Connect with us

Amérique centrale

Au Salvador, où le bitcoin est officiel, de l’énergie volcanique pour le minage

AFP

Des colonnes de vapeur s’élèvent d’entre les montagnes, dans l’est du Salvador, où une usine géothermique est devenue l’épicentre du « minage » (création) de bitcoins dans ce petit pays d’Amérique centrale, le premier au monde à avoir fait de la cryptomonnaie une devise officielle. 

Cette toute première « mine » étatique, récemment inaugurée par le gouvernement du président Nayib Bukele, est située à Berlin, à 112 km de San Salvador, où elle profite de l’électricité générée par une centrale géothermique qui fonctionne avec de l’énergie provenant des volcans alentours. 

« Nous avons un conteneur où il y a une série de processeurs qui sont actuellement en train de travailler », a expliqué lors d’une visite pour la presse Gustavo Cuellar, responsable technique de la Commission exécutive hydroélectrique du Rio Lempa (CEL), entreprise publique dont dépend l’usine.

Les bitcoins sont créés à l’aide d’ordinateurs qui résolvent des problèmes mathématiques complexes et dont le fonctionnement nécessite une grande quantité d’énergie électrique. 

Advertisement
20250715_donacion_sangre_central_728x90
20250701_vacunacion-influenza-728x90
20250701_vacunacion_vph-728x90
20250701_dengue_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Au total, ce sont 300 ordinateurs qui ont été installés à Berlin pour profiter de l’énergie produite par la centrale inaugurée en 1999. Sur les 107 mégawatts générés par la centrale, cinq sont utilisés pour le fonctionnement et la mine de bitcoin, et le reste pour le réseau électrique du pays. 

« Nous utilisons 1,5 mégawatts pour commencer dans un premier temps », a expliqué le président de CEL, Daniel Alvarez, qui n’a toutefois pas précisé combien de bitcoins ont été minés depuis le lancement de l’installation. Le montant des investissements n’a pas non plus été révélé.

« Structurellement l’énergie renouvelable produit plus que ce qu’elle vend », affirme Sébastien Gouspillou, patron de BigBlock Datacenter, une entreprise française de minage de bitcoin qui a conseillé le Salvador sur ce projet. 

« Le mining (minage) c’est des béquilles pour l’énergie renouvelable (…) une véritable aubaine » pour utiliser l’électricité en surplus, plaide l’entrepreneur interrogé par l’AFP. Il précise que des usines de minage utilisant la géothermie ont déjà été installées en Islande.

3.000 mètres de profondeur –

En juin, la Chine, inquiète face à cette technologie décentralisée et difficile à contrôler pour un Etat, a totalement interdit l’activité des mines sur son territoire, faisant des Etats-Unis le premier producteur au monde. Et ouvrant la voie à une éventuelle redistribution du secteur. 

Advertisement
20250715_donacion_sangre_central_728x90
20250701_vacunacion-influenza-728x90
20250701_vacunacion_vph-728x90
20250701_dengue_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

« L’industrie du minage est en pleine évolution après les mesures répressives prises par la Chine en juin », indiquent dans une étude récente des chercheurs de l’Université britannique de Cambridge.  

Mais pour l’heure « nous manquons de données pour établir comment la redistribution de l’activité des mineurs affecte le mix énergétique du réseau » mondial, constatent les chercheurs, qui évaluent la consommation énergétique des mineurs à 0,4% de la production mondiale d’électricité. 

Depuis le 7 septembre, le Salvador utilise le bitcoin comme monnaie officielle, au même titre que le dollar américain. Dans une industrie qui dépend encore beaucoup des centrales à charbon, très polluantes, le gouvernement vante l’utilisation d’une l’énergie « propre » pour le minage local. 

« La grande première, c’est le fait qu’un pays se mette à miner au niveau national, qu’il y ait une politique nationale de minage », souligne Sébastien Gouspillou.

Les seize puits d’une profondeur de 2.000 à 3.000 mètres d’où s’échappe une vapeur d’eau à plus de 300 degrés sont situés au pied d’une chaîne de montagnes, dont le volcan Tecapa, tout proche. Trois grandes turbines transforment la vapeur en électricité.

Advertisement
20250715_donacion_sangre_central_728x90
20250701_vacunacion-influenza-728x90
20250701_vacunacion_vph-728x90
20250701_dengue_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Depuis la légalisation de la cryptomonnaie dans le pays, quelque 3 millions des 6,7 millions de Salvadoriens ont téléchargé l’application Chivo lancée par le gouvernement pour les transactions en bitcoins, selon des données officielles. 

Le gouvernement a justifié cette mesure par la possibilité de réduire les frais de transfert sur les sommes envoyées au pays par les trois millions de Salvadoriens vivant à l’étranger, dont 2,5 millions aux Etats-Unis, et qui représentent 22% du Produit intérieur brut du pays.

Continue Reading
Advertisement
20250715_donacion_sangre_central_300x250
20250701_vacunacion-influenza-300x250
20250701_vacunacion_vph-300x250
20250701_dengue_300x250_01
20250701_dengue_300x250_02
20250501_mh_noexigencia_dui_300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

Amérique centrale

Le Honduras reconnaît une “erreur involontaire” sur l’origine d’un conteneur saisi

Le Secrétariat d’État aux Affaires étrangères et à la Coopération internationale de la République du Honduras, par le biais de la note verbale n° 054ASE/SRECI-2025, a présenté ses excuses au gouvernement du Salvador pour une information erronée concernant un chargement de produits chimiques sensibles saisis le 9 juillet dernier, dont la provenance avait été attribuée à tort au Salvador.

Dans cette note, le Secrétariat d’État a indiqué qu’après enquête de ses services opérationnels, il a été conclu qu’« une erreur involontaire a été commise par le service de relations publiques de la Direction nationale des services de police frontaliers ».

« En conséquence, le Secrétariat d’État demande au distingué gouvernement de la République du Salvador d’accepter les excuses du gouvernement de la République du Honduras pour la perception erronée générée par l’information diffusée, en réitérant que la mention du Salvador comme supposé pays d’origine du chargement en question était une erreur involontaire, sans aucune intention malveillante, politique ou diplomatique », précise le document.

La saisie avait eu lieu dans le département frontalier d’Ocotepeque, à l’ouest du Honduras.

Le chargement contenait environ 6 000 gallons de substances chimiques destinées au secteur agricole et était transporté dans un conteneur sans documents d’importation ni licence pour la manipulation de matériaux dangereux.

Advertisement

20250715_donacion_sangre_central_728x90
20250701_vacunacion-influenza-728x90
20250701_vacunacion_vph-728x90
20250701_dengue_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

Continue Reading

Amérique centrale

Guatemala : hausse des meurtres en juin après une tendance à la baisse

Guatemala a connu une recrudescence des homicides au cours du sixième mois de l’année, avec un taux annuel de 17,3 meurtres pour 100 000 habitants. Bien que ce taux soit inférieur à celui de 2016, qui était de 28,1, il est néanmoins supérieur à celui de 2024, qui s’élevait à 16 homicides pour 100 000 habitants, selon le Rapport sur la violence homicide publié par l’organisation Diálogos.

Les projections de l’organisation ont été dépassées à la clôture du mois de juin, ce qui démontre une augmentation des homicides sur le territoire. Le modèle de prévision de Diálogos estimait que les meurtres se maintiendraient entre 160 et 230 cas ; toutefois, les registres officiels de la Police nationale civile (PNC) ont rapporté un total de 254, soit 24 morts de plus que prévu.

Dans 213 cas, les criminels ont utilisé une arme à feu, dans 13 une arme blanche, 11 fois des objets contondants, 15 attaques par strangulation, et il y a eu deux homicides par lynchage.

« Cette augmentation représente un changement dans la tendance à la baisse observée depuis 2009. Cette situation exige une attention urgente et la mise en œuvre de mesures intégrales de prévention pour contenir la violence et renforcer la sécurité citoyenne », a partagé l’organisation.

Bien que juin montre une hausse, mai est devenu le mois du premier semestre 2025 avec le plus d’assassinats, avec 303 victimes, suivi de mars avec 275 et avril avec 260.

Advertisement

20250715_donacion_sangre_central_728x90
20250701_vacunacion-influenza-728x90
20250701_vacunacion_vph-728x90
20250701_dengue_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

Continue Reading

Amérique centrale

Unicef fournit des kits de contrôle de l’eau à 300 écoles isolées au Panama

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a fait don de kits pour mesurer la qualité de l’eau à 300 écoles situées dans des zones difficilement accessibles au Panama, au moment où le pays est secoué par une polémique liée à la contamination de ses ressources hydriques, a annoncé lundi le ministère panaméen de la Santé.

« Avec cette initiative, nous cherchons à renforcer les stratégies visant à améliorer l’accès à l’eau potable pour les enfants et les adolescents de notre pays », a déclaré le ministre de la Santé, Fernando Boyd Galindo.

Ces kits sont destinés à quelque 300 écoles des zones « urbaines, rurales et indigènes, situées dans des régions d’accès difficile », selon le communiqué officiel. L’Unicef offrira également une assistance technique aux agents sanitaires afin qu’ils puissent effectuer des tests et assurer le suivi de la qualité de l’eau.

La représentante de l’Unicef au Panama, Sandie Blanchet, a expliqué qu’« il s’agit d’une première étape visant à renforcer le suivi de la qualité de l’eau dans les écoles et à poser les bases d’un système de surveillance continue, qui pourra s’étendre à l’avenir aux centres de santé et aux prestataires de services ».

L’Unicef, dans le cadre de son programme de coopération avec le Panama, « continuera de fournir un appui technique pour renforcer les équipes locales et le système d’information des aqueducs ruraux », précise encore le communiqué.

Advertisement

20250715_donacion_sangre_central_728x90
20250701_vacunacion-influenza-728x90
20250701_vacunacion_vph-728x90
20250701_dengue_728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

Cette initiative intervient plus d’un mois après la découverte de la contamination du fleuve principal de la péninsule d’Azuero (centre du pays), ce qui a entraîné la suspension de l’eau potable destinée à la consommation humaine, en raison d’une mauvaise gestion des déchets des décharges, des exploitations d’élevage et de la déforestation, selon le gouvernement.

Par ailleurs, sur les 4 000 puits d’eau du Panama, seuls 1 300 disposent d’un permis officiel, ce qui « révèle une exploitation non réglementée » et représente « un risque pour les ressources hydriques », d’après une étude récente du ministère de l’Environnement.

Continue Reading

Trending

News Central