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International

Joe Biden et Lula, prêts à s’entendre

| Par AFP | Shaun Tandon |

Trente-cinq minutes: c’est le temps, éclair en diplomatie, qu’il a fallu dimanche soir au président américain Joe Biden pour féliciter Lula Luiz Inacio Lula da Silva après la proclamation de sa victoire à la présidentielle au Brésil.

Joe Biden n’a pas été le seul. Plusieurs autres dirigeants étrangers, comme le président français Emmanuel Macron — encore plus rapide — ou le Canadien Justin Trudeau, ont rapidement félicité Lula afin de lui donner une légitimité immédiate et étouffer toute velléité de contestation de la part du leader d’extrême droite Jair Bolsonaro.

Il faut dire que ce dernier avait attendu 38 jours avant de reconnaître la victoire en 2020 de Joe Biden sur Donald Trump, dont il est grand admirateur.

Avec l’élection de Lula, les deux pays les plus peuplés de l’hémisphère ouest sont ainsi dotés de vieux routiers de la politique pour dirigeants, des septuagénaires revenus dans l’arène pour, selon eux, sauver la démocratie en péril. Et tous deux ont battu de justesse des candidats de la droite populiste.

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MM. Biden et Lula se sont parlés au téléphone dès le lendemain et pourraient forger un partenariat étroit sur un certain nombre de sujets qu’ils ont tous deux à coeur, comme le changement climatique, selon les experts.

Dans son discours de victoire dimanche soir, Lula a dit vouloir rompre avec Jair Bolsonaro et redonner un rôle de « leadership » au Brésil dans la lutte contre la crise climatique.

« Le Brésil et la planète ont besoin d’une Amazonie en vie », a-t-il dit.

« Je pense qu’il y a un alignement naturel (entre les deux dirigeants) sur le climat et la démocratie », note Valentina Sader, du centre de recherche Atlantic Council, basé à Washington.

« Si l’on se fie au passé, Lula finira par travailler avec tout le monde mais sera en même temps pragmatique », ajoute-t-elle.

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Pour l’ancienne ambassadrice des Etats-Unis à Brasilia, Liliana Ayalde, « il y a de l’espace pour faire beaucoup de choses », pointant par exemple la lutte contre la déforestation ou encore le rôle que pourrait jouer le Brésil en Haïti, pays ravagé par les gangs.

D’autres pays occidentaux entendent également renforcer leur coopération avec le Brésil, à l’image de la Norvège, qui a dit être prête à reprendre son aide financière massive pour protéger l’Amazonie de la déforestation, ou encore la Commission européenne à propos d’un projet d’accord de libre-échange avec les pays du Mercosur.

Lula, « pragmatique »

La marge de manoeuvre du président américain pourrait cependant bientôt se réduire si les républicains, dont certains sont de fervents partisans de M. Bolsonaro, devaient remporter les élections de mi-mandat la semaine prochaine aux Etats-Unis.

Et les similitudes entre Joe Biden, qui côtoie les cercles du pouvoir depuis des décennies, et Lula, ancien syndicaliste devenu icône de la gauche latino-américaine, ont ses limites.

Au cours de son premier mandat, Lula avait entretenu de bonnes relations à la fois avec les Etats-Unis et des pays comme Cuba et le Venezuela, mais il avait aussi irrité Washington, par exemple en prenant seul une initiative diplomatique concernant le programme nucléaire de l’Iran.

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Dans une interview au magazine Time plus tôt cette année, il a aussi attribué une partie de la responsabilité de l’invasion russe de l’Ukraine à l’Occident, et estimé que Joe Biden aurait dû se rendre à Moscou pour négocier. « C’est le genre de choses qu’on attend d’un dirigeant », avait-il dit.

Mais il a dans le même temps clairement critiqué le président russe Vladimir Poutine — qui l’a aussi félicité pour son élection — et des experts, à l’image de Mme Ayalde, ont relevé l’absence de mots doux pour Cuba et le Venezuela dans son discours dimanche soir.

« Je pense qu’on va voir un Lula beaucoup plus modéré », dit-elle encore, notant qu’il a affirmé vouloir prendre ses distances avec « l’autoritarisme ».

Pour Celso Lafer, ancien ministre brésilien des Affaires étrangères, Lula revient sur le devant de la scène dans un contexte international très différent.

Jair Bolsonaro, a-t-il relevé, a « isolé » le Brésil sur la scène internationale, en « rupture » avec la diplomatie passée du grand pays latino-américain.

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« Lula, évidemment, a la capacité de renverser cet héritage négatif », a souligné M. Lafer devant l’Atlantic Council.

D’autant que Lula aime à se poser en « négociateur », a renchéri Bruna Santos, spécialiste du Brésil au centre de réflexion Wilson Center.

