Connect with us

International

Le Panama alerte l’ONU sur les déclarations « préoccupantes » de Trump sur le canal

Le gouvernement du Panama a envoyé une lettre à l’ONU rappelant que, selon la lettre de la même organisation, les membres doivent « s’abstenir de recourir à la menace ou à l’usage de la force » contre « l’intégrité territoriale » de tout État, après les propos « inquiétants » du président américain, Donald Trump, sur les intentions de « reprendre » le canal de Panama.

« Les Membres de l’Organisation, dans leurs relations internationales, s’abstiendront de recourir à la menace ou à l’usage de la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État, ou de toute autre manière incompatible avec les Objectifs des Nations Unies », rappelle la lettre adressée au Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, publiée ce mardi par le gouvernement panaméen.

Le document, daté de lundi et signé par l’ambassadeur panaméen à l’ONU, Eloy Alfaro, « transmet » le rejet du président du Panama, José Raúl Mulino, face aux menaces de Trump lors de son discours d’investiture, en assurant que les États-Unis vont « récupérer » l’importante voie d’eau, accusant la Chine d’exploiter le canal.

« Le Canal est et restera du Panama et son administration restera sous contrôle panaméen en ce qui concerne sa neutralité permanente. Il n’y a pas de présence d’une nation dans le monde qui interfère avec notre administration », a répondu Mulino à Trump, comme le rappelle la lettre.

Ainsi, par le biais de cette lettre, le gouvernement panaméen a demandé à Guterres « ses bons offices pour transmettre cette communication aux quinze membres du Conseil de sécurité des Nations Unies ».

Advertisement
20250509_dengue_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Le 2 janvier dernier, interrogé par EFE après les premières déclarations de Trump sur l’intention de récupérer le Canal, Alfaro a déclaré que le Panama n’envisageait pas pour le moment de porter la controverse au Conseil de sécurité.

« Il est prématuré d’envisager cette possibilité. D’autres choses devraient encore se produire pour justifier d’apporter cette question au Conseil », a-t-il précisé, mais en même temps a reconnu que la revendication de Trump a « une capacité de polémique et de conflit » que son pays ne peut ignorer.

Lundi dernier, Trump a déclaré dans son discours d’investiture que « la Chine exploite le canal de Panama. Mais nous ne l’avons pas donné à la Chine. Nous l’avons donné au Panama, et nous allons le récupérer », des déclarations qu’il a répétées depuis décembre.

En plus de la présence présumée de la Chine sur la voie d’eau, Trump affirme que les navires américains paient un péage élevé et ne sont pas traités « de manière équitable », des affirmations qui ont également été réfutées par l’exécutif panaméen depuis décembre dernier.

Ses propos ont provoqué la réponse immédiate du gouvernement panaméen qui, une fois de plus, a souligné que la chaîne « est et restera panaméenne » car elle est le résultat d’une longue « lutte générationnelle » et a nié la présence « d’aucune nation du monde qui interfère » avec l’administration de la chaîne, entre les mains des panaméennes depuis 1999.

Advertisement
20250509_dengue_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Le canal de Panama, un col de 82 kilomètres par lequel passent environ 3 % du commerce mondial, construit par les États-Unis, a été inauguré en 1914 et administré jusqu’à son transfert à l’État panaméen le 31 décembre 1999.

La voie a été transférée au Panama il y a 25 ans grâce aux traités Torrijos-Carter, signés le 7 septembre 1977 à Washington par le dirigeant panaméen, Omar Torrijos (1929-1981), et le président américain, Jimmy Carter (1924-2024).

Continue Reading
Advertisement
20250509_dengue_300x250_01
20250509_dengue_300x250_02
20250501_vacunacion-influenza-300x250
20250501_vacunacion_vph-300x250
20250501_mh_noexigencia_dui_300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

International

Séisme à Lima et Callao : un mort, 17 blessés et plusieurs effondrements signalés

Un séisme de magnitude 6,1 a frappé ce dimanche Lima et la province voisine du Callao, au Pérou, faisant un mort, 17 blessés et provoquant des effondrements de maisons et de routes, selon les autorités péruviennes après une première évaluation des dégâts.

D’après l’Institut géophysique du Pérou (IGP), le tremblement de terre s’est produit à 11h35 (heure locale), avec un épicentre situé à 30 kilomètres au sud-ouest de la province constitutionnelle du Callao et à une profondeur de 49 kilomètres.

Quelques minutes plus tard, une réplique de magnitude 3,6 a été enregistrée dans la même région.

Dans le district de Mi Perú, situé dans le Callao, plusieurs maisons se sont effondrées, bien qu’un chiffre précis ne soit pas encore communiqué. Les autorités poursuivent l’évaluation des dommages matériels.

Le séisme a également affecté les services publics essentiels tels que l’électricité et la téléphonie, causant des interruptions dans plusieurs zones.

Advertisement
20250509_dengue_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Le ministère de la Santé a exprimé ses condoléances à la famille de la victime, assurée par le Système Intégré de Santé (SIS), et a annoncé que les frais funéraires seront pris en charge intégralement.

