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Amérique centrale

Guatemala: 5 ex-paramilitaires condamnés pour les viols de femmes autochtones

AFP

Cinq anciens paramilitaires guatémaltèques ont été condamnés lundi à 30 ans de prison chacun pour les viols de femmes autochtones dans les années 1980, durant la guerre civile.

Les actes reprochés aux accusés sont constitutifs de crimes contre l’humanité, a déclaré le juge Gervi, du tribunal de la capitale Guatemala qui a prononcé le verdict.

« Nous, les juges, nous croyons absolument les témoignages des femmes qui ont été violées », a souligné le magistrat en lisant le jugement contre les cinq anciens membres des Patrouilles d’Autodéfense Civile, des milices créées par l’armée guatémaltèque.

Les condamnés sont les frères Benvenuto et Bernardo Ruiz, âgés de 63 et 57 ans, et trois hommes de la famille Cuxum: Damian (67 ans), Gabriel (60 ans) et Francisco (66 ans). Les cinq hommes ont écouté le verdict en visioconférence depuis la prison d’une caserne de la capitale où ils sont détenus.

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Les victimes, de l’ethnie achi, ont été violées à plusieurs reprises dans leur village de Rabinal ainsi que dans un poste militaire situé dans cette communauté maya à environ 175 km au nord de la capitale.

Le procès s’est tenu une décennie après le dépôt des plaintes.

Avant le prononcé de la sentence les victimes, assistées par des militantes, ont accompli un rituel près du palais de justice, dans le centre historique de la ville de Guatemala. 

« J’avais 19 ans quand j’ai été emmenée dans le poste (militaire) et que les militaires m’ont violée, mais les coupables ce sont les patrouilleurs de mon village », a déclaré à l’AFP Margarita Siana, 59 ans.

« J’ai souffert beaucoup dans le poste militaire. C’était une grande douleur, une grande souffrance » pendant trois mois, a ajouté la femme, vêtue de son habit traditionnel, et le visage couvert par un masque sanitaire.

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« Cela nous fait toujours mal, nous ne disons pas des mensonges », a clamé Pedrina Lopez avant que les juges se retirent pour délibérer.

Non loin de là, dans l’enceinte du Palais de justice, des proches des accusés exigeaient leur libération en brandissant des pancartes proclamant que les témoignages étaient des « accusations mensongères ».

C’est la deuxième fois qu’un tribunal guatémaltèque condamne les auteurs d’agressions sexuelles contre des autochtones durant la guerre civile: en février 2016, deux anciens militaires ont été condamnés à 240 et 120 années de prison pour avoir notamment réduit onze femmes autochtones en esclaves sexuelles.

« De nouveau il a été mis en évidence que la violence sexuelle durant le conflit armé intérieur a été utilisée comme stratégie par l’Etat guatémaltèque », a dénoncé Me Lucia Xiloj, l’une des avocates des victimes. Des chefs militaires impliqués dans les viols commis à Rabinal n’ont pas été jugés, a-t-elle déploré.

Le bureau au Guatemala du Haut Commissariat de l’ONU pour les droits de l’homme, a salué sur Twitter le verdict qui « constitue une avancée emblématique pour l’accès aux droits à la vérité, la justice et la réparation des femmes victimes de violences sexuelles » durant la guerre civile.

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La guerre civile au Guatemala a fait 200.000 morts et disparus, selon une Commissions pour la Vérité qui a enquêté sur les atrocités commises durant le conflit, en majorité par les Forces armées.

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Amérique centrale

Le Honduras reconnaît une “erreur involontaire” sur l’origine d’un conteneur saisi

Le Secrétariat d’État aux Affaires étrangères et à la Coopération internationale de la République du Honduras, par le biais de la note verbale n° 054ASE/SRECI-2025, a présenté ses excuses au gouvernement du Salvador pour une information erronée concernant un chargement de produits chimiques sensibles saisis le 9 juillet dernier, dont la provenance avait été attribuée à tort au Salvador.

Dans cette note, le Secrétariat d’État a indiqué qu’après enquête de ses services opérationnels, il a été conclu qu’« une erreur involontaire a été commise par le service de relations publiques de la Direction nationale des services de police frontaliers ».

