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International

L’Argentine commémore la guerre perdue en 1982 pour « ses » Malouines

AFP

Veillées, cérémonies dans les écoles: l’Argentine a entamé vendredi un week-end de commémoration de la guerre des Malouines (avril-juin 1982) contre le Royaume-Uni, réaffirmant sa revendication de souveraineté sur le petit archipel de l’Atlantique Sud sous contrôle britannique.

« Je crois que la raison l’emporte toujours, et nous avons raison. Et à un moment donné, la raison l’emportera », a déclaré le président Alberto Fernandez dans une interview à la BBC, à l’occasion du 40e anniversaire du conflit-éclair qui fit quelque 900 morts : 649 soldats argentins, 255 Britanniques et trois habitants des îles.

La cause des Malouines « est un pilier de la politique extérieure de l’Argentine », et le gouvernement « continuera de sensibiliser la communauté internationale pour faire pression sur le Royaume-Uni » afin de l’amener à des négociations, a affirmé le chef de la diplomatie Santiago Cafiero à l’agence d’Etat Telam.

Chants, saluts au drapeau, expositions de dessins, dépôts de gerbe, témoignages d’anciens combattants: des centaines d’établissements scolaires argentins ont célébré vendredi, avec un jour d’avance, le souvenir du conflit la guerre. Car le 2 avril, instauré en 2000 « Journée des anciens combattants et des tombés à la guerre des Malouines », en souvenir du débarquement d’un commando argentin sur l’archipel en 1982, est cette année un samedi.

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Dans la nuit de vendredi à samedi, des veillées nocturnes devaient être organisées dans plusieurs villes, dont la plus importante dans la province de la Terre de Feu (sud) à Rio Grande, à 3.000 km de Buenos Aires, le port le plus proche (590 km) des Malouines, et site stratégique d’où embarquaient les combattants argentins.

Le 2 avril 1982, la junte militaire au pouvoir en Argentine depuis 1976, confrontée à une contestation croissante, lança une invasion surprise du petit archipel de moins de 3.000 habitants, sous contrôle britannique depuis 1833, argentin auparavant, et inlassablement revendiqué depuis par Buenos Aires.

Après l’envoi de 30.000 militaires par la Première ministre britannique Margaret Thatcher, les Argentins capitulaient le 14 juin, 74 jours après leur invasion. Une reddition qui précipita le retour de la démocratie en 1983.

Samedi, le président Fernandez doit participer à la cérémonie centrale de commémoration au musée des Malouines de Buenos Aires, symbole d’une volonté d’entretenir la mémoire collective sur la revendication argentine de ces îles.

La journée de samedi voit culminer une interminable liste de cérémonies, conférences, spectacles et expositions. 

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La revendication des Malouines est généralement considérée, dans le pays fortement polarisé, comme un rare sujet de consensus politique.

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International

Trump déploie deux sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev

Le président des États-Unis, Donald Trump, a ordonné ce vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réponse aux « déclarations provocatrices » de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, qui a averti d’un possible conflit entre les deux pays.

« Face aux déclarations provocatrices de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, actuel vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, j’ai ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires dans les régions concernées, au cas où ces propos insensés et incendiaires iraient plus loin », a déclaré Trump sur la plateforme Truth Social.

Le président républicain a ajouté dans son message : « Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues ; j’espère que ce ne sera pas l’un de ces cas. »

Trump réagissait ainsi aux propos de Medvedev, qui cette semaine a critiqué l’ultimatum lancé par les États-Unis à la Russie pour qu’elle mette fin à la guerre en Ukraine, avertissant qu’il pourrait mener à un affrontement direct entre les deux puissances.

« Trump joue au jeu des ultimatums avec la Russie : 50 ou 10 jours… Il devrait se rappeler de deux choses. Premièrement : la Russie n’est ni Israël ni même l’Iran. Et deuxièmement : chaque nouvel ultimatum est un pas vers la guerre. Pas entre la Russie et l’Ukraine, mais avec son propre pays », écrivait Medvedev lundi sur son compte X.

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Depuis plusieurs mois, Trump exprime sa frustration face au refus du président russe Vladimir Poutine de stopper les bombardements en Ukraine. Il a réduit à 10 jours le délai donné à Moscou pour conclure une trêve dans les combats.

Dans un autre message publié vendredi sur Truth Social, Trump a affirmé que près de 20 000 soldats russes sont morts ce mois-ci dans la guerre, portant le total depuis le début de l’année à 112 500.

« Tant de morts inutiles ! L’Ukraine, toutefois, a également beaucoup souffert. Elle a perdu environ 8 000 soldats depuis le 1er janvier 2025, et ce chiffre n’inclut pas les disparus », a-t-il ajouté.

Le républicain a conclu en soulignant que « c’est une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu ».

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International

La radiodiffusion publique américaine amorce sa fermeture après les coupes de Trump

La Corporation for Public Broadcasting (CPB) des États-Unis a annoncé ce vendredi le début d’une fermeture progressive de ses activités, conséquence des coupes budgétaires mises en œuvre par l’administration de Donald Trump, qui a supprimé pour la première fois en près de soixante ans le financement destiné à cet organisme.

La CPB, qui soutient directement ou indirectement la radio publique NPR et la télévision publique PBS, a souligné dans un communiqué que, depuis près de 60 ans, elle remplit sa mission auprès du Congrès en « construisant et maintenant un système de médias publics fiable, qui informe, éduque et sert les communautés à travers tout le pays ».

« Malgré les efforts extraordinaires de millions d’Américains qui ont appelé, écrit et demandé au Congrès de préserver le financement fédéral de la CPB, nous faisons face à la dure réalité de devoir fermer nos opérations », a déclaré dans la note la présidente-directrice générale Patricia Harrison.

L’organisme a également informé vendredi ses employés que la majorité de leurs postes seront supprimés dans le cadre de ce démantèlement.

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International

“Procès du siècle” : Álvaro Uribe, premier ancien président colombien reconnu coupable

L’ancien président colombien Álvaro Uribe (2002-2010) a été condamné à 12 ans de prison à purger en résidence surveillée pour les délits de fraude procédurale et de subornation de témoins dans une procédure pénale, selon une décision rendue publique ce vendredi de manière anticipée.

Le document précise que la juge du 44e tribunal pénal du circuit de Bogotá, Sandra Heredia, qui lira officiellement le verdict à partir de 14 h (heure locale), a décidé d’imposer à Uribe une peine de 12 ans de prison, une amende de plus de 3,4 milliards de pesos colombiens (environ 822 000 USD) et l’interdit pendant plus de huit ans d’exercer des droits et fonctions publics.

La magistrate a également mandaté le Centre des services judiciaires de Rionegro, la commune du département d’Antioquia où réside l’ancien président, pour émettre “le mandat d’incarcération correspondant” et “procéder à son transfert immédiat à son domicile, où il purgera sa peine de résidence surveillée et sera soumis aux contrôles requis.”

Âgé de 73 ans et fondateur du parti de droite Centro Democrático, Uribe est devenu lundi le premier ancien président colombien à être condamné pénalement dans ce que l’on appelle en Colombie le « procès du siècle », même si sa défense a déjà annoncé qu’elle ferait appel de la décision devant la Cour supérieure de Bogotá.

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