« Il s’efforce toujours de se montrer comme quelqu’un qui peut coordonner et être plus diplomatique, d’une manière pragmatique », a-t-elle souligné.

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International

Honduras : tensions électorales entre accusations de fraude et conspirations

Le Honduras se dirige vers la phase finale des élections générales du 30 novembre dans un climat de polarisation politique élevée, marqué par des accusations de fraude, la diffusion d’audios suggérant une possible manipulation des résultats et une défiance croissante envers les institutions électorales.

Le procureur général, Johel Zelaya, a publié la semaine dernière des enregistrements qui impliqueraient prétendument la conseillère du CNE, Cossette López, le député Tomás Zambrano et un militaire en activité, et a annoncé une enquête pour possible « association illicite » liée à une tentative de manipulation du processus.

López et Zambrano ont nié l’authenticité des audios, évoquant une manipulation numérique, et ont accusé le conseiller du CNE Marlon Ochoa, du parti au pouvoir Libre, d’avoir remis les enregistrements au bureau du procureur, qui les a rendus publics le 29 octobre.

L’ancien candidat présidentiel pour PINU-SD, Olban Valladares, a qualifié les accusations d’« infondées et en grande partie absurdes et maladroites ». Valladares a averti que la situation est « sombre » en raison de l’anxiété sociale, de ses répercussions économiques possibles et du « degré d’agitation et de violence » généré par des secteurs proches du gouvernement cherchant à « conserver le pouvoir à tout prix », constituant selon lui la « plus grande menace pour la démocratie » dans le pays.

Pour sa part, la présidente Xiomara Castro a qualifié les événements de « conspiration criminelle » visant à provoquer un coup électoral, ordonnant aux forces armées d’enquêter sur la possible implication de militaires et à son ministre des Affaires étrangères, Javier Bu, de dénoncer l’affaire auprès de la communauté internationale. Castro a assuré que les mêmes groupes qui ont « violé la Constitution lors du coup d’État de 2009 contre son mari Manuel Zelaya et commis les fraudes électorales de 2013 et 2017 » tenteraient à nouveau de « supplanter la volonté du peuple ».

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Le Mexique accueillerà le sommet de l’APEC en 2028

Le Mexique sera le pays hôte du sommet de l’APEC en 2028, ont annoncé à l’unanimité les dirigeants des 21 économies membres de ce forum.

« Nous avons obtenu le siège de 2028. Le Mexique accueillera l’APEC après de nombreuses années. Cela nous permettra de servir de pont entre les Amériques et l’Asie. L’ensemble du bassin Pacifique sera, en 2028, au Mexique », a déclaré le Secrétaire à l’Économie, Marcelo Ebrard, à l’issue de sa participation au forum de la Coopération Économique Asie-Pacifique (APEC) à Gyeongju, en République de Corée.

L’APEC rassemble 21 économies de cette région, représentant à elles seules plus de 60 % du PIB mondial et près de la moitié du commerce international. La présidence et l’organisation du sommet de 2028 par le Mexique figurent parmi les accords adoptés dans la Déclaration de Gyeongju, où Ebrard représentait la présidente Claudia Sheinbaum.

« Le fait que les membres aient voté pour que le Mexique accueille le sommet en 2028 démontre l’importance qu’ils accordent à notre pays », a ajouté Ebrard, selon un communiqué diffusé dimanche.

Par ailleurs, Ebrard a rencontré des hauts responsables américains, dont le Secrétaire au Commerce Howard Lutnick, le Secrétaire au Trésor Scott Bessent, ainsi que le représentant commercial Jamieson Greer.

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« Nous avons fait avancer certaines discussions avec les États-Unis. Chaque semaine, nous progressons et nous avons franchi de nouvelles étapes », a commenté Ebrard.

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Les États-Unis renforcent leur présence militaire dans les Caraïbes face au Venezuela

Les États-Unis ont renforcé leur déploiement militaire dans les eaux des Caraïbes et pourraient déjà planifier des frappes contre des objectifs au Venezuela, ce qui accroît les craintes d’une offensive de Washington contre le gouvernement de Nicolás Maduro, bien que Donald Trump ait nié cette possibilité aujourd’hui.

Selon des journalistes spécialisés dans la défense, les forces armées américaines ont déjà déployé le croiseur lance-missiles USS Gettysburg dans les Caraïbes, arrivé vendredi depuis Norfolk, en Virginie. Il s’ajouterait au croiseur lance-missiles USS Lake Erie, selon Dan Lamothe du Washington Post et le média spécialisé The War Zone, citant des sources de la Marine américaine.

De plus, dans quelques jours, le porte-avions USS Gerald Ford, le plus moderne et le plus important de la flotte américaine, devrait arriver dans les Caraïbes pour rejoindre le reste des forces navales stationnées au large du Venezuela.

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