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International

Equateur: le président Lasso appelle à « défendre » Quito contre les « putschistes »

AFP

e président équatorien Guillermo Lasso, confronté à un mouvement de protestation sociale contre la hausse des prix du carburant, a appelé ses partisans mercredi à défendre la capitale Quito face aux « putschistes » indigènes et syndicalistes à la tête de ce mouvement.

« Nous allons défendre Quito contre ceux qui prônent la violence, contre ceux qui veulent mettre le feu aux bâtiments publics, contre ceux qui veulent enlever des policiers et des journalistes », a déclaré le président Lasso, s’adressant à plusieurs milliers de ses partisans réunis devant le siège de l’exécutif dans la capitale équatorienne.

« Nous devons être vigilants pour protéger notre capitale (…) », a-t-il lancé lors d’un bref discours prononcé depuis un balcon du palais présidentiel.

« Notre main continuera à être tendue pour un dialogue démocratique, mais si nous devons brandir avec force la Constitution pour affronter les putschistes, nous le ferons avec détermination, avec courage et sans peur », a poursuivi M. Lasso.

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L’Equateur connaît un mouvement de protestation contre la hausse du prix des carburants, porté en particulier par les organisations indigènes du pays.

Le président équatorien a opposé lundi une fin de non-recevoir à leur demande de suspendre cette augmentation.

Le prix du carburant est un fréquent sujet de discorde entre les gouvernements équatoriens et les groupes autochtones. De violentes manifestations en 2019 contre la suppression de subventions de l’Etat aux hydrocarbures avaient fait onze morts.

Au cours de douze jours de crise, des manifestants avaient pris d’assaut le siège du gouvernement qui avait dû être transféré, incendié un bâtiment public et attaqué les locaux de deux médias.

La mobilisation s’était étendue à d’autres villes du pays, avec blocages de routes et puits pétroliers à l’arrêt, jusqu’à ce que l’ex-président Lenin Moreno (2017-2021) retire le décret décrié.

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Cet appel du président Lasso qui entend ne pas céder, intervient également deux jours après la proclamation de l’état d’exception dans le pays pour tenter de lutter contre l’insécurité et le narcotrafic.

Les autorités ont assuré que cet état d’exception, d’une durée de 60 jours et qui prévoit le déploiement dans les rues des militaires, n’aurait aucun impact sur les libertés publiques, notamment celle de manifester qui reste garantie.

Fer de lance des protestations contre la hausse des carburants, la Confédération majoritaire des nationalités indigènes de l’Equateur (CONAIE) et les syndicats prévoient plusieurs manifestations ces prochains jours.

En presque trois ans, le prix d’un gallon d’essence ordinaire est passé de 1,48 à 2,50 dollars (+69%) en Equateur. Le gouvernement est favorable à la suppression des subventions, mais accompagnée d’une compensation pour les plus pauvres.

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MARN1

Amérique centrale

Des ONG réclament la libération immédiate de Fabiola Tercero, disparue au Nicaragua

Un an après sa disparition forcée, l’ONG Colectivo de Derechos Humanos para la Memoria Histórica de Nicaragua a exigé ce samedi que le régime de Daniel Ortega et Rosario Murillo révèle où se trouve la journaliste féministe Fabiola Tercero Castro, arrêtée arbitrairement à la suite d’une perquisition dans sa résidence de Managua, le 12 juillet 2024.

La plainte a été déposée depuis le Costa Rica, où le collectif — composé d’activistes nicaraguayens en exil — exerce ses activités. Lors d’une déclaration publique, la journaliste Wendy Quintero a affirmé que le silence du régime Ortega-Murillo constitue une grave violation des droits humains.

« La disparition de Fabiola Tercero n’est pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans un schéma systématique de répression, de criminalisation du journalisme et d’atteinte à la liberté d’expression au Nicaragua », a dénoncé le collectif.

Fabiola, fondatrice de la plateforme culturelle indépendante El Rincón de Fabi, promouvait la lecture et l’échange de livres. Elle a été portée disparue après que des agents de police, sans mandat judiciaire, sont entrés chez elle pour l’arrêter.

Le collectif réclame vérité et justice, et exige la libération immédiate et en vie de Fabiola, soulignant que son intégrité physique et émotionnelle pourrait être en danger.

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International

Ovidio Guzmán, fils d’« El Chapo », plaide coupable pour trafic de drogue aux États-Unis

Ovidio Guzmán, l’un des fils du cofondateur du cartel de Sinaloa, Joaquín « El Chapo » Guzmán, devrait officialiser ce vendredi devant la justice sa déclaration de culpabilité pour trafic de drogue, en échange d’informations précieuses fournies au parquet, dans l’espoir d’obtenir une peine réduite.

Surnommé « El Ratón », Guzmán a signé de sa propre main, le 30 juin dernier, un document exprimant son « souhait de plaider coupable », ce qui lui évitera de comparaître lors d’un procès.

Après plusieurs mois de négociations avec les procureurs, cette déclaration devrait être entérinée lors d’une audience prévue ce vendredi devant un tribunal de Chicago. Âgé de 35 ans, Guzmán est accusé de participation à une entreprise criminelle continue, d’importation et de distribution de fentanyl, de blanchiment d’argent et d’utilisation d’armes à feu.

Sa reconnaissance de culpabilité devrait sans doute lui permettre d’échapper à la réclusion à perpétuité que purge actuellement son père aux États-Unis, condamné en 2018 à l’issue d’un procès très médiatisé.

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International

Haïti : plus de 3 000 morts en six mois, les gangs étendent leur emprise

« Entre le 1er janvier et le 30 juin, au moins 3 141 personnes ont été assassinées en Haïti », a déclaré Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, lors de la présentation d’un rapport à Genève.

Le rapport retrace l’évolution des violences liées aux gangs depuis octobre. Il montre une nette intensification des actes violents au cours des derniers mois, notamment dans les départements du Bas-Artibonite et du Centre, tandis que les gangs continuent d’étendre leur emprise le long des routes stratégiques du nord et du centre du pays, ainsi qu’en direction de la République dominicaine.

« Pris au piège dans cette histoire d’horreur sans fin, le peuple haïtien est à la merci de la violence brutale des gangs, exposé à des violations des droits humains de la part des forces de sécurité et à des abus commis par des groupes dits d’‘autodéfense’ », a dénoncé le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, dans un communiqué.

Entre le 1er octobre 2024 et le 30 juin 2025, au moins 1 018 personnes ont été tuées, 213 blessées et 620 enlevées dans les départements de l’Artibonite, du Centre, ainsi qu’à Ganthier et Fonds-Parisien, à l’ouest de la zone métropolitaine de Port-au-Prince.

Sur cette même période, le nombre total d’homicides à l’échelle nationale s’élève à 4 864, dont au moins 3 141 sur les six premiers mois de 2025.

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Le rapport souligne que l’expansion territoriale des gangs représente un risque majeur de propagation de la violence et d’intensification du trafic transnational d’armes et de personnes, « ce qui pourrait entraîner une déstabilisation significative des pays de la sous-région caribéenne ».

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