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Amérique centrale

Nicaragua: l’échéance du 7 novembre est « un simulacre » d’élections, dénonce l’UE

AFP

Le Nicaragua est « une des pires dictatures au monde » où l’opposition a été « éliminée », a dénoncé lundi le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, accusant le président Daniel Ortega de préparer « un simulacre » d’élections le 7 novembre pour se maintenir au pouvoir.

« La dérive autoritaire du régime est inacceptable et préoccupante », a déploré M. Borrell dans son compte rendu d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE organisée à Luxembourg.

« Daniel Ortega et son épouse, la vice-présidente Rosario Murillo, ont éliminé l’opposition politique pour garantir leur victoire aux élections générales organisées le 7 novembre », a-t-il accusé.

« Ces élections sont un simulacre organisé par une dictature. Le Nicaragua est une des pires dictatures au monde », a-t-il lancé. Josep Borrell a ainsi signifié que l’UE ne reconnaîtra pas le résultat de la consultation.

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Daniel Ortega, un ex-guérillero qui avait déjà dirigé le pays de 1979 à 1990, est revenu au pouvoir en 2007 avec le Front sandiniste de libération nationale (FSLN, gauche), et s’y est maintenu.

L’Union européenne a sanctionné début aout Rosario Murillo et le fils de Daniel Ortega, Juan Carlos, ainsi que six autres dignitaires du régime pour leur responsabilité dans les « graves violations des droits de l’homme » commises dans ce pays d’Amérique centrale.

Juan Carlos Ortega est le chef du Mouvement sandiniste du 4 mai et dirige Canal 8, l’une des principales chaînes de télévision du pays.

Les mesures restrictives de l’UE s’appliquent à un total de 14 personnes interdites de séjour et de transit et dont les avoirs dans l’UE sont gelés. Il est en outre interdit aux citoyens et aux entreprises de l’UE de mettre des fonds à leur disposition.

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Amérique centrale

Le Guatemala enregistre 33 arrestations en 2025 en vue d’extraditions vers les États-Unis

Le Guatemala devrait conclure l’année 2025 avec 33 personnes arrêtées à la demande des États-Unis en vue de leur extradition, principalement pour des affaires liées au narcotrafic, a annoncé lundi le gouvernement.

Plus de la moitié des personnes interpellées — soit 18 au total — sont accusées de crimes liés au trafic de drogue, tandis que les autres sont poursuivies pour divers délits, notamment la traite de personnes ou des agressions sexuelles.

Ce chiffre dépasse les 31 arrestations enregistrées en 2024 dans le même cadre, ce qui démontre, selon les autorités guatémaltèques, « une capacité de réponse accrue et une meilleure coordination entre les forces de sécurité nationales et les agences internationales ».

Parmi les personnes arrêtées figure Domingo Sunún Rodríguez, alias Mingo, recherché par la justice américaine pour viol aggravé sur mineure, agression sexuelle aggravée, tentative de viol et viol sur mineure.

Toutefois, la majorité des arrestations effectuées cette année restent liées au narcotrafic. Selon des experts, le Guatemala est utilisé par des organisations criminelles comme zone de transit pour le transport de drogues en provenance d’Amérique du Sud vers les États-Unis.

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Les extraditions ont fortement augmenté au cours des cinq dernières années, avec plus de 250 personnes arrêtées depuis 2019 au Guatemala afin d’être transférées aux États-Unis pour y répondre à des poursuites judiciaires.

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Amérique centrale

Guatemala : au moins 15 morts après la chute d’un bus dans un ravin

Au moins 15 personnes ont trouvé la mort vendredi après la chute d’un autobus de transport de passagers dans un ravin sur la route Interaméricaine, dans l’ouest du Guatemala, ont indiqué les services de secours.

« Il s’agit de 15 décès confirmés dans cet accident de la circulation », a déclaré aux journalistes Leandro Amado, porte-parole des pompiers volontaires, précisant qu’environ 20 blessés ont été évacués vers des hôpitaux proches du lieu du drame.

Les victimes sont onze hommes, trois femmes et un mineur. Les corps ont été déposés en bordure de la route en attendant les procédures légales.

Selon les autorités, l’accident s’est produit au kilomètre 174 de la route Interaméricaine, dans un secteur connu sous le nom de cumbre de Alaska, une zone montagneuse au relief accidenté située dans le département occidental de Totonicapán.

L’autobus de ligne extra-urbaine Sinaloa, qui relie la ville de Guatemala au département de San Marcos, à la frontière avec le Mexique, a chuté dans un ravin d’environ 75 mètres de profondeur, pour des causes qui restent encore à déterminer.

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Amérique centrale

Graves retards dans le dépouillement de l’élection présidentielle au Honduras

Le dépouillement des votes destiné à proclamer le vainqueur de l’élection présidentielle au Honduras connaît de « graves retards », a dénoncé samedi la présidente de l’organe électoral, qui a attribué ces lenteurs aux délégués des partis politiques.

Depuis jeudi, des représentants des partis politiques examinent environ 2 800 procès-verbaux présentant des « irrégularités » issus du scrutin du 30 novembre, une élection disputée entre l’homme d’affaires conservateur Nasry Asfura, soutenu par le président des États-Unis, Donald Trump, et l’animateur de télévision Salvador Nasralla.

Asfura, candidat du Parti national (PN), devance Nasralla, du Parti libéral (PL, droite), de seulement quelques milliers de voix.

« De graves retards persistent dans le dépouillement spécial », a écrit sur X la présidente du Conseil national électoral (CNE), Ana Paola Hall. « Il est clair que certains secteurs au sein des partis politiques contribuent à retarder le dépouillement et à compliquer le processus électoral », a-t-elle déploré.

Hall, représentante du Parti libéral au sein du CNE, a également dénoncé « un climat d’intimidation à l’encontre des fonctionnaires électoraux ».

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De son côté, le député du Parti national, Tomás Zambrano, a affirmé que ce « retard malveillant » serait provoqué par des délégués de Nasralla « en alliance » avec le parti au pouvoir, Libre (gauche), dont la candidate Rixi Moncada est arrivée en troisième position.

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