Amérique centrale
Panama : l’UNICEF et l’UNESCO suggèrent de prolonger l’année scolaire après 80 jours de grève
L’UNICEF et l’UNESCO ont suggéré ce mardi au gouvernement du Panama de prolonger l’année scolaire 2025 afin de rattraper les apprentissages en classe après les 80 jours de grève des enseignants du secteur public, grève qui s’est terminée il y a une semaine. Selon les deux organismes, cette interruption a creusé davantage l’écart entre les élèves ayant pu continuer leur apprentissage et ceux qui n’ont pas eu accès à l’éducation.
« Le droit à l’éducation est un droit humain fondamental et un bien commun pour toutes les sociétés. Reprendre les apprentissages doit être une priorité nationale. C’est pourquoi nous suggérons aux autorités éducatives d’envisager une extension de l’année scolaire, pour rattraper les cours là où cela est nécessaire », ont déclaré les agences onusiennes dans un communiqué.
Elles ont également proposé de concentrer les efforts sur le renforcement des apprentissages fondamentaux à travers une priorisation du programme scolaire, notamment dans les domaines de la compréhension de lecture et de la logique mathématique, ainsi que le développement de supports pédagogiques utilisables par les enseignants, les élèves et les familles.
En parallèle, elles recommandent aussi de travailler les compétences socio-émotionnelles, dans des environnements éducatifs sains, sûrs et inclusifs, afin de renforcer la cohabitation au sein des communautés éducatives.
Les deux organisations ont lancé un appel au dialogue à tous les acteurs de la communauté éducative – autorités, enseignants, parents, élèves et personnels administratifs – afin de protéger et renforcer le droit à l’éducation des enfants et adolescents.
La grève des enseignants du secteur public, qui accueille près de 700 000 élèves de l’enseignement primaire et secondaire, a débuté le 23 avril dernier de manière irrégulière, et s’est terminée le 11 juillet par un accord signé avec le ministère de l’Éducation, sans pour autant aboutir à l’abandon de la réforme des retraites, qui était l’un des principaux objectifs du mouvement.
L’accord prévoit que les jours non travaillés ne seront pas rémunérés et que les procédures disciplinaires engagées contre les enseignants absents se poursuivront.
Amérique centrale
Graves retards dans le dépouillement de l’élection présidentielle au Honduras
Le dépouillement des votes destiné à proclamer le vainqueur de l’élection présidentielle au Honduras connaît de « graves retards », a dénoncé samedi la présidente de l’organe électoral, qui a attribué ces lenteurs aux délégués des partis politiques.
Depuis jeudi, des représentants des partis politiques examinent environ 2 800 procès-verbaux présentant des « irrégularités » issus du scrutin du 30 novembre, une élection disputée entre l’homme d’affaires conservateur Nasry Asfura, soutenu par le président des États-Unis, Donald Trump, et l’animateur de télévision Salvador Nasralla.
Asfura, candidat du Parti national (PN), devance Nasralla, du Parti libéral (PL, droite), de seulement quelques milliers de voix.
« De graves retards persistent dans le dépouillement spécial », a écrit sur X la présidente du Conseil national électoral (CNE), Ana Paola Hall. « Il est clair que certains secteurs au sein des partis politiques contribuent à retarder le dépouillement et à compliquer le processus électoral », a-t-elle déploré.
Hall, représentante du Parti libéral au sein du CNE, a également dénoncé « un climat d’intimidation à l’encontre des fonctionnaires électoraux ».
De son côté, le député du Parti national, Tomás Zambrano, a affirmé que ce « retard malveillant » serait provoqué par des délégués de Nasralla « en alliance » avec le parti au pouvoir, Libre (gauche), dont la candidate Rixi Moncada est arrivée en troisième position.
Amérique centrale
Les États-Unis sanctionnent deux responsables honduriens pour ingérence électorale
Les États-Unis ont décidé vendredi de restreindre les visas de deux responsables honduriens, accusés d’avoir interféré dans le processus de dépouillement des élections générales organisées le 30 novembre dans ce pays d’Amérique centrale.
Dans un communiqué, le département d’État américain a annoncé la révocation du visa de Mario Morazán, magistrat du Tribunal de justice électorale, ainsi que le refus de délivrer un visa à Marlon Ochoa, conseiller du Conseil national électoral. Les deux responsables sont membres du parti au pouvoir, Liberté et Refondation (Libre), de gauche.
Washington estime que ces deux fonctionnaires contribuent à « saper » la démocratie au Honduras en « entravant le recomptage des votes ».
Près de vingt jours après la tenue du scrutin, les Honduriens ne connaissent toujours pas les résultats définitifs de l’élection présidentielle. En raison de l’écart très serré entre les deux principaux candidats, le processus électoral est entré dans une phase de dépouillement spécial, entamée jeudi.
Dans ce cadre, 2 792 procès-verbaux du scrutin présidentiel présentant de supposées incohérences ou erreurs sont en cours de vérification, afin d’établir un décompte précis des suffrages qui permettra de déterminer le vainqueur.
Avec 99,85 % des bulletins dépouillés à ce stade, le conservateur Nasry Asfura, du Parti national, arrive légèrement en tête avec 40,24 % des voix, devant Salvador Nasralla, également conservateur et candidat du Parti libéral, qui obtient 39,64 %.
La candidate du parti au pouvoir, Rixi Moncada, de Liberté et Refondation, se classe loin derrière avec 19,12 % des suffrages. Elle ne reconnaît pas les résultats annoncés jusqu’à présent.
Amérique centrale
Washington presse le CNE hondurien d’accélérer le dépouillement spécial
L’appel a été lancé par le Bureau des affaires de l’hémisphère occidental via le réseau social X, exhortant le Conseil national électoral (CNE) à procéder au dépouillement spécial des 2 792 procès-verbaux présentant des irrégularités, dont l’examen aurait dû commencer le 13 décembre, conformément à la législation électorale hondurienne.
La Maison-Blanche a averti que toute tentative d’entraver le travail du CNE ou de perturber l’ordre public « aura des conséquences ». Elle a également souligné que « la voix des 3,4 millions de Honduriens qui se sont rendus aux urnes doit être respectée et entendue ».
Le retard dans le dépouillement a exacerbé les tensions politiques. Les autorités ont mis en place au moins 150 tables de travail à l’Institut national de formation professionnelle (Infop), où le matériel électoral est sécurisé. Toutefois, ces dernières heures, l’accès a été refusé à du personnel accrédité qui devait assurer l’un des quarts de travail de 12 heureschargés de traiter les procès-verbaux contestés.
En l’absence de ce dépouillement spécial, les résultats définitifs pourraient être annoncés après le 30 décembre, date limite fixée par la loi, ce qui risquerait d’aggraver la crise postélectorale.
Selon les résultats préliminaires du CNE, le candidat du Parti national, Nasry “Tito” Asfura, soutenu par le président Donald Trump, arrive en tête avec 40,54 % des voix. Il est suivi de Salvador Nasralla, du Parti libéral, avec 39,19 %, tandis que Rixi Moncada, du parti de gauche Liberté et Refondation (Libre), occupe la troisième place avec 19,29 %, alors que 99,80 % des procès-verbaux ont déjà été traités.
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