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Amérique centrale

Nicaragua: Ortega entame isolé son 4e mandat et se tourne vers la Chine

AFP

Le président nicaraguayen Daniel Ortega a officiellement entamé son quatrième mandat consécutif lundi, jour où les Etats-Unis et l’Union européenne ont annoncé de nouvelles sanctions contre le régime isolé qui cherche du soutien en se tournant vers son nouvel allié chinois.

M. Ortega, 76 ans, a prêté serment aux côtés de son épouse Rosario Murillo, vice-présidente, lors d’une cérémonie qui a notamment réuni les présidents cubain Miguel Diaz-Canel et vénézuélien Nicolas Maduro, et des représentants de Chine, Russie, Iran, Corée du nord ou Syrie.

Le Trésor américain avait plus tôt dans la journée annoncé des sanctions à l’égard de six hauts responsables, dont la ministre de la Défense, dénonçant le « simulacre » de l’élection du 7 novembre remportée par Daniel Ortega, au pouvoir depuis 2007. En novembre, des sanctions financières avaient déjà été engagées contre le Parquet fédéral du Nicaragua et neuf hauts responsables du pays.

« Le régime Ortega-Murillo continue son asservissement de la démocratie en organisant un simulacre d’élections, en réduisant au silence l’opposition pacifique et en détenant des centaines de personnes comme prisonniers politiques », affirme dans un communiqué le sous-secrétaire au Trésor américain chargé du terrorisme et du renseignement financier, Brian Nelson.

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– Opposants incarcérés –

Pour assurer un quatrième mandat à Daniel Ortega, le régime avait pris soin d’éliminer un à un tous ses principaux opposants. Plus de 40 journalistes et critiques du gouvernement ont été arrêtés entre juin et décembre 2021, dont sept rivaux potentiels dans les urnes.

L’Union européenne a pour sa part lancé lundi des sanctions contre sept nouveaux membres du régime nicaraguayen, dont deux des enfants du couple, invoquant de « graves violations des droits de l’homme » dans le pays.

« Des mesures restrictives s’appliquent désormais à un total de 21 personnes et trois entités », la police nationale, le Conseil électoral suprême et l’Institut des télécommunications, « utilisées par les autorités nicaraguayennes pour réduire au silence les médias indépendants », a annoncé l’UE dans un communiqué.

L’UE avait déjà sanctionné en août 2021 Rosario Murillo et un de leurs enfants, Juan Carlos Ortega, dirigeant de Canal 8, l’une des principales chaînes de télévision du pays.

Le leader sandiniste avait estimé ces sanctions être des « agressions » contre son pays. Il a également accusé les Etats-Unis et l’Union européenne d’ »ingérence » et de « non-respect de la souveraineté » et a appelé en novembre dernier à un processus de retrait du pays de l’OEA.

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L’ex-guérillero marxiste du Front sandiniste de libération nationale (FSLN) est allé chercher soutien auprès de la Chine en rompant début décembre les relations diplomatiques avec Taïwan.

Pékin considère l’île comme une province rebelle devant à terme être réunifiée au continent, par la force si nécessaire.

Le rétablissement des relations avec Pékin s’est accompagné d’un don de milliers de vaccins et, trois semaines plus tard, de l’ouverture de l’ambassade de Chine à Managua. 

M. Ortega a également renforcé ses liens avec Moscou, qui fournit au pays d’Amérique centrale une coopération allant du blé aux vaccins anti-virus en passant par des bus pour rénover les transports publics, et une station satellitaire.

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Amérique centrale

Le Honduras reconnaît une “erreur involontaire” sur l’origine d’un conteneur saisi

Le Secrétariat d’État aux Affaires étrangères et à la Coopération internationale de la République du Honduras, par le biais de la note verbale n° 054ASE/SRECI-2025, a présenté ses excuses au gouvernement du Salvador pour une information erronée concernant un chargement de produits chimiques sensibles saisis le 9 juillet dernier, dont la provenance avait été attribuée à tort au Salvador.

Dans cette note, le Secrétariat d’État a indiqué qu’après enquête de ses services opérationnels, il a été conclu qu’« une erreur involontaire a été commise par le service de relations publiques de la Direction nationale des services de police frontaliers ».