« En conséquence, le Secrétariat d’État demande au distingué gouvernement de la République du Salvador d’accepter les excuses du gouvernement de la République du Honduras pour la perception erronée générée par l’information diffusée, en réitérant que la mention du Salvador comme supposé pays d’origine du chargement en question était une erreur involontaire, sans aucune intention malveillante, politique ou diplomatique », précise le document.

La saisie avait eu lieu dans le département frontalier d’Ocotepeque, à l’ouest du Honduras.

Le chargement contenait environ 6 000 gallons de substances chimiques destinées au secteur agricole et était transporté dans un conteneur sans documents d’importation ni licence pour la manipulation de matériaux dangereux.

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Amérique centrale

Guatemala : hausse des meurtres en juin après une tendance à la baisse

Guatemala a connu une recrudescence des homicides au cours du sixième mois de l’année, avec un taux annuel de 17,3 meurtres pour 100 000 habitants. Bien que ce taux soit inférieur à celui de 2016, qui était de 28,1, il est néanmoins supérieur à celui de 2024, qui s’élevait à 16 homicides pour 100 000 habitants, selon le Rapport sur la violence homicide publié par l’organisation Diálogos.

Les projections de l’organisation ont été dépassées à la clôture du mois de juin, ce qui démontre une augmentation des homicides sur le territoire. Le modèle de prévision de Diálogos estimait que les meurtres se maintiendraient entre 160 et 230 cas ; toutefois, les registres officiels de la Police nationale civile (PNC) ont rapporté un total de 254, soit 24 morts de plus que prévu.

Dans 213 cas, les criminels ont utilisé une arme à feu, dans 13 une arme blanche, 11 fois des objets contondants, 15 attaques par strangulation, et il y a eu deux homicides par lynchage.

« Cette augmentation représente un changement dans la tendance à la baisse observée depuis 2009. Cette situation exige une attention urgente et la mise en œuvre de mesures intégrales de prévention pour contenir la violence et renforcer la sécurité citoyenne », a partagé l’organisation.

Bien que juin montre une hausse, mai est devenu le mois du premier semestre 2025 avec le plus d’assassinats, avec 303 victimes, suivi de mars avec 275 et avril avec 260.

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Amérique centrale

Unicef fournit des kits de contrôle de l’eau à 300 écoles isolées au Panama

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a fait don de kits pour mesurer la qualité de l’eau à 300 écoles situées dans des zones difficilement accessibles au Panama, au moment où le pays est secoué par une polémique liée à la contamination de ses ressources hydriques, a annoncé lundi le ministère panaméen de la Santé.

« Avec cette initiative, nous cherchons à renforcer les stratégies visant à améliorer l’accès à l’eau potable pour les enfants et les adolescents de notre pays », a déclaré le ministre de la Santé, Fernando Boyd Galindo.

Ces kits sont destinés à quelque 300 écoles des zones « urbaines, rurales et indigènes, situées dans des régions d’accès difficile », selon le communiqué officiel. L’Unicef offrira également une assistance technique aux agents sanitaires afin qu’ils puissent effectuer des tests et assurer le suivi de la qualité de l’eau.

La représentante de l’Unicef au Panama, Sandie Blanchet, a expliqué qu’« il s’agit d’une première étape visant à renforcer le suivi de la qualité de l’eau dans les écoles et à poser les bases d’un système de surveillance continue, qui pourra s’étendre à l’avenir aux centres de santé et aux prestataires de services ».

L’Unicef, dans le cadre de son programme de coopération avec le Panama, « continuera de fournir un appui technique pour renforcer les équipes locales et le système d’information des aqueducs ruraux », précise encore le communiqué.

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Cette initiative intervient plus d’un mois après la découverte de la contamination du fleuve principal de la péninsule d’Azuero (centre du pays), ce qui a entraîné la suspension de l’eau potable destinée à la consommation humaine, en raison d’une mauvaise gestion des déchets des décharges, des exploitations d’élevage et de la déforestation, selon le gouvernement.

Par ailleurs, sur les 4 000 puits d’eau du Panama, seuls 1 300 disposent d’un permis officiel, ce qui « révèle une exploitation non réglementée » et représente « un risque pour les ressources hydriques », d’après une étude récente du ministère de l’Environnement.

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