« Conformément à notre engagement envers la protection et le bien-être de nos assurés, le SIS couvrira tous les frais liés aux obsèques », a déclaré le ministère dans un communiqué. Les autorités ont aussi précisé qu’elles resteront en contact permanent avec la famille du défunt pour lui apporter un accompagnement psychologique et logistique.

Continue Reading

Amérique centrale

Panama : arrestation du leader syndical bananier après les blocages liés à la grève

La police panaméenne a arrêté dimanche 15 juin 2025 Francisco Smith, dirigeant du syndicat bananier, accusé des dommages causés par les blocages de routes près de la frontière avec le Costa Rica lors d’une grève menée pendant un mois et demi par les employés de l’entreprise américaine Chiquita Brands.

Smith a été interpellé quatre jours après avoir conclu un accord avec l’État panaméen concernant les pensions et avantages sociaux des travailleurs bananiers. Cet accord avait mis fin à une grève entamée le 28 avril, qui a généré des pertes financières estimées à plusieurs millions de dollars.

« Un mandat d’arrêt a été émis » contre Smith à la demande du ministère public, a confirmé le ministre de la Sécurité, Frank Abrego, lors d’une conférence de presse. Selon une plainte déposée par un avocat privé, le leader syndical est poursuivi pour atteintes à la sécurité collective, dommages aux moyens de transport, troubles à l’ordre public, entre autres chefs d’accusation.

Pendant la grève, Chiquita Brands avait suspendu ses opérations et licencié plus de 6 500 employés de son usine située à Changuinola, dans la province de Bocas del Toro. La compagnie a évalué ses pertes à plus de 75 millions de dollars.

Bien que la grève ait été levée après l’adoption par le parlement d’un nouveau régime du travail rétablissant certains avantages, des manifestations persistent dans la région, notamment de la part d’enseignants et de communautés indigènes opposés à la réforme des retraites.

Advertisement
20250509_dengue_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Samedi, des affrontements ont eu lieu entre les forces antiémeutes et des manifestants cagoulés, qui se sont échangés gaz lacrymogènes et jets de pierres.

Selon le ministre, environ 28 personnes ont été arrêtées lors des opérations menées par la police pour débloquer les routes de cette province caribéenne frontalière avec le Costa Rica.

Continue Reading

International

Netanyahu affirme qu’Israël agit avec le « soutien clair » de Donald Trump

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a assuré ce samedi que son pays agit avec le « soutien clair » du président des États-Unis, Donald Trump, dans ses attaques contre l’Iran, selon un communiqué vidéo diffusé par le bureau du président.

« C’est ce qu’Israël fait avec le soutien, le soutien clair du président américain Donald Trump, et du peuple américain et de beaucoup d’autres dans le monde », a déclaré Netanyahu dans un communiqué en anglais.

Le dirigeant a souligné qu’Israël a ouvert la voie à l’arrivée de son aviation à Téhéran (dans un communiqué, il a assuré quelques instants plus tôt que l’aviation survolerait bientôt le ciel de la capitale iranienne).

« Je peux le dire, nous avons des indications que les hauts dirigeants en Iran font déjà leurs valises. Ils sentent ce qui vient », a-t-il déclaré.

Trump a assuré ce vendredi qu’il « savait tout » sur l’attaque israélienne contre l’Iran et que le dialogue sur le programme nucléaire de Téhéran « n’est pas mort ».

Advertisement
20250509_dengue_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

« Nous savions tout et j’ai essayé d’éviter à l’Iran toute cette humiliation et cette mort. J’ai fait un effort pour l’empêcher parce que j’aurais aimé voir un accord », a déclaré Trump dans une interview accordée à l’agence Reuters.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abas Araqchi, a déclaré samedi qu’il était « injustifiable » de poursuivre le sixième cycle de négociations nucléaires avec les États-Unis tant que les attaques israéliennes se poursuivent.

Le chef de la diplomatie iranienne a estimé que, compte tenu des commentaires de Trump ces derniers jours, les actions d’Israël sont le « résultat du soutien direct de Washington », selon un communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères.

Israël a commencé à bombarder l’Iran vers 3h00 (00h00 GMT) vendredi, soulignant les progrès du programme nucléaire de la république islamique et la menace pour le pays par sa fabrication de missiles balistiques.

Depuis lors, Israël a attaqué des infrastructures militaires (systèmes de défense aérienne, entrepôts de missiles balistiques…) mais aussi de hauts responsables des Gardiens de la révolution iranienne ou des scientifiques nucléaires.

Advertisement
20250509_dengue_728x90
20250501_vacunacion-influenza-728x90
20250501_vacunacion_vph-728x90
20250501_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Le décompte officiel des victimes de l’offensive israélienne s’est élevé jusqu’à présent à 78 morts et 320 blessés, a annoncé hier le représentant iranien auprès des Nations unies, Saeed Iravani.

En Israël, les tirs de missiles iraniens (jusqu’à présent quatre vagues entre vendredi après-midi et samedi matin) ont fait trois morts à Tel Aviv et plus de 70 blessés.

Continue Reading

Trending

News Central