« En conséquence, le Secrétariat d’État demande au distingué gouvernement de la République du Salvador d’accepter les excuses du gouvernement de la République du Honduras pour la perception erronée générée par l’information diffusée, en réitérant que la mention du Salvador comme supposé pays d’origine du chargement en question était une erreur involontaire, sans aucune intention malveillante, politique ou diplomatique », précise le document.

La saisie avait eu lieu dans le département frontalier d’Ocotepeque, à l’ouest du Honduras.

Le chargement contenait environ 6 000 gallons de substances chimiques destinées au secteur agricole et était transporté dans un conteneur sans documents d’importation ni licence pour la manipulation de matériaux dangereux.

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Amérique centrale

Guatemala : hausse des meurtres en juin après une tendance à la baisse

Guatemala a connu une recrudescence des homicides au cours du sixième mois de l’année, avec un taux annuel de 17,3 meurtres pour 100 000 habitants. Bien que ce taux soit inférieur à celui de 2016, qui était de 28,1, il est néanmoins supérieur à celui de 2024, qui s’élevait à 16 homicides pour 100 000 habitants, selon le Rapport sur la violence homicide publié par l’organisation Diálogos.

Les projections de l’organisation ont été dépassées à la clôture du mois de juin, ce qui démontre une augmentation des homicides sur le territoire. Le modèle de prévision de Diálogos estimait que les meurtres se maintiendraient entre 160 et 230 cas ; toutefois, les registres officiels de la Police nationale civile (PNC) ont rapporté un total de 254, soit 24 morts de plus que prévu.

Dans 213 cas, les criminels ont utilisé une arme à feu, dans 13 une arme blanche, 11 fois des objets contondants, 15 attaques par strangulation, et il y a eu deux homicides par lynchage.

« Cette augmentation représente un changement dans la tendance à la baisse observée depuis 2009. Cette situation exige une attention urgente et la mise en œuvre de mesures intégrales de prévention pour contenir la violence et renforcer la sécurité citoyenne », a partagé l’organisation.

Bien que juin montre une hausse, mai est devenu le mois du premier semestre 2025 avec le plus d’assassinats, avec 303 victimes, suivi de mars avec 275 et avril avec 260.

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Amérique centrale

Unicef fournit des kits de contrôle de l’eau à 300 écoles isolées au Panama

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a fait don de kits pour mesurer la qualité de l’eau à 300 écoles situées dans des zones difficilement accessibles au Panama, au moment où le pays est secoué par une polémique liée à la contamination de ses ressources hydriques, a annoncé lundi le ministère panaméen de la Santé.

« Avec cette initiative, nous cherchons à renforcer les stratégies visant à améliorer l’accès à l’eau potable pour les enfants et les adolescents de notre pays », a déclaré le ministre de la Santé, Fernando Boyd Galindo.

Ces kits sont destinés à quelque 300 écoles des zones « urbaines, rurales et indigènes, situées dans des régions d’accès difficile », selon le communiqué officiel. L’Unicef offrira également une assistance technique aux agents sanitaires afin qu’ils puissent effectuer des tests et assurer le suivi de la qualité de l’eau.

La représentante de l’Unicef au Panama, Sandie Blanchet, a expliqué qu’« il s’agit d’une première étape visant à renforcer le suivi de la qualité de l’eau dans les écoles et à poser les bases d’un système de surveillance continue, qui pourra s’étendre à l’avenir aux centres de santé et aux prestataires de services ».

L’Unicef, dans le cadre de son programme de coopération avec le Panama, « continuera de fournir un appui technique pour renforcer les équipes locales et le système d’information des aqueducs ruraux », précise encore le communiqué.

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Cette initiative intervient plus d’un mois après la découverte de la contamination du fleuve principal de la péninsule d’Azuero (centre du pays), ce qui a entraîné la suspension de l’eau potable destinée à la consommation humaine, en raison d’une mauvaise gestion des déchets des décharges, des exploitations d’élevage et de la déforestation, selon le gouvernement.

Par ailleurs, sur les 4 000 puits d’eau du Panama, seuls 1 300 disposent d’un permis officiel, ce qui « révèle une exploitation non réglementée » et représente « un risque pour les ressources hydriques », d’après une étude récente du ministère de l’Environnement.

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