La Maison-Blanche a annoncé ce mardi que l’administration du président américain Donald Trump a arrêté plus de 300 000 immigrés en situation irrégulière au cours des six premiers mois depuis son retour au pouvoir.

« Malgré de nombreux faux rapports dans les médias, près de 70 % de ces arrestations concernent des délinquants étrangers ayant des charges ou des condamnations antérieures », a insisté la porte-parole du gouvernement républicain, Karoline Leavitt, lors d’une conférence de presse.

Pour la secrétaire de presse de Trump, ces chiffres – qui n’ont pas été vérifiés de manière indépendante – représentent « un succès total » car ils « éliminent les menaces les plus dangereuses pour la sécurité publique des communautés américaines et renvoient ces personnes dans leur pays d’origine ».

Depuis son retour au pouvoir en janvier dernier, le président a renforcé sa politique anti-immigration, durci le mandat des agences telles que le Service de l’Immigration et du Contrôle des Douanes (ICE) et intensifié les arrestations pour tenir sa promesse de mener une campagne historique de déportation massive des immigrés sans papiers.

Leavitt a souligné que, selon les chiffres actualisés de l’Office des Douanes et de la Protection des Frontières (CBP) publiés aujourd’hui, les passages illégaux ont de nouveau chuté à des niveaux historiquement bas en juillet, avec environ 24 628 rencontres à la frontière au niveau national.

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« Il s’agit du plus faible nombre mensuel d’arrestations de la Patrouille des Frontières dans tout le pays, battant le précédent record établi en juin », a indiqué la porte-parole de la Maison-Blanche.

Les autorités mexicaines ont saisi 1,9 tonne de méthamphétamine et de cocaïne lors d’une inspection d’un camion de marchandises dans la ville de Tijuana, à la frontière avec les États-Unis, a annoncé le gouvernement lundi.

Les forces de sécurité mexicaines ont intensifié les saisies de drogues et les arrestations, sous la pression de l’administration du président américain Donald Trump, notamment pour stopper le trafic du fentanyl, une substance extrêmement dangereuse.

La Secrétaire à la Sécurité Publique a indiqué dans un communiqué que des agents ont découvert 1 174 kilos de méthamphétamine et 724 kilos de cocaïne lors d’une inspection à un poste frontalier.

« Le conducteur âgé de 54 ans a été arrêté et la drogue saisie », d’une valeur estimée à 477 millions de pesos (environ 25,5 millions de dollars), précise le rapport.

Le gouvernement Trump a menacé à plusieurs reprises d’imposer des droits de douane à Mexico, accusant le pays de ne pas faire assez pour freiner le trafic de drogue vers les États-Unis.

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Fin juillet, la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a convenu avec Trump de reporter de 90 jours l’imposition de droits de douane de 30 %, après un entretien téléphonique.

Malgré cela, le secteur vital de l’automobile fait toujours face à des tarifs douaniers, tout comme les industries de l’acier et de l’aluminium.

Une femme et une fillette sont mortes après avoir été atteintes par des balles perdues, suite à une attaque à l’arme à feu menée par deux hommes contre une autre personne dans un secteur du sud de Mexico, a indiqué la police locale.

La cible de cette attaque, un fait rare dans la capitale mexicaine, a été blessée, selon un rapport du secrétariat à la Sécurité de la mégapole. D’après les témoignages recueillis par les autorités, deux hommes circulant à moto ont directement attaqué un individu se trouvant dans la rue.

« Une femme (…) a été touchée par un projectile, ce qui a entraîné son décès », précise le rapport de police, qui confirme également la mort par balle d’une mineure présente dans la zone.

Les faits se sont déroulés dans un quartier populaire de la mairie de Coyoacán, où, selon les rapports policiers, opèrent des bandes criminelles dédiées à la vente de drogue au détail.

Dans un contexte de vague de violence liée au crime organisé, plus de 480 000 personnes ont été tuées au Mexique depuis décembre 2006, date du lancement d’une stratégie antidrogue militaire controversée.

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Bien que des bandes liées aux grands cartels soient présentes, la capitale, à l’exception de quelques attaques et incidents, a réussi à se tenir à l’écart de la violence qui frappe d’autres régions du pays.