Connect with us

Amérique centrale

Les États-Unis alertent sur les risques d’investir au Nicaragua après une loi controversée de confiscation

Les États-Unis ont averti ce samedi leurs citoyens des risques d’investir au Nicaragua, à la suite de l’adoption récente d’une loi sur la sécurité frontalière que le gouvernement américain et les opposants nicaraguayens en exil dénoncent comme une « confiscation massive » de propriétés.

L’Assemblée nationale du Nicaragua, contrôlée par les coprésidents et époux Daniel Ortega et Rosario Murillo, a approuvé mardi une loi qui transforme en « propriété de l’État » les 15 km « vers l’intérieur » de ses frontières avec le Honduras et le Costa Rica, comme mesure de « sécurité nationale » pour lutter contre « le crime organisé et le narcotrafic international ».

Bien que le gouvernement nicaraguayen ait affirmé dans les médias officiels que la loi « ne touche pas » les habitants de la zone frontalière, les opposants en exil ont alerté qu’il s’agit d’un plan de confiscation.

« La confiscation massive par le régime Murillo-Ortega des terres dans les 15 kilomètres adjacents aux frontières nicaraguayennes dévaste des dizaines de communautés et met en danger la vie et les moyens de subsistance de milliers de personnes », a déclaré l’ambassade des États-Unis à Managua sur X.

La mission a averti que « tout Américain envisageant d’investir au Nicaragua doit faire preuve de prudence », reprenant un message du Bureau des affaires de l’hémisphère occidental du Département d’État.

Advertisement
20251220_limites_newscentral_728x90
previous arrow
next arrow

L’ancienne commandante guérillera nicaraguayenne Dora María Téllez, exilée en Espagne et ancienne alliée d’Ortega, a accusé ce samedi sur X les coprésidents nicaraguayens de promouvoir une « grande confiscation » pour « leurs affaires minières » avec des entreprises chinoises.

De son côté, le Mouvement paysan du Nicaragua, dont les dirigeants sont en exil au Costa Rica et aux États-Unis, a rejeté la nouvelle loi frontalière en indiquant qu’« il s’agit d’un nouveau processus de confiscation » qui perturbe « les territoires autochtones et afro-descendants délimités et titulaires ».

Ortega, un ancien guérillero de 79 ans, président du Nicaragua de 1985 à 1990 puis depuis 2007, et Murillo, 74 ans, maintiennent un contrôle étroit sur la société nicaraguayenne depuis 2018, année de violentes manifestations antigouvernementales.

La répression de ces manifestations, qualifiée par Ortega et Murillo de « coup d’État » orchestré par Washington, a fait plus de 300 morts, selon l’ONU.

Advertisement
20251220_limites_newscentral_728x90
previous arrow
next arrow
Continue Reading
Advertisement
20251220_limites_newscentral_300x250

Amérique centrale

Graves retards dans le dépouillement de l’élection présidentielle au Honduras

Le dépouillement des votes destiné à proclamer le vainqueur de l’élection présidentielle au Honduras connaît de « graves retards », a dénoncé samedi la présidente de l’organe électoral, qui a attribué ces lenteurs aux délégués des partis politiques.

Depuis jeudi, des représentants des partis politiques examinent environ 2 800 procès-verbaux présentant des « irrégularités » issus du scrutin du 30 novembre, une élection disputée entre l’homme d’affaires conservateur Nasry Asfura, soutenu par le président des États-Unis, Donald Trump, et l’animateur de télévision Salvador Nasralla.

Asfura, candidat du Parti national (PN), devance Nasralla, du Parti libéral (PL, droite), de seulement quelques milliers de voix.

« De graves retards persistent dans le dépouillement spécial », a écrit sur X la présidente du Conseil national électoral (CNE), Ana Paola Hall. « Il est clair que certains secteurs au sein des partis politiques contribuent à retarder le dépouillement et à compliquer le processus électoral », a-t-elle déploré.

Hall, représentante du Parti libéral au sein du CNE, a également dénoncé « un climat d’intimidation à l’encontre des fonctionnaires électoraux ».

Advertisement
20251220_limites_newscentral_728x90
previous arrow
next arrow

De son côté, le député du Parti national, Tomás Zambrano, a affirmé que ce « retard malveillant » serait provoqué par des délégués de Nasralla « en alliance » avec le parti au pouvoir, Libre (gauche), dont la candidate Rixi Moncada est arrivée en troisième position.

Continue Reading

Amérique centrale

Les États-Unis sanctionnent deux responsables honduriens pour ingérence électorale

Les États-Unis ont décidé vendredi de restreindre les visas de deux responsables honduriens, accusés d’avoir interféré dans le processus de dépouillement des élections générales organisées le 30 novembre dans ce pays d’Amérique centrale.

Dans un communiqué, le département d’État américain a annoncé la révocation du visa de Mario Morazán, magistrat du Tribunal de justice électorale, ainsi que le refus de délivrer un visa à Marlon Ochoa, conseiller du Conseil national électoral. Les deux responsables sont membres du parti au pouvoir, Liberté et Refondation (Libre), de gauche.

Washington estime que ces deux fonctionnaires contribuent à « saper » la démocratie au Honduras en « entravant le recomptage des votes ».

Près de vingt jours après la tenue du scrutin, les Honduriens ne connaissent toujours pas les résultats définitifs de l’élection présidentielle. En raison de l’écart très serré entre les deux principaux candidats, le processus électoral est entré dans une phase de dépouillement spécial, entamée jeudi.

Dans ce cadre, 2 792 procès-verbaux du scrutin présidentiel présentant de supposées incohérences ou erreurs sont en cours de vérification, afin d’établir un décompte précis des suffrages qui permettra de déterminer le vainqueur.

Advertisement
20251220_limites_newscentral_728x90
previous arrow
next arrow

Avec 99,85 % des bulletins dépouillés à ce stade, le conservateur Nasry Asfura, du Parti national, arrive légèrement en tête avec 40,24 % des voix, devant Salvador Nasralla, également conservateur et candidat du Parti libéral, qui obtient 39,64 %.

La candidate du parti au pouvoir, Rixi Moncada, de Liberté et Refondation, se classe loin derrière avec 19,12 % des suffrages. Elle ne reconnaît pas les résultats annoncés jusqu’à présent.

Continue Reading

Amérique centrale

Washington presse le CNE hondurien d’accélérer le dépouillement spécial

L’appel a été lancé par le Bureau des affaires de l’hémisphère occidental via le réseau social X, exhortant le Conseil national électoral (CNE) à procéder au dépouillement spécial des 2 792 procès-verbaux présentant des irrégularités, dont l’examen aurait dû commencer le 13 décembre, conformément à la législation électorale hondurienne.

La Maison-Blanche a averti que toute tentative d’entraver le travail du CNE ou de perturber l’ordre public « aura des conséquences ». Elle a également souligné que « la voix des 3,4 millions de Honduriens qui se sont rendus aux urnes doit être respectée et entendue ».

Le retard dans le dépouillement a exacerbé les tensions politiques. Les autorités ont mis en place au moins 150 tables de travail à l’Institut national de formation professionnelle (Infop), où le matériel électoral est sécurisé. Toutefois, ces dernières heures, l’accès a été refusé à du personnel accrédité qui devait assurer l’un des quarts de travail de 12 heureschargés de traiter les procès-verbaux contestés.

En l’absence de ce dépouillement spécial, les résultats définitifs pourraient être annoncés après le 30 décembre, date limite fixée par la loi, ce qui risquerait d’aggraver la crise postélectorale.

Selon les résultats préliminaires du CNE, le candidat du Parti national, Nasry “Tito” Asfura, soutenu par le président Donald Trump, arrive en tête avec 40,54 % des voix. Il est suivi de Salvador Nasralla, du Parti libéral, avec 39,19 %, tandis que Rixi Moncada, du parti de gauche Liberté et Refondation (Libre), occupe la troisième place avec 19,29 %, alors que 99,80 % des procès-verbaux ont déjà été traités.

Advertisement
20251220_limites_newscentral_728x90
previous arrow
next arrow
Continue Reading

Trending

News Central