International
« Le Venezuela est avec Poutine », assure le président Maduro
AFP
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a assuré mardi son homologue russe Vladimir Poutine de son soutien dans la crise en Ukraine.
« Le Venezuela est avec Poutine, il est avec la Russie. Il (le Venezuela) est avec les causes courageuses et justes dans le monde », a déclaré le président Maduro à la télévision lors du conseil des ministres alors que le Parlement russe a donné son feu vert mardi à une opération militaire en Ukraine.
La crainte d’une escalade militaire en Ukraine est à son paroxysme depuis que Poutine a reconnu lundi l’indépendance des entités sécessionnistes de Lougansk et de Donetsk, situées dans l’est de ce pays.
Maduro a rappelé que son prédécesseur et mentor Hugo Chavez (1999-2013) avait soutenu la Russie quand celle-ci avait reconnu en 2008 l’indépendance de l’Ossetie du sud lors du conflit avec la Géorgie.
« Toujours le Venezuela, toujours la révolution chaviste avec Poutine, avec la Russie, avec le peuple russe », a ajouté le président Maduro estimant que les Etats-Unis et « l’OTAN entendent par des moyens militaires en finir avec la Russie ».
Le vice-Premier ministre russe Iouri Borissov qui était à Caracas vendredi avait souligné que Caracas était un « partenaire stratégique de la Russie (…) dans cette situation d’instabilité croissante. »
Dans le cadre de la crise en Ukraine, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov n’avait pas écarté un déploiement militaire russe au Venezuela et à Cuba.
Moscou est un des principaux alliés du président Nicolas Maduro dont la réélection en 2018 n’a pas été reconnue par une partie de la communauté internationale et notamment par les Etats-Unis qui cherchent à l’évincer du pouvoir.
Moscou et Caracas se sont rapprochés sous la présidence du feu président Hugo Chavez, le Venezuela, alors florissant grâce à une production pétrolière au firmament, achetant notamment des armes à la Russie.
International
États-Unis : La prime au départ volontaire pour les migrants passe à 3 000 dollars
Le gouvernement des États-Unis a annoncé ce lundi une augmentation significative de l’incitation financière destinée aux immigrés en situation irrégulière qui choisissent l’auto-expulsion. La prime passera de 1 000 pour ceux qui organiseront leur départ via l’application officielle CBP Home avant la fin de l’année 2025.
Le Département de la Sécurité intérieure (DHS) a précisé dans un communiqué de presse que ce montant est versé indépendamment du bénéfice du « vol retour gratuit » déjà proposé par l’administration.
« L’utilisation de l’application CBP Home permet également d’obtenir l’annulation de toute amende ou sanction civile pour non-respect de l’obligation de quitter le territoire », a souligné le DHS. Cette mesure vise à encourager les départs volontaires et ordonnés tout en évitant aux migrants des complications administratives futures.
International
Évolution favorable pour Cristina Kirchner après une péritonite aiguë
L’ancienne présidente argentine, Cristina Kirchner, présente une évolution favorable après avoir été opérée d’urgence ce week-end pour une appendicite aiguë accompagnée d’une péritonite localisée. Selon le bulletin médical publié ce lundi par le Sanatorium Otamendi de la capitale argentine, l’état de santé de l’ex-dirigeante est stable.
« La patiente ne présente ni fièvre ni complications à ce jour », précise le communiqué de l’établissement privé où elle demeure hospitalisée. Mme Kirchner, âgée de 72 ans, avait été admise en urgence samedi après avoir ressenti de fortes douleurs abdominales.
Son transfert vers l’hôpital a nécessité une autorisation judiciaire préalable, car l’ancienne cheffe d’État purge, depuis juin dernier, une peine de six ans de prison à son domicile pour des faits de corruption.
International
Rubio : « Aucune paix possible à Gaza sans le désarmement du Hamas »
Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a déclaré vendredi qu’« aucune paix n’est possible » dans la bande de Gaza tant que le Hamas ne se désarme pas et continue de représenter une menace pour Israël.
Rubio s’est exprimé alors que l’émissaire spécial du président américain Donald Trump, Steve Witkoff, devait rencontrer en Floride des responsables du Qatar, de l’Égypte et de la Turquie, dans l’espoir de sauver les efforts visant à parvenir à la deuxième phase de la trêve, entrée en vigueur le 10 octobre dans la bande de Gaza.
« Si, à l’avenir, le Hamas se retrouve dans une position lui permettant de menacer ou d’attaquer Israël, il n’y aura pas de paix », a déclaré Rubio aux journalistes, ajoutant : « C’est pourquoi le désarmement est si important ».
Dans la deuxième étape de la trêve, Israël doit se retirer de ses positions à Gaza. Une autorité gouvernementale intérimaire devrait également être mise en place dans le territoire palestinien pour remplacer le Hamas, ainsi qu’une force internationale de stabilisation.
Rubio a assuré que « plusieurs pays acceptables pour toutes les parties » ont déjà manifesté leur intérêt à participer à cette force de stabilisation. Parmi les propositions figurent notamment le Pakistan et l’Indonésie, deux pays qui n’entretiennent pas de relations diplomatiques avec Israël.
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