International
Huit ressortissants étrangers sauvés lors d’une opération surprise au Chiapas

Huit ressortissants étrangers, qui étaient kidnappés dans une propriété située à Frontera Comalapa, dans l’État méridional mexicain du Chiapas, ont été sauvés par les autorités de l’État, a annoncé vendredi le gouverneur de l’État, Eduardo Ramírez.
Sur ses réseaux sociaux, le gouverneur a déclaré qu’au cours d’une opération surprise à Frontera Comalapa, « le sauvetage de huit ressortissants étrangers qui étaient privés de liberté » a été réalisé. Ils étaient retenus dans des maisons de sécurité et des ranchs utilisés par des groupes criminels dans la région frontalière.
Lors de l’opération, 15 véhicules légers, quatre véhicules lourds et cinq véhicules « monstres » ont été saisis.
De plus, trois membres présumés de cellules criminelles ont été arrêtés. Bien que les rencontres quotidiennes avec les migrants sans papiers à la frontière des États-Unis aient diminué de 75 % en 2024, le gouvernement mexicain a détecté un record de plus de 925 000 migrants irréguliers de janvier à août, soit une augmentation de près de 132 % par rapport à l’année précédente.
Des groupes criminels se disputent le contrôle de tout le Chiapas, en particulier dans la Sierra, le Nord et la Frailesca, où opèrent le cartel de Sinaloa (CDS) et le cartel Jalisco Nouvelle Génération (CJNG) par l’intermédiaire de groupes locaux tels que le cartel du Chiapas et du Guatemala (CCyG).
International
Gustavo Petro dénonce une « ingérence » des États-Unis après la décertification de la Colombie

Le président colombien Gustavo Petro a critiqué mardi la décision des États-Unis de décertifier la Colombie dans la lutte contre la drogue, une mesure prise pour la première fois en près de trois décennies. Selon lui, il s’agit d’une pression politique exercée contre son gouvernement de gauche.
« Les États-Unis s’immiscent tout simplement dans la politique intérieure de la Colombie, ils veulent un président marionnette », a déclaré Petro sur le réseau social X. « Le peuple colombien décidera s’il veut un président marionnette comme celui qui a vendu le Panama ou s’il veut une nation libre et souveraine », a-t-il ajouté.
La veille, le gouvernement de Donald Trump avait inscrit la Colombie sur la liste des pays ayant « manifestement manqué » à leurs obligations dans la lutte antidrogue au cours de l’année écoulée. Toutefois, Washington a accordé une exemption pour des raisons d’intérêt national, afin de ne pas compromettre entièrement l’aide destinée à un pays longtemps considéré comme un allié clé dans la région.
International
Washington retire sa certification à la Colombie dans la lutte antidrogue

L’administration de Donald Trump a annoncé la décertification de la Colombie dans la lutte contre le narcotrafic, estimant que le pays sud-américain avait « manifestement manqué » à ses engagements internationaux contre la drogue, selon un communiqué du Département d’État.
« La culture de la coca et la production de cocaïne ont atteint des niveaux historiques sous la présidence de Gustavo Petro, et ses tentatives infructueuses de parvenir à des accords avec des groupes narcoterroristes n’ont fait qu’aggraver la crise », précise le communiqué.
Aux côtés de la Colombie, les États-Unis ont également retiré l’Afghanistan, la Bolivie, le Venezuela et la Birmanie de la liste des pays certifiés, invoquant les mêmes manquements dans leurs efforts antidrogue.
Washington a averti que les pays qui n’assument pas leurs responsabilités dans l’éradication de la coca et le contrôle du trafic de cocaïne « feront face à de graves conséquences ». Toutefois, il a insisté sur le fait que l’aide américaine à la Colombie, à la Bolivie, au Venezuela et à la Birmanie restait « essentielle aux intérêts nationaux des États-Unis ».
Concernant la Colombie, le Département d’État a précisé qu’il pourrait revoir sa décision si le gouvernement Petro « adopte des mesures agressives pour éradiquer la coca, réduire le trafic de cocaïne et sanctionner ceux qui en tirent profit ».
International
Gaza : Israël affirme que 40 % des habitants ont déjà quitté la ville

L’armée israélienne a affirmé ce mardi qu’environ 40 % des habitants de la ville de Gaza avaient déjà quitté la zone, alors que commencent les premières phases de son offensive terrestre pour envahir la cité.
« Rejoignez les plus de 40 % des habitants de la ville qui ont déjà été évacués afin de protéger votre sécurité et celle de vos proches », indique un communiqué militaire.
Selon les derniers chiffres publiés lundi par l’armée, 350 000 des quelque un million de personnes vivant à Gazaavaient déjà fui, bien que d’autres sources estiment ce chiffre plus bas.
D’après les données de suivi des mouvements de population de l’agence de l’ONU OCHA, couvrant la période depuis la mi-août — date à laquelle Israël a annoncé la prise de la ville — jusqu’au dimanche dernier, 191 000 personnes auraient quitté la cité pour se diriger vers le sud.
C’est précisément vers une étroite bande du sud que l’armée demande aux habitants de se déplacer, mais beaucoup rencontrent de sérieuses difficultés : coûts financiers élevés, manque d’espace d’accueil et problèmes médicaux.
-
International24 heures ago
Gustavo Petro dénonce une « ingérence » des États-Unis après la décertification de la Colombie
-
International24 heures ago
Léon XIV renvoie de l’état clérical un diacre condamné pour abus sexuels en Italie
-
International4 jours ago
Une explosion dans un bar de Madrid provoque l’effondrement partiel d’un bâtiment
-
International24 heures ago
Washington retire sa certification à la Colombie dans la lutte antidrogue
-
International24 heures ago
Gaza : Israël affirme que 40 % des habitants ont déjà quitté la ville
-
International2 jours ago
Trump n’exclut pas une intervention au Venezuela face aux tensions croissantes avec Caracas
-
Amérique centrale2 jours ago
Marco Rubio : « La relation entre les États-Unis et le Salvador n’a jamais été aussi forte »