bolsonaristes radicaux n’ont pas renoncé pour autant. D’autant moins que leur champion, réfugié aux Etats-Unis, n’a condamné leur violence que du bout des lèvres. 

« S’ils pensent qu’ils vont nous intimider avec ça, ils se trompent complètement », dit Augustinho Ribeiro. « On se repose et on reprend le combat ». 

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Maduro accuse Washington de mener une « guerre multiforme » contre le Venezuela

Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a affirmé mardi que les États-Unis soumettent son pays à une « guerre multiforme », dénonçant une violation du droit international, après que le président américain Donald Trump a annoncé que ses forces avaient détruit trois embarcations vénézuéliennes dans les Caraïbes.

« Le Venezuela est soumis, de manière immorale, en violation du droit international et de la Charte des Nations unies », a déclaré Maduro lors de la présentation du Conseil national pour la souveraineté et la paix, selon le portail Globovisión.

Le chef de l’État a dénoncé une offensive américaine qu’il qualifie de « menace absolument condamnable, criminelle et immorale », en particulier au cours des cinq dernières semaines. Il a ajouté que l’objectif stratégique de Washington serait de s’emparer des richesses naturelles du Venezuela par un changement de régime, tout en affirmant que son pays « saura résister et sortir victorieux, plus fort, plus pacifique, plus démocratique et plus uni », selon la chaîne publique VTV.

Sans mentionner directement les récentes attaques américaines, Maduro a rappelé que « le Venezuela avait déjà été la cible de sous-marins nazis dans les Caraïbes » et que, dans l’État de Zulia, « plus de 30 navires avaient été coulés et des installations de raffinage de pétrole attaquées ».

De son côté, Donald Trump a déclaré quelques heures plus tôt qu’une troisième attaque contre des bateaux vénézuéliens avait été menée par l’armée américaine dans les Caraïbes, dans le cadre de sa politique antidrogue. Si le Pentagone n’a confirmé que deux opérations de ce type ces dernières semaines, Trump a insisté : « Nous avons coulé trois navires, en réalité, et non deux. Vous en avez vu deux, mais ce sont trois ».

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Ces attaques ont accentué les tensions aux États-Unis, où certains membres du Congrès estiment que Caracas ne représente pas une menace directe et que Washington ne dispose pas de base légale suffisante pour frapper ces navires, étant donné qu’ils ne sont pas considérés comme des « objectifs militaires » et qu’aucun état de guerre n’a été déclaré.

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Mexico : le bilan de l’explosion d’un camion de gaz à Iztapalapa s’élève à 20 morts

Le Secrétariat à la Santé de la Ville de Mexico a porté à 20 le nombre de morts causés par l’explosion d’un camion-citerne de gaz survenue le 10 septembre dernier dans la municipalité d’Iztapalapa, à l’est de la capitale.

À 10h00, heure locale (16h00 GMT), les autorités ont indiqué que 20 personnes avaient perdu la vie, tandis que 31 restaient hospitalisées et que 33 autres avaient déjà quitté les établissements médicaux.

Dans une mise à jour publiée dimanche soir à 22h00 (04h00 GMT lundi), le ministère de la Santé publique de la capitale avait fait état de 19 décès, 32 hospitalisations et 33 blessés sortis de l’hôpital. Le dernier décès confirmé est celui d’Eduardo Romero Armas, 30 ans, hospitalisé à l’Hôpital de Traumatologie Victoriano de la Fuente Narváez, à Magdalena de las Salinas.

L’explosion s’est produite dans l’après-midi du mercredi 10 septembre, lorsqu’un camion-citerne d’une capacité de 49 500 litres s’est renversé avant d’exploser sur la Calzada Ignacio Zaragoza, près du pont de la Concordia, dans l’est de la capitale.

Les autorités poursuivent leurs enquêtes pour déterminer la cause exacte de l’accident.
Cependant, selon des médias locaux citant l’expertise du Parquet général de justice de la ville, la vitesse excessive et le manque d’expérience du conducteur du camion appartenant à l’entreprise Silza auraient provoqué le renversement du véhicule.

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Gustavo Petro nie l’existence d’un “cartel des Soleils” en Colombie

Le président colombien Gustavo Petro a affirmé ce mercredi que, dans les enquêtes judiciaires de son pays sur le narcotrafic, « il n’existe pas de cartel des Soleils », en réaction à la décision du Sénat qui a approuvé la veille une proposition déclarant ce groupe comme une organisation criminelle transnationale liée au régime vénézuélien de Nicolás Maduro.

« Dans nos enquêtes judiciaires sur le narcotrafic, il n’apparaît pas de “cartel des Soleils” », a écrit Petro sur son compte X, précisant que la cocaïne qui transite par l’État d’Apure, au Venezuela, provient en réalité du centre de la Colombie.

Le chef de l’État a ajouté que, dans la région du Catatumbo, à la frontière avec le Venezuela, « la cocaïne est contrôlée par des groupes armés qui se sont renforcés ». Il a souligné que plus de 5 000 hectares de cultures de coca sont actuellement en cours d’éradication volontaire et qu’un processus de paix est en marche avec des dissidents des FARC, avec des zones de concentration déjà convenues.

Petro s’est également exprimé sur le Tren de Aragua, groupe criminel vénézuélien dont « des dizaines de membres » ont été arrêtés en Colombie. Selon lui, il est constitué de migrants exclus impliqués dans des activités délictueuses qui « ne peuvent pas être qualifiées de terroristes ».

En revanche, le président a reconnu que, dans le département du Cauca (sud-ouest), l’État-Major Central (EMC), principale dissidence des FARC, a mené « des activités qui peuvent être cataloguées comme terroristes », en visant massivement des civils avec des explosifs ou en les utilisant comme boucliers lors des opérations militaires.

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La veille, le Sénat colombien avait approuvé une proposition déclarant le soi-disant “cartel des Soleils” organisation criminelle transnationale liée au narcotrafic et au terrorisme, tout en exhortant le gouvernement à respecter ses engagements internationaux en la matière.

Petro avait déjà rejeté cette thèse en août dernier, qualifiant le cartel d’« excuse fictive de l’extrême droite pour renverser des gouvernements qui ne leur obéissent pas ».

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