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International

Chili: lancement de la campagne présidentielle, 50% d’indécis

AFP

La campagne pour la présidentielle a démarré mercredi au Chili, à deux mois d’un scrutin particulièrement ouvert pour la succession du président conservateur Sebastian Piñera dont le mandat a été marqué par une vague de contestation sociale sans précédent. 

Parmi les sept candidats en lice, le député de gauche, Gabriel Boric, 35 ans, et l’avocat de droite Sebastian Sichel, 44 ans, sont en tête dans les enquêtes d’opinion.

Selon les derniers sondages, Gabriel Boric, plus jeune candidat à l’élection présidentielle de l’histoire chilienne, recueille 13% des intentions de vote, contre 11% pour le candidat de la droite. En troisième position (6%) arrive la sénatrice démocrate-chrétienne, Yasna Provoste, soutenue par une coalition de centre gauche. 

Mais la moitié des Chiliens ne savent toujours pas pour qui voter, selon une enquête du Centre d’études publiques (CEP), un groupe de réflexion de tendance libérale. 

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Le chiffre est sans précédent : en 2013, à deux mois du scrutin, 13% des électeurs chiliens étaient indécis ; ils étaient 26,8% en 2017. Le taux de participation pourrait être aussi un enjeu.

Selon l’analyste politique Javier Couso, de l’Université Diego Portales, « les débats (entre candidats) seront décisifs et pourront avoir un poids qu’ils n’ont jamais en 31 ans, depuis le retour de la démocratie » en 1990.

Quelque 14,7 millions de Chiliens seront appelés aux urnes le 21 novembre pour élire leur président pour un mandat de quatre ans, les 155 députés de l’Assemblée nationale et 27 sénateurs sur 55. Les conseils des 16 régions seront également renouvelés.

Sebastian Piñera, qui a dirigé le pays entre 2010 et 2014, puis depuis 2018, ne peut pas se représenter.

La campagne électorale commence en pleine « crise de légitimité et de confiance » envers les dirigeants politiques, rappelle Pamela Figueroa, professeure à l’Université de Santiago, alors que le Chili a été secoué fin 2019 par une contestation sociale inédite pour dénoncer les inégalités sociales. 

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« Les partis politique ne sont pas parvenus à s’adapter au changement vécu par la société chilienne après la crise d’octobre 2019 et cela représente un défi pour les candidats en matière de transparence et de démocratie », ajoute-t-elle. 

L’élection en mai d’une Assemblée constituante, chargée de rédiger une nouvelle Loi fondamentale, une des revendications des manifestants, avait déjà créé la surprise en favorisant les candidats indépendants au détriment des candidats soutenus par les partis politiques traditionnels. 

Ces résultats ont poussé les partis à chercher « un changement générationnel » pour leurs candidats face à un nouveau cycle « d’approfondissement de la démocratie », souligne Pamela Figueroa. 

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MARN1

International

Trump déploie deux sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev

Le président des États-Unis, Donald Trump, a ordonné ce vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réponse aux « déclarations provocatrices » de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, qui a averti d’un possible conflit entre les deux pays.

« Face aux déclarations provocatrices de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, actuel vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, j’ai ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires dans les régions concernées, au cas où ces propos insensés et incendiaires iraient plus loin », a déclaré Trump sur la plateforme Truth Social.

Le président républicain a ajouté dans son message : « Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues ; j’espère que ce ne sera pas l’un de ces cas. »

Trump réagissait ainsi aux propos de Medvedev, qui cette semaine a critiqué l’ultimatum lancé par les États-Unis à la Russie pour qu’elle mette fin à la guerre en Ukraine, avertissant qu’il pourrait mener à un affrontement direct entre les deux puissances.

« Trump joue au jeu des ultimatums avec la Russie : 50 ou 10 jours… Il devrait se rappeler de deux choses. Premièrement : la Russie n’est ni Israël ni même l’Iran. Et deuxièmement : chaque nouvel ultimatum est un pas vers la guerre. Pas entre la Russie et l’Ukraine, mais avec son propre pays », écrivait Medvedev lundi sur son compte X.

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Depuis plusieurs mois, Trump exprime sa frustration face au refus du président russe Vladimir Poutine de stopper les bombardements en Ukraine. Il a réduit à 10 jours le délai donné à Moscou pour conclure une trêve dans les combats.

Dans un autre message publié vendredi sur Truth Social, Trump a affirmé que près de 20 000 soldats russes sont morts ce mois-ci dans la guerre, portant le total depuis le début de l’année à 112 500.

« Tant de morts inutiles ! L’Ukraine, toutefois, a également beaucoup souffert. Elle a perdu environ 8 000 soldats depuis le 1er janvier 2025, et ce chiffre n’inclut pas les disparus », a-t-il ajouté.

Le républicain a conclu en soulignant que « c’est une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu ».

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International

La radiodiffusion publique américaine amorce sa fermeture après les coupes de Trump

La Corporation for Public Broadcasting (CPB) des États-Unis a annoncé ce vendredi le début d’une fermeture progressive de ses activités, conséquence des coupes budgétaires mises en œuvre par l’administration de Donald Trump, qui a supprimé pour la première fois en près de soixante ans le financement destiné à cet organisme.

La CPB, qui soutient directement ou indirectement la radio publique NPR et la télévision publique PBS, a souligné dans un communiqué que, depuis près de 60 ans, elle remplit sa mission auprès du Congrès en « construisant et maintenant un système de médias publics fiable, qui informe, éduque et sert les communautés à travers tout le pays ».

« Malgré les efforts extraordinaires de millions d’Américains qui ont appelé, écrit et demandé au Congrès de préserver le financement fédéral de la CPB, nous faisons face à la dure réalité de devoir fermer nos opérations », a déclaré dans la note la présidente-directrice générale Patricia Harrison.

L’organisme a également informé vendredi ses employés que la majorité de leurs postes seront supprimés dans le cadre de ce démantèlement.

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International

“Procès du siècle” : Álvaro Uribe, premier ancien président colombien reconnu coupable

L’ancien président colombien Álvaro Uribe (2002-2010) a été condamné à 12 ans de prison à purger en résidence surveillée pour les délits de fraude procédurale et de subornation de témoins dans une procédure pénale, selon une décision rendue publique ce vendredi de manière anticipée.

Le document précise que la juge du 44e tribunal pénal du circuit de Bogotá, Sandra Heredia, qui lira officiellement le verdict à partir de 14 h (heure locale), a décidé d’imposer à Uribe une peine de 12 ans de prison, une amende de plus de 3,4 milliards de pesos colombiens (environ 822 000 USD) et l’interdit pendant plus de huit ans d’exercer des droits et fonctions publics.

La magistrate a également mandaté le Centre des services judiciaires de Rionegro, la commune du département d’Antioquia où réside l’ancien président, pour émettre “le mandat d’incarcération correspondant” et “procéder à son transfert immédiat à son domicile, où il purgera sa peine de résidence surveillée et sera soumis aux contrôles requis.”

Âgé de 73 ans et fondateur du parti de droite Centro Democrático, Uribe est devenu lundi le premier ancien président colombien à être condamné pénalement dans ce que l’on appelle en Colombie le « procès du siècle », même si sa défense a déjà annoncé qu’elle ferait appel de la décision devant la Cour supérieure de Bogotá.

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