Connect with us

Amérique centrale

Les Guna coupent les liens avec le gouvernement panaméen et réclament un dialogue national

Les Guna, l’un des sept peuples autochtones du Panama, ont rompu leurs relations avec le gouvernement de José Raúl Mulino jusqu’à l’instauration d’un « dialogue » après avoir dénoncé une « persécution » étatique à l’encontre de leurs dirigeants, au milieu des protestations contre l’exécutif.

Le Congrès général Guna a ordonné la « cessation de toute relation et communication avec le gouvernement du Panama jusqu’à ce qu’un dialogue national soit établi », ainsi que la « fermeture totale des bureaux gouvernementaux » et des établissements scolaires situés dans leur territoire de Guna Yala, dans les Caraïbes panaméennes, selon un communiqué transmis à l’agence EFE ce mercredi.

Cette décision des Guna s’ajoute à celle prise le 15 mai dernier par les Ngäbe-Buglé, le plus grand peuple autochtone du pays, qui a également rompu ses relations avec le gouvernement de José Raúl Mulino et dénoncé le harcèlement des forces publiques à leur encontre.

À ces mesures s’ajoute aussi la demande de « libération immédiate » des dirigeants « injustement détenus, violant tous leurs droits, garanties et la présomption d’innocence », selon le communiqué en neuf points.

Continue Reading
Advertisement
20250509_dengue_300x250_01
20250509_dengue_300x250_02
20250501_vacunacion-influenza-300x250
20250501_vacunacion_vph-300x250
20250501_mh_noexigencia_dui_300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

Amérique centrale

Crise à Bocas del Toro : Panama propose un dialogue avec les travailleurs bananiers

Le gouvernement panaméen et le syndicat des travailleurs de la filiale locale de la multinationale américaine Chiquita Brands ont exprimé ce vendredi leur volonté de dialoguer afin de mettre fin à un mois de manifestations et de blocages routiers.

Depuis le 28 avril, les ouvriers bloquent les routes dans la province caribéenne de Bocas del Toro, à la frontière avec le Costa Rica, pour protester contre une réforme du système de retraites. Ce mouvement a entraîné des pertes économiques importantes et le licenciement de plus de 6 500 employés de la compagnie bananière.

Les grévistes s’opposent à la réforme récente de la sécurité sociale, qui a supprimé certains droits en matière de santé et de retraite pour les ouvriers du secteur.

Le président panaméen, José Raúl Mulino, a annoncé avoir envoyé une lettre au chef syndical des bananiers, par l’intermédiaire de l’archevêque de Panama, José Domingo Ulloa. Il y promet de présenter un projet de loi visant à rétablir les droits supprimés, à condition que les blocages cessent. Il a également précisé que ce projet bénéficierait d’un traitement prioritaire au sein de l’Assemblée nationale pour parvenir à une solution « intégrale et pacifique » à cette crise.

En réponse, le leader syndical Francisco Smith a annoncé une ouverture partielle des routes durant quelques heures par jour, qualifiant ce geste de « trêve » pour favoriser le dialogue.

Advertisement
20250509_dengue_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Malgré cette avancée, les travailleurs restent méfiants et exigent que la nouvelle législation soit votée avant une levée complète des barrages. La province souffre déjà de pénuries de produits de base et de carburant, tandis que les écoles sont fermées.

« Cela fait 40 jours que nous sommes sur les routes. Ce n’est pas facile. Les travailleurs sont épuisés, mais restent déterminés », a déclaré Smith, ajoutant qu’il souhaitait « un meilleur entendement » pour sortir de la crise.

La grève, déclarée illégale par un tribunal du travail, a paralysé l’activité touristique et économique de la région, causant plus de 75 millions de dollars de pertes, selon Chiquita.

Continue Reading

Amérique centrale

Le Panama offre son aide à Haïti par la formation policière, sans déploiement pour l’instant

Le gouvernement du Panama a proposé à Haïti de former ses forces de police aux tâches de contrôle de la sécurité urbaine et frontalière, afin de contribuer à la paix dans le pays caribéen. Toutefois, il a exclu, du moins pour le moment, l’envoi d’un contingent policier, a déclaré ce vendredi le président panaméen, José Raúl Mulino.

Haïti traverse une profonde crise interne qui a dévasté son économie et son tissu social. Le pays est actuellement ravagé par une vague de violence orchestrée par des gangs armés, qui contrôlent environ 85 % de la capitale, Port-au-Prince, causant des milliers de morts et le déplacement de dizaines de milliers de personnes.

C’est dans ce contexte qu’est née la Mission multinationale d’appui à la sécurité en Haïti, une force internationale de police et militaire autorisée par le Conseil de sécurité de l’ONU — sans être dirigée directement par celle-ci — pour soutenir le gouvernement haïtien dans la restauration de l’ordre public.

Le président Mulino a affirmé qu’un éventuel déploiement de policiers panaméens à Haïti ne serait envisagé que si les Nations Unies en faisaient la demande, dans le cadre des Casques bleus. Il a précisé avoir transmis ce message au président du Conseil présidentiel haïtien, Leslei Voltaire, lors d’une rencontre vendredi dernier dans le cadre du Sommet de l’Association des États de la Caraïbe (AEC), qui s’est tenu à Montería, en Colombie.

Continue Reading

Amérique centrale

Les expulsions de Honduriens augmentent de 9,2 % en 2025, les États-Unis en tête

Les expulsions de Honduriens ont augmenté de 9,2 % au cours des cinq premiers mois de 2025, avec un total de 15 988 ressortissants rapatriés, les États-Unis étant à la tête des expulsions avec plus de 9 900, selon des données publiées ce jeudi par l’Institut National de la Migration (INM).

Selon les statistiques officielles, entre janvier et le 29 mai 2025, 1 354 Honduriens de plus ont été expulsés vers le Honduras par rapport aux 14 634 rapatriés sur la même période en 2024, ce qui représente une augmentation de 9,2 %.

Bien que les États-Unis soient le principal pays d’expulsion, ils ont rapatrié 9 968 migrants honduriens en près de cinq mois cette année, soit 899 de moins par rapport aux 10 867 expulsés sur la même période l’an passé.

Le rapport de l’INM précise que parmi les rapatriés depuis les États-Unis figurent 7 934 hommes, 956 femmes, 849 garçons et 229 filles, y compris des mineurs non accompagnés.

Continue Reading

Trending

News Central