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International

Le Brésil franchit le seuil des 600.000 morts du Covid

AFP

Le Brésil a dépassé vendredi le seuil des 600.000 morts du Covid-19 et les spécialistes estiment que la pandémie est encore loin d’être sous contrôle, malgré la baisse du nombre de décès quotidiens permise par l’avancée de la vaccination.

Avec 600.425 morts au total, 615 sur la seule journée de vendredi, ce pays de 213 millions d’habitants déplore le deuxième pire bilan au monde après les Etats-Unis, qui ont dépassé la barre des 700.000 morts, avec une population 35% plus élevée.

Les dernières données du ministère de la Santé, considérées comme sous-estimées par les scientifiques, font par ailleurs état de 21,5 millions de cas de contamination au total, dont 18.172 lors des dernières 24 heures.

« La situation s’est améliorée, mais il ne faut pas baisser la garde », a dit à l’AFP Margareth Dalcolmo, pneumologue et chercheuse à la Fiocruz, institut de référence en santé publique.

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Selon elle, on ne pourra dire que la pandémie est contrôlée que quand « environ 80% de la population sera totalement immunisée », ce qui est encore loin d’être le cas.

À ce jour, 71,4% des Brésiliens ont reçu au moins une dose de vaccin, mais seulement 45,9% ont effectué le cycle vaccinal complet. 

Selon une étude publiée la semaine dernière par la Fiocruz, 11% des personnes ayant reçu une première dose sont en retard pour la deuxième, alors que les personnes âgées commencent à recevoir une troisième injection.

La campagne d’immunisation a débuté fin janvier, plusieurs semaines après la plupart des pays européens, un retard attribué par les spécialistes à l’absence d’anticipation du gouvernement dans l’acquisition de doses. 

– Crainte des variants –

Mais la situation est bien meilleure qu’il y a trois mois, quand la vaccination patinait encore, et qu’environ 2.000 Brésiliens mouraient de Covid-19 chaque jour.

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La moyenne de décès quotidiens est passée sous les 1.000 fin juillet, avant de chuter progressivement en août pour se stabiliser autour de 500 courant septembre.

« Nous sommes encore loin de voir la lumière au bout du tunnel, la situation reste préoccupante », tempère Domingos Alves, chercheur de la faculté de médecine de l’Université de Sao Paulo (USP) à Ribeirao Preto.

Selon lui, le Brésil n’est pas à l’abri d’une explosion de cas à cause du variant Delta, déjà majoritaire dans de nombreuses régions du pays, où de l’apparition de nouveaux variants qui seraient résistants aux vaccins.

Malgré les inquiétudes des épidémiologistes, de nombreuses grandes villes, comme Rio de Janeiro, poursuivent leur plan de retour à une activité normale, en exigeant un certificat de vaccination pour entrer notamment dans les lieux touristiques ou les salles de sports.

Mais contrairement aux règles en vigueur dans de nombreux pays européens, le pass sanitaire n’est pas exigé dans les bars et restaurants.

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Les matches du championnat brésilien de football ont recommencé à recevoir du public le week-end dernier et le maire de Rio Eduardo Paes a assuré que les festivités du carnaval auraient bien lieu « sans restriction » en février 2022.

À Rio comme à Sao Paulo, les autorités envisagent également de lever l’obligation du port du masque en extérieur dès la deuxième quinzaine d’octobre.

– Gestion chaotique –

Pour Margareth Dalcolmo, une reprise de l’activité à marche forcée pourrait avoir des « conséquences désastreuses ». 

Elle fustige également l’absence « d’une coordination nationale » des politiques anticovid, de la part du gouvernement de Jair Bolsonaro qui n’a cessé d’être dans le déni depuis le début de la pandémie.

À la mi-septembre, le ministère de la Santé a recommandé aux Etats de suspendre la vaccination des adolescents, finalement reprise une semaine plus tard, face à une avalanche de critiques.

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Cette gestion chaotique de la crise sanitaire par un président toujours non-vacciné est scrutée depuis plusieurs mois par une Commission d’enquête parlementaire (CPI), qui devrait rendre son rapport le 20 octobre, avec de lourdes charges contre le gouvernement.

Selon Domingos Alves, « au moins la moitié » des 600.000 morts de Covid-19 auraient pu être évitées si la campagne de vaccination avait débuté « deux mois plus tôt », car mars et avril 2021 ont été les deux mois les plus meurtriers.

Vendredi matin, l’ONG Rio de Paz a rendu hommage aux victimes du Covid en exposant 600 mouchoirs blancs pendus sur des cordes à linge, sur la célèbre plage de Copacabana.

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International

Péninsule ibérique : l’Espagne et le Portugal créent un groupe conjoint après la panne géante

L’Espagne et le Portugal ont créé un groupe de suivi conjoint pour identifier les causes de la gigantesque panne d’électricité qui a frappé la péninsule ibérique lundi, selon un accord entre la ministre espagnole de la Transition écologique et la ministre portugaise de l’Environnement et de l’Énergie.

Lors d’une réunion en visioconférence, la ministre espagnole Sara Aagesen et la portugaise Maria da Graça Carvalho ont convenu vendredi de mettre en place ce groupe de suivi pour « analyser les circonstances de l’incident », a indiqué le ministère espagnol de la Transition écologique dans un communiqué.
« Nous avons pu mettre en place une coopération qui a commencé dès le premier jour », a déclaré Aagesen, citée dans la note. Cette collaboration, a-t-elle souligné, inclut non seulement l’échange de données, mais aussi la volonté partagée « d’identifier l’incident, sa cause, et surtout de prendre les mesures nécessaires pour qu’il ne se reproduise pas ».

Les deux ministres ont également convenu de maintenir « une action coordonnée » concernant les informations à transmettre aux organismes européens, et elles se réuniront à nouveau en visioconférence la semaine prochaine.
Quatre jours après la journée chaotique de lundi, où une panne massive a plongé l’Espagne et le Portugal dans le noir pendant plusieurs heures, les autorités et les experts n’ont toujours pas fourni d’explication officielle sur les causes de l’événement.

« Il est très important de rassembler toutes les informations pour comprendre l’origine de l’incident, qui, comme vous le savez, a eu lieu sur le réseau espagnol », a déclaré Maria da Graça Carvalho aux journalistes après la réunion, réaffirmant la position du gouvernement portugais selon laquelle l’origine de la panne se trouverait en Espagne.

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International

Vatican : le prochain pape face à une crise financière persistante

La septième congrégation générale des cardinaux, réunions préparatoires au conclave, s’est tenue hier matin avec la participation de 181 cardinaux, dont 124 électeurs. L’un des sujets principaux abordés fut la délicate situation économique et financière du Saint-Siège, l’un des défis majeurs pour le futur pape.

Le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, a expliqué que le débat s’est concentré sur les « problèmes » et « défis » des finances vaticanes. Parmi les intervenants figuraient le cardinal Reinhard Marx, coordinateur du Conseil pour l’économie ; le cardinal Kevin Joseph Farrell, responsable du Comité des investissements ; et le cardinal Christoph Schönborn, président de la Commission de surveillance de l’IOR (la banque du Vatican).

Sont également intervenus Fernando Vergez Alzaga, président émérite du Gouvernement de la Cité du Vatican, et Konrad Krajewski, préfet du Dicastère pour la Charité. En seconde partie de matinée, 14 interventions ont porté sur des thèmes tels que « l’ecclésiologie du peuple de Dieu » et « la polarisation dans l’Église et la division de la société », considérée comme une blessure.

Parmi les réformes entreprises par le pape François figure celle des finances du Vatican, avec un effort de transparence, en particulier au sein de l’IOR. Toutefois, le futur pontife devra s’attaquer à une réelle révision des dépenses, car les dons à l’Église ont considérablement diminué.

Le 20 septembre dernier, François a adressé une lettre aux membres du Collège des cardinaux pour les inviter à soutenir les réformes de la Curie romaine et, surtout, les démarches visant à réduire le déficit chronique du Saint-Siège.

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Dans cette lettre, le pape soulignait qu’il est désormais plus clair que les ressources économiques au service de l’Église « sont limitées et doivent être gérées avec rigueur et sérieux afin de ne pas gaspiller les efforts de ceux qui ont contribué au patrimoine du Saint-Siège ».

Selon un aperçu du bilan de 2023 publié par le journal La Repubblica — le Vatican n’ayant pas diffusé ses comptes depuis 2022 —, le déficit opérationnel s’élevait à 83 millions d’euros, soit 5 millions de plus que l’année précédente, et il pourrait encore croître dans les années à venir, les dons des fidèles étant en baisse. En 2023, l’Obole de Saint-Pierre a rapporté 48,4 millions d’euros.

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International

Le prince Enrique perd son recours contre la réduction de sa sécurité au Royaume-Uni

Depuis son déménagement aux États-Unis il y a cinq ans, Enrique et sa famille ont perdu la protection policière systématique accordée aux membres actifs de la royauté, financée par les contribuables britanniques.

En prononçant le jugement, le juge Geoffrey Vos a estimé que la décision du gouvernement britannique de réduire les mesures de sécurité était « compréhensible », étant donné que « le duc de Sussex a quitté ses fonctions royales et le Royaume-Uni pour vivre principalement à l’étranger ».

Enrique, âgé de 40 ans, qui s’était rendu aux audiences devant la Cour d’appel les 8 et 9 avril, n’était pas présent vendredi pour entendre le verdict.

Le juge a déclaré qu’il comprenait les « arguments puissants et émouvants » du prince, mais a jugé que les griefs soulevés ne constituaient pas « une base juridique pour contester » la décision du gouvernement.

« Une conséquence non souhaitée de sa décision de renoncer à ses obligations royales et de passer la majeure partie de son temps à l’étranger est qu’il bénéficie désormais d’un niveau de protection (…) inférieur à celui dont il jouissait lorsqu’il résidait au Royaume-Uni », a conclu Vos.

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