L’ouragan Erin continue de se renforcer dans l’Atlantique occidental, menaçant les îles Turques-et-Caïques, les Bahamas et la côte de Caroline du Nord avec de fortes houles, de fortes pluies et des courants dangereux, ont rapporté mardi les météorologues américains.

Le Centre National des Ouragans (NHC) a averti que des vagues dangereuses et des courants de retour sont attendus le long de la côte Est des États-Unis dans les prochains jours, qualifiant ces conditions de « potentiellement mortelles ».

En Caroline du Nord, une veille de submersion cyclonique a été émise de Cape Lookout à Duck, où le niveau de la mer pourrait augmenter de 0,6 à 1,2 mètre, accompagné de fortes vagues.

Les Outer Banks devraient également recevoir entre 25 et 50 millimètres de pluie entre mercredi soir et jeudi, avec des accumulations locales pouvant atteindre 100 millimètres, ce qui pourrait provoquer des inondations soudaines.

Cet ouragan de catégorie 3 sur l’échelle de Saffir-Simpson se situait ce matin à 1 070 kilomètres au sud-ouest des Bermudes et à 1 155 kilomètres au sud-est du cap Hatteras, avec des vents soutenus de 175 kilomètres par heure. Les vents de force ouragan s’étendent jusqu’à 130 kilomètres du centre, tandis que les vents de tempête tropicale atteignent 335 kilomètres.

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CEL

Le NHC prévoit que le cyclone continue de se déplacer vers le nord-ouest à 11 km/h, puis vire vers le nord mercredi et ensuite vers le nord-est jeudi, entre la côte Est des États-Unis et les Bermudes.

Le gouvernement du Mississippi, dans le sud des États-Unis, a annoncé lundi l’envoi de 200 membres de sa Garde nationale à Washington pour soutenir le président Donald Trump dans son projet de militarisation de la capitale, invoquant la lutte contre la criminalité. Quatre États dirigés par des républicains ont désormais proposé des renforts similaires.

Le gouverneur du Mississippi, Tate Reeves, a justifié cette mesure en affirmant que « le crime est hors de contrôle » à Washington et qu’« il est clair que quelque chose doit être fait pour le combattre », ajoutant que « les Américains méritent une capitale sûre dont ils puissent être fiers ».

« J’ai approuvé le déploiement d’environ 200 soldats de la Garde nationale du Mississippi à Washington, D.C., pour soutenir l’effort du président Trump visant à rétablir la loi et l’ordre dans la capitale de notre nation », a déclaré Reeves dans un communiqué.

Ces renforts s’ajoutent à ceux annoncés ce week-end : 400 membres de la Garde nationale de Virginie-Occidentale, 150 de l’Ohio et 200 de Caroline du Sud ont été envoyés au District de Columbia. Les gouverneurs de ces États, tous républicains, soutiennent les objectifs de sécurité de Trump.

Ces 950 soldats supplémentaires se joignent aux troupes déjà déployées dans la capitale, où Trump a déclaré la semaine dernière un « état d’urgence pour la sécurité publique », activant environ 800 soldats de la Garde nationale.

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Depuis, Washington, dirigée par la maire démocrate Muriel Bowser, a vu une présence accrue d’agents fédéraux tels que le FBI, la DEA et l’ICE, procédant à de nombreuses arrestations pour possession d’armes et autres infractions, ainsi qu’à des détentions migratoires.

Les autorités de Washington ont poursuivi le gouvernement de Trump vendredi, dénonçant ce qu’elles considèrent comme une « prise hostile » de la police de la capitale par le gouvernement fédéral, accusant le président d’abuser de son autorité au regard de la loi de 1973 sur l’autonomie du District.

La Police nationale de Panama (PN) a annoncé lundi la saisie d’une cargaison de 107 kilos de drogue, dissimulée dans des conteneurs dans un terminal portuaire panaméen du Pacifique, dont la destination finale était l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Selon un communiqué de la Police nationale, la marchandise était répartie « dans trois conteneurs différents, dont l’un provenait de Colombie avec un transbordement à Panama et destination finale Australie ».

Les deux autres conteneurs avaient une traçabilité depuis Londres, également avec un transbordement à Panama et destination finale Nouvelle-Zélande, a précisé la Police nationale, qui a agi en coordination avec le bureau antidrogue du Ministère public.

À Panama, la cocaïne représente la majeure partie des saisies, chaque paquet pesant environ un kilo. Le pays d’Amérique centrale est utilisé comme route de transit pour le trafic international de drogues produites en Amérique du Sud, principalement à destination des États-Unis, plus grand consommateur mondial de cocaïne, et de l’Europe.

En 2024, environ 80 tonnes de substances illicites ont été saisies au Panama, selon les données officielles.

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