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Sous-marin argentin naufragé : l’ex-président Macri, entendu, nie tout espionnage

AFP

L’ex-président argentin Mauricio Macri a démenti mercredi, au cours d’une brève audience devant la justice, avoir mandaté ou couvert l’espionnage, lorsqu’il était à la tête de l’Etat, de familles des victimes du « San Juan », un sous-marin dont le naufrage en 2017 avait fait 44 morts.

M. Macri, 62 ans, est resté moins d’une heure au tribunal de Dolores, à 200 km au sud de Buenos Aires, où l’avait convoqué un magistrat pour l’entendre dans le cadre une enquête préliminaire, a constaté l’AFP.

Il a remis au tribunal une déposition écrite dans laquelle il réaffirme son innocence et réclame un non-lieu. « Je n’ai espionné personne, jamais mandaté (quelqu’un) dans mon gouvernement pour espionner quiconque. Je n’ai jamais vu aucun rapport sur des membres du San Juan, ni d’aucun autre navire », est-il en substance souligné dans la déposition, selon les avocats de M. Macri.

Après cette étape, la décision d’entamer des poursuites ou de non-lieu doit intervenir dans un délai de dix jours.

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M. Macri n’a pas fait de déclarations à l’issue de l’audience.

Son avocat Pablo Lanusse a estimé que son client était confronté à un juge « incompétent, qui n’est pas impartial et a montré sa dépendance vis-à-vis de l’exécutif et d’intérêts obscurs ».

Depuis le début, M. Macri, qui est toujours le chef de file de l’opposition de centre droit, dénonce une « persécution » politique, sur fond de campagne pour les législatives partielles, mi-novembre, à l’occasion desquelles le gouvernement de centre gauche du président Alberto Fernandez voit à mi-mandat sa majorité au Sénat menacée.

Par trois fois en un mois, M. Macri a esquivé une déposition, une fois car il était à l’étranger, une autre parce qu’il avait demandé -en vain- la récusation du juge, une fois pour vice de forme. Il a d’ailleurs déposé une nouvelle demande de récusation, sur laquelle il sera statué le 12 novembre.

Le San Juan avait disparu en novembre 2017 dans l’Atlantique Sud à 400 km des côtes de Patagonie. Localisé un an plus tard par 900 m de fond, il n’a jamais pu être renfloué. Selon la marine, le submersible qui datait de 1983 avait implosé en raison de défaillances techniques.

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Les familles avaient mené à l’époque une intense campagne pour connaître le sort du sous-marin. Elles ont assuré avoir fait l’objet de filatures, d’écoutes téléphoniques, d’intimidations. Pour le juge, le chef de l’Etat avait « pleine connaissance » de ce suivi par les services de renseignement.

Dans le cadre de la même enquête, des poursuites judiciaires ont déjà été engagées contre deux anciens chefs du renseignement, Gustavo Arribas et Silvia Majdalani.

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International

Péninsule ibérique : l’Espagne et le Portugal créent un groupe conjoint après la panne géante

L’Espagne et le Portugal ont créé un groupe de suivi conjoint pour identifier les causes de la gigantesque panne d’électricité qui a frappé la péninsule ibérique lundi, selon un accord entre la ministre espagnole de la Transition écologique et la ministre portugaise de l’Environnement et de l’Énergie.

Lors d’une réunion en visioconférence, la ministre espagnole Sara Aagesen et la portugaise Maria da Graça Carvalho ont convenu vendredi de mettre en place ce groupe de suivi pour « analyser les circonstances de l’incident », a indiqué le ministère espagnol de la Transition écologique dans un communiqué.
« Nous avons pu mettre en place une coopération qui a commencé dès le premier jour », a déclaré Aagesen, citée dans la note. Cette collaboration, a-t-elle souligné, inclut non seulement l’échange de données, mais aussi la volonté partagée « d’identifier l’incident, sa cause, et surtout de prendre les mesures nécessaires pour qu’il ne se reproduise pas ».

Les deux ministres ont également convenu de maintenir « une action coordonnée » concernant les informations à transmettre aux organismes européens, et elles se réuniront à nouveau en visioconférence la semaine prochaine.
Quatre jours après la journée chaotique de lundi, où une panne massive a plongé l’Espagne et le Portugal dans le noir pendant plusieurs heures, les autorités et les experts n’ont toujours pas fourni d’explication officielle sur les causes de l’événement.

« Il est très important de rassembler toutes les informations pour comprendre l’origine de l’incident, qui, comme vous le savez, a eu lieu sur le réseau espagnol », a déclaré Maria da Graça Carvalho aux journalistes après la réunion, réaffirmant la position du gouvernement portugais selon laquelle l’origine de la panne se trouverait en Espagne.

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International

Vatican : le prochain pape face à une crise financière persistante

La septième congrégation générale des cardinaux, réunions préparatoires au conclave, s’est tenue hier matin avec la participation de 181 cardinaux, dont 124 électeurs. L’un des sujets principaux abordés fut la délicate situation économique et financière du Saint-Siège, l’un des défis majeurs pour le futur pape.

Le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, a expliqué que le débat s’est concentré sur les « problèmes » et « défis » des finances vaticanes. Parmi les intervenants figuraient le cardinal Reinhard Marx, coordinateur du Conseil pour l’économie ; le cardinal Kevin Joseph Farrell, responsable du Comité des investissements ; et le cardinal Christoph Schönborn, président de la Commission de surveillance de l’IOR (la banque du Vatican).

Sont également intervenus Fernando Vergez Alzaga, président émérite du Gouvernement de la Cité du Vatican, et Konrad Krajewski, préfet du Dicastère pour la Charité. En seconde partie de matinée, 14 interventions ont porté sur des thèmes tels que « l’ecclésiologie du peuple de Dieu » et « la polarisation dans l’Église et la division de la société », considérée comme une blessure.

Parmi les réformes entreprises par le pape François figure celle des finances du Vatican, avec un effort de transparence, en particulier au sein de l’IOR. Toutefois, le futur pontife devra s’attaquer à une réelle révision des dépenses, car les dons à l’Église ont considérablement diminué.

Le 20 septembre dernier, François a adressé une lettre aux membres du Collège des cardinaux pour les inviter à soutenir les réformes de la Curie romaine et, surtout, les démarches visant à réduire le déficit chronique du Saint-Siège.

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Dans cette lettre, le pape soulignait qu’il est désormais plus clair que les ressources économiques au service de l’Église « sont limitées et doivent être gérées avec rigueur et sérieux afin de ne pas gaspiller les efforts de ceux qui ont contribué au patrimoine du Saint-Siège ».

Selon un aperçu du bilan de 2023 publié par le journal La Repubblica — le Vatican n’ayant pas diffusé ses comptes depuis 2022 —, le déficit opérationnel s’élevait à 83 millions d’euros, soit 5 millions de plus que l’année précédente, et il pourrait encore croître dans les années à venir, les dons des fidèles étant en baisse. En 2023, l’Obole de Saint-Pierre a rapporté 48,4 millions d’euros.

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International

Le prince Enrique perd son recours contre la réduction de sa sécurité au Royaume-Uni

Depuis son déménagement aux États-Unis il y a cinq ans, Enrique et sa famille ont perdu la protection policière systématique accordée aux membres actifs de la royauté, financée par les contribuables britanniques.

En prononçant le jugement, le juge Geoffrey Vos a estimé que la décision du gouvernement britannique de réduire les mesures de sécurité était « compréhensible », étant donné que « le duc de Sussex a quitté ses fonctions royales et le Royaume-Uni pour vivre principalement à l’étranger ».

Enrique, âgé de 40 ans, qui s’était rendu aux audiences devant la Cour d’appel les 8 et 9 avril, n’était pas présent vendredi pour entendre le verdict.

Le juge a déclaré qu’il comprenait les « arguments puissants et émouvants » du prince, mais a jugé que les griefs soulevés ne constituaient pas « une base juridique pour contester » la décision du gouvernement.

« Une conséquence non souhaitée de sa décision de renoncer à ses obligations royales et de passer la majeure partie de son temps à l’étranger est qu’il bénéficie désormais d’un niveau de protection (…) inférieur à celui dont il jouissait lorsqu’il résidait au Royaume-Uni », a conclu Vos.

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