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Amérique centrale

Le Guatemala défend la souveraineté du Maroc face à une prise de position controversée

Une récente déclaration du vice-président du Groupe Parlementaire de Gauche (GPI) du PARLACEN, le Nicaraguayen José Antonio Zepeda, a suscité une vive controverse au sein de l’organisme régional, après son soutien exprimé au mouvement séparatiste du Front Polisario. Cette prise de position a été immédiatement rejetée par la délégation du Guatemala, qui a fermement défendu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.

La réponse guatémaltèque, menée par l’ancien président Alejandro Giammattei, s’est traduite par un communiqué officiel qualifiant de déplacée et idéologisée la déclaration du GPI. Les députés y ont souligné la coopération exemplaire entre le Maroc et le Parlement centraméricain, en insistant sur le rôle stratégique du royaume dans le renforcement des liens entre l’Afrique et l’Amérique centrale.

La délégation guatémaltèque a également exhorté la présidence du PARLACEN à veiller à ce que les futures déclarations institutionnelles soient le fruit d’un consensus, et non d’expressions personnelles susceptibles de compromettre la neutralité de l’organisme.

Cet incident intervient dans un contexte où le président du PARLACEN, Carlos Hernández, avait réaffirmé en mai dernier, lors d’une visite à Laâyoune, la position officielle du Parlement en faveur de l’intégrité territoriale du Maroc. À cette occasion, le PARLACEN avait renouvelé son engagement envers les principes de souveraineté et de non-ingérence dans les affaires internes des États.

Alors que le Maroc continue de rallier un soutien international à son initiative d’autonomie pour résoudre le différend sur le Sahara, certaines voix dissidentes tentent de promouvoir des positions qui ne reflètent pas le consensus du bloc centraméricain.

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Amérique centrale

Le Nicaragua confisque 18 885 km² de terres frontalières au nom de la souveraineté

Au début de ce mois, le Parlement, contrôlé par le président Daniel Ortega, a déclaré propriété de l’État toutes les terres, rivières et lagunes situées dans une bande de 15 kilomètres le long des frontières avec le Honduras (au nord) et le Costa Rica (au sud). Des analystes et des défenseurs de l’environnement ont qualifié cette décision d’“énorme confiscation”.

Pour de nombreux observateurs, la Loi sur le Territoire Frontalier (Loi 1258) révèle l’“appétit insatiable” d’Ortega et de son épouse, la vice-présidente Rosario Murillo, pour s’approprier les investissements croissants dans ces zones, notamment les concessions minières accordées ces dernières années à des entreprises chinoises, dont les détails restent largement inconnus.

« Derrière tout cela, il y a une voracité économique considérable de la famille Ortega-Murillo, qui, au-delà d’un projet politique, constitue un puissant groupe économique », explique la sociologue Elvira Cuadra, directrice du Centre d’Études Transdisciplinaires d’Amérique Centrale (CETCAM), basé au Costa Rica.

Un enjeu de souveraineté ?

Selon Cuadra, Ortega contrôle depuis longtemps “les principaux secteurs économiques” du Nicaragua. Déjà à la tête du pays entre 1985 et 1990, il est revenu au pouvoir en 2007 avec des promesses de “travail et paix”, soutenu par une importante aide pétrolière vénézuélienne estimée à au moins 5 milliards de dollars, utilisée de manière discrétionnaire par l’exécutif.

En justifiant la Loi sur le Territoire Frontalier, le 5 août dernier, le gouvernement a affirmé que son principal objectif est de “protéger la souveraineté, l’intégrité territoriale et la sécurité nationale”. La loi autorise également le déploiement permanent de l’armée le long des deux frontières.

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Les zones concernées représentent 14 250 km² le long de la frontière nord avec le Honduras (950 km de long) et 4 635 km² au sud, sur les 309 km de frontière avec le Costa Rica, soit un total de 18 885 km² placés sous contrôle direct de l’État.

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Amérique centrale

Le site archéologique maya de Copán menacé par la détérioration de ses tunnels

Le parc archéologique maya du Honduras fait face à des risques de conservation en raison de la détérioration des tunnels qui traversent son centre principal, a averti Rolando Canizales, directeur de l’Institut hondurien d’anthropologie et d’histoire (IHAH). Il souligne l’importance d’interventions après des années sans entretien de ces structures.

« Nous intervenons sur ce réseau, car il n’a reçu aucun entretien depuis de nombreuses années, et cela représente une menace sérieuse pour la conservation des principales structures du complexe central du parc », a déclaré Canizales dans un entretien accordé à l’agence EFE à Tegucigalpa.

Le gouvernement a alloué 25 millions de lempiras (environ un million de dollars) pour l’intervention dans les tunnels, dont le réseau mesure environ six kilomètres.

Canizales a expliqué que les travaux se concentrent actuellement sur la zone la plus critique, connue sous le nom d’acropole ancienne, où se trouvent les monuments associés au début de la dynastie copanèque et à son fondateur, le roi Yax K’uk’Mo’.

Ce souverain de Copán, situé dans l’ouest du Honduras, était connu comme le Grand Soleil Premier Quetzal, selon les archéologues ayant étudié le site.

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Un équipe d’archéologues de grande expérience, accompagnée de sept restaurateurs, participe à l’entretien du réseau de tunnels. Canizales a rappelé que les Mayas « avaient l’habitude de construire sur les structures préexistantes ».

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Amérique centrale

Le Mexique, le Guatemala et le Belize lancent un corridor bioculturel pour la forêt maya

Les gouvernements du Mexique, du Guatemala et du Belize ont signé vendredi un protocole d’entente pour créer le Corridor Bioculturel de la Grande Forêt Maya, un projet trinational visant à préserver plus de 5,7 millions d’hectares, considéré comme « l’un des derniers poumons de la planète et un héritage vivant des peuples mayas ».

L’accord a été signé à Calakmul, dans l’État méridional du Campeche, par la présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, le président du Guatemala, Bernardo Arévalo, et le Premier ministre du Belize, Juan Antonio Briceño. Les trois dirigeants ont souligné qu’il s’agissait d’une initiative historique, tant pour son impact environnemental que pour sa portée politique et culturelle.

« En signant ce protocole aujourd’hui, nous ne protégeons pas seulement un écosystème inestimable, mais nous honorons également l’héritage de la civilisation qui a autrefois prospéré sur les territoires du Mexique, du Guatemala et du Belize », a déclaré Briceño, insistant sur le fait que les frontières politiques ne doivent pas diviser les efforts de conservation.

Arévalo a souligné que la forêt maya représente un « patrimoine culturel et naturel pour toute l’humanité » et a précisé que les trois pays s’engagent à restaurer, préserver et promouvoir l’utilisation durable de ses ressources tout en respectant les droits des communautés indigènes.

La présidente Sheinbaum a rappelé qu’il s’agissait de la première réunion des trois chefs d’État autour d’un objectif environnemental commun.

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« Nous pouvons transformer nos similitudes géographiques, culturelles et sociales en une alliance solide qui place au centre la dignité humaine, la protection de la nature et une vision partagée d’un avenir durable », a-t-elle déclaré.

Le nouveau corridor couvrira 0,6 million d’hectares au Belize, 2,7 millions au Guatemala et 2,4 millions au Mexique, faisant de cette réserve trinational la deuxième plus grande du continent après l’Amazonie.

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