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Sports

Athlétisme: Mayer échoue dans sa « mission impossible » de doublé

AFP

Son décathlon a tourné court après moins de 100 m: trois semaines après l’or mondial, Kevin Mayer a échoué dans sa « mission impossible » de doublé aux Championnats d’Europe d’athlétisme en abandonnant dès la première épreuve après une alerte musculaire à une cuisse, lundi à Munich (Allemagne).

Mayer (30 ans) avait annoncé la couleur avant son entrée en lice. Le défi inédit d’enchaîner deux décathlons en trois semaines, et idéalement or mondial et européen, était alléchant. Mais il ne « prendrai(t) pas de risque » à la moindre alerte physique, lui qui est habitué à se concentrer sur un seul décathlon par saison et qu’un tendon d’Achille avait tracassé jusqu’à peu de temps avant les Mondiaux de Eugene (États-Unis).

« Mon corps n’a pas récupéré », avait-il admis samedi.

« Si je fais le 100 m et que je ne fais pas de grimace, normalement c’est très bon signe. Vous êtes prévenus », avait lancé le double vice-champion olympique (2016 et 2021) et double champion du monde (2017 et 2022).

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Lundi matin, le rictus redouté est apparu sur le visage de Mayer vers les 60 mètres, quand il a coupé son effort. Quelques instants plus tard, il saluait de la main le public du stade olympique munichois et expliquait à même la piste s’être « arrêté avant de se blesser ».

– « Un centième pour décider » –

En cause, un muscle de sa cuisse gauche (le grand adducteur précisément) abîmé il y a quatre mois pendant un exercice de musculation. « Je l’ai très bien géré » mais « malheureusement, quand tu fais un +déca+ au niveau et avec l’intensité de celui de Eugene, ça se réveille », constate-t-il.

« Je savais que c’était mission impossible, estime le Montpelliérain. Je me suis donné toutes les chances de vivre encore un gros moment parce que, peu importe les peurs que ça peut générer, peu importe le stress, sur la piste je m’éclate tellement ! Je voulais me donner une chance d’y arriver, je n’ai pas réussi, ce n’est pas grave : je suis champion du monde, j’ai réussi ma saison, qui est inespérée vu mes blessures. »

« J’avais un centième pour décider: je continue et ça peut péter ou j’arrête, raconte-t-il. À ce centième-là, je me suis dit +Kev+, t’es déjà champion du monde, tu vas galérer pendant toutes tes vacances au lieu de te reposer tranquille. Ça aurait foutu la merde pour les saisons d’après. Ce n’est vraiment pas ce que je veux. Ce n’était qu’un bonus. »

« À partir du moment où l’objectif, c’était de ne pas finir ce décathlon blessé, il y avait de fortes chances que ça se passe comme ça, convient son entraîneur Alexandre Bonacorsi. Ce qui est intelligent de sa part, c’est qu’il n’est pas allé jusqu’au moment où ça pète. C’est malin parce qu’en fait, on venait chercher la cerise sur le gâteau. On va se contenter du gâteau. »

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– « Pas faire de bêtises » –

« À un moment donné, on ne peut pas avoir les yeux plus gros que le ventre, il faut aussi être raisonnable, reprend Mayer. Là, mon tendon d’Achille, je ne le sens pas, et j’ai arrêté avant que ça pète à l’adducteur, ce n’est vraiment pas des grosses blessures. Ça me met vraiment en confiance pour l’année d’après. »

En ligne de mire pour le détenteur du record du monde du décathlon, les Mondiaux-2023 à Budapest et, surtout, les JO-2024 à Paris.

« C’est exceptionnel pour Kevin de tenter un décathlon trois semaines après (un premier), rappelle Bonacorsi. Il était attiré par le côté historique de la chose mais il ne fallait pas faire de bêtises. Je pense qu’il préfère avoir cette frustration de se dire: +Ça aurait pu tenir mais je me suis arrêté sereinement+ plutôt que de se dire: +Je n’aurais pas dû le faire+. » 

Avec l’abandon de Mayer, c’est un des principaux espoirs d’or européen qui s’envole pour les athlètes bleus en Bavière, au premier jour de compétition.

L’autre décathlonien français engagé, le jeune Baptiste Thiery (21 ans), pointe en quinzième position avec 3993 points à mi-parcours pour son premier grand championnat.

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A 43 ans et pour ses septièmes Championnats d’Europe, Mélina Robert-Michon s’est elle qualifiée pour la finale du lancer du disque programmée mardi, avec un jet à 58,85 m, moyen mais suffisant pour terminer à la neuvième place des qualifications.

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International

Alejandra « Locomotora » Oliveras, icône de la boxe féminine argentine, s’éteint à 47 ans

Elle faisait partie de ces boxeuses qui suscitaient la ferveur par la puissance de leurs coups et leur courage inébranlable. Une guerrière qui a marqué les plus beaux chapitres de la jeune histoire de la boxe féminine argentine ; une femme singulière qui regardait toujours au-delà du ring et des coups pour revendiquer ses droits. Alejandra Oliveras était une battante de la vie, un personnage souriant et franc que tout le monde du pugilat pleure aujourd’hui. À 47 ans, elle est décédée ce lundi à l’hôpital Cullen de la ville de Santa Fe, victime des séquelles irréversibles d’un accident vasculaire cérébral.

Surnommée « Locomotora » pour la force de ses frappes et son style fougueux, elle a été protagoniste de combats glorieux et l’une des grandes championnes mondiales de la boxe féminine argentine dans sa jeune histoire. Née à El Carmen, Jujuy, mais installée depuis plusieurs années à Santa Fe, elle a passé une grande partie de sa vie avec ses sept frères dans Alejandro, un tout petit village près de Río IV, dans la province de Córdoba. C’est là qu’elle a été victime de harcèlement dans son enfance et qu’elle a forgé sa rébellion.

À seulement 15 ans, elle est devenue mère et son rêve de fonder une famille s’est transformé en enfer à cause des coups et des mauvais traitements de son compagnon. « Fatiguée qu’il me frappe, j’ai trouvé des forces que je ne croyais pas avoir, je lui ai mis un coup de poing terrible dans l’estomac et je suis partie avec mon bébé », avait-elle raconté un jour.

Son amour pour la boxe a commencé presque sans qu’elle s’en aperçoive, à 16 ans, lorsqu’elle travaillait comme animatrice dans une radio locale et qu’elle avait déclaré vouloir être comme Tyson. Après moins de 50 combats amateurs, elle a fait ses débuts professionnels en 2005 avec une victoire par KO contre María del Carmen Potenza. La férocité et la puissance de ses premiers succès ont attiré l’attention du célèbre entraîneur cordobais Carlos Tello, qui a façonné son talent jusqu’à la transformer en championne du monde.

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Sports

Manchester United signe Bryan Mbeumo en provenance de Brentford jusqu’en 2030

Manchester United a confirmé ce lundi la signature de l’attaquant camerounais Bryan Mbeumo, en provenance de Brentford, jusqu’en 2030.

Âgé de 25 ans, Mbeumo s’est révélé la saison dernière comme l’un des meilleurs buteurs de la Premier League, avec 20 buts inscrits.

Né en France, le joueur a été formé à Troyes avant de rejoindre Brentford en 2019, alors que le club évoluait encore en deuxième division anglaise.

« Dès que j’ai su que j’avais la possibilité de signer à Manchester United, j’ai dû saisir l’opportunité. C’est le club de mes rêves ; l’équipe dont je portais le maillot étant enfant », a déclaré le joueur aux médias officiels du club.

L’arrivée de Mbeumo s’ajoute à celle du Brésilien Matheus Cunha, recruté des Wolves, alors que les Red Devils cherchent à améliorer leur total de 44 buts en Premier League la saison dernière — le quatrième plus faible du championnat — ainsi que leur quinzième place au classement.

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« Ma mentalité est d’être toujours meilleur qu’hier. Je sais que j’ai l’esprit et le caractère pour atteindre un autre niveau ici, en apprenant de Ruben Amorim et en jouant aux côtés de joueurs de classe mondiale », a affirmé Mbeumo.

Bien que les chiffres officiels de l’opération n’aient pas été divulgués, les médias britanniques rapportent que le montant dépasse 80 millions d’euros, entre montant fixe et variables.

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International

Jannik Sinner rejoint Carlos Alcaraz pour une finale historique à Paris

Comme dans le tableau féminin, les numéros 1 et 2 mondiaux s’affronteront en finale masculine de Roland-Garros. L’Italien Jannik Sinner, actuel numéro 1 mondial, retrouvera l’Espagnol Carlos Alcaraz, tenant du titre, après avoir battu en demi-finale le Serbe Novak Djokovic en trois sets : 6-4, 7-5, 7-6(3).

Sinner devient ainsi le premier Italien à atteindre la finale à Paris depuis Adriano Panatta, il y a 49 ans. Cette finale sera également la première de l’histoire entre deux joueurs nés au XXIe siècle.

Ce sera la douzième confrontation entre les deux rivaux, avec un avantage de 7 victoires à 4 pour Alcaraz, qui reste sur quatre succès consécutifs, le dernier en date lors de la finale du Masters 1000 de Rome il y a quelques semaines.

« Ce n’est jamais facile de jouer contre lui, je vais devoir tout donner », a déclaré Sinner